1 SOMMAIRE INTRODUCTION I/ LES FORMES D’ART II /L’ESTHETIQUE NEGRO-AFRICAIN III

1 SOMMAIRE INTRODUCTION I/ LES FORMES D’ART II /L’ESTHETIQUE NEGRO-AFRICAIN III/ LES FONCTIONS DE L’ART CONCLUSION EXPOSE SUR LES FORMES ET FONCTIONS DE L’ART COURS PRIVES FALLOU GALASS TERMINALE : TS2 B DISCIPLINE : PHILOSOPHIE PROFESSEUR : M. KONTE Groupe :………... 1/FATOU TALL 2/AÏSSATOU CISSE 3/ADAMA SENE 4/OMAR SAMB 5/NDEYE FATOU THIAM 2 INTRODUCTION L'art, dans sa plus large signification, est l'expression de la créativité, fruit de l'imaginaire ou imitation du réel. Le mot « art » vient du terme latin ars qui signifie « arrangement », « habileté ». L'art se distingue des loisirs par le fait qu'il s'agit d'une activité à part entière, pratiquée par des créateurs à l'attention d'un public. Il regroupe une grande variété de disciplines dont le but principal est de concevoir une œuvre en faisant appel à des canons esthétiques et à l'émotion pour la partager avec des amateurs qui la reçoivent et l'interprètent selon leur sensibilité propre. Dans ce qui suit nous parlerons de ses formes, de son expression négro-africaine et de ses fonctions. I/ LES FORMES D’ART L'art comprend des formes aussi diverses que la sculpture, la photographie, la poésie, la danse, la peinture, le cinéma, la musique, la bande dessinée, les jeux vidéo, la prose, la calligraphie, l'architecture, le théâtre, la mode… Il apparaît dès lors, qu’il existe énormément de redondance dans ces différentes catégories, ce qui n’aide pas à connaître précisément ce qui différencie ou rapproche ces différents arts. Par exemple, le cinéma (le septième art) est en grande partie constitué de techniques reprises d’arts plus anciens (théâtre, littérature, photographie, musique, entre autres), mais possède une technique absolument spécifique et au combien importante dans l’histoire de l’art qu’est le montage. La classification des arts la plus répandue est celle dite des sept arts. Les sept arts sont une classification des arts, selon leurs sept caractéristiques sensorielles. Des classifications ont été établies par les philosophes Alain et Schelling. Celle plus tardive d'Étienne Souriau donne une classification plus générale, car elle contient tous les formes et les genres artistiques possibles (anciens, actuels et même futuristes) classés en sept catégories générales. Les sept arts représentent une formule idéale car elle est subordonnée à l’expression courante : Septième art. Aussi, Sept arts est une formule sacrée puisque le nombre sept est fréquemment considéré de manière positive et comme un chiffre sacré (cf. Les sept jours de la création du monde, de la semaine, les sept notes de musique, les sept mers, les sept couleurs de l’arc-en-ciel, les sept merveilles du monde, les sept cieux dans la tradition juive ou musulmane, etc.). Les sept arts sont : architecture , sculpture , arts visuels (peinture ou dessin) , musique , littérature (poésie ou dramaturgie) , arts de la scène (théâtre, danse, mime, cirque), cinéma . Cette classification n’a cessé d’évoluer avec l’adjonction d’arts récents (généralement qualifiés de « huitième » sans considération pour leur ancienneté) : la radio, la télévision, la bande dessinée (généralement plus spécifiquement qualifiée de neuvième art, tel que proposé par Claude Beylie en 1964 qui accordait à la télévision la place de 8e art) ou le jeu vidéo Cette évolution connaîtra son paroxysme avec d’abord le concept des « beaux-arts apparu en 1752 dans l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert et désignant exclusivement les quatre arts qu’on appelle plastiques de nos jours : architecture, sculpture, peinture et gravure. Hegel, dans son Esthétique vers 1818-1829, classe les arts selon une double échelle de matérialité décroissante et d’expressivité croissante. Il distingue ainsi six arts, dans cet ordre : architecture, sculpture, peinture, musique, T H I E R N O A W 3 danse, poésie, cinéma (Le septième art est une expression proposée en 1919 par Ricciotto Canudo pour désigner l’art cinématographique). Puis de ce concept des beaux –arts, des penseurs en sont arrivés à ce qui est communément appelé, les grands domaines artistiques. Ceux –ci englobent : • Les arts de l’espace composés de l’architecture, de l’urbanisme, des arts des jardins, paysages ; • Les arts du langage regroupant la littérature, les mythes, les romans, les contes ; • Les arts du quotidien portant les arts décoratifs, les gravures, les émaux, le design, la tapisserie, la porcelaine) ; • Les arts du son comportant les musiques, les œuvres, l’opéra, les instruments, les chansons ; • Les arts du spectacle vivant : regroupant la danse, le théâtre, les arts du cirque ; • Les arts du visuel : rassemblant la peinture, la sculpture, le dessin, la photographie, la bande dessinée, les arts graphiques, les arts numériques. De tout ceci, il apparaît nettement que la classification des formes d’art, revêt un caractère subjectif, donnant ainsi un sentiment d incomplétude, a l’image de la nature subversive de la création artistique II/ ESTHETIQUE NEGRO AFRICAINE L’esthétique est à la fois science et art. Elle a pour objet les normes du Beau telles qu’elles s’expriment à travers les œuvres d’art. Son domaine embrasse donc la totalité des expressions artistiques et littéraires. En fait, le problème esthétique est fondamentalement le problème de la créativité artistique et littéraire. Ce n’est pas seulement un problème de définition, de discernement, d’identification et d’appréciation d’une œuvre ; c’est un problème d’identité culturelle, un problème de civilisation. Aristide Maillol (1861-1944) écrit : « L’Art nègre renferme plus d’idées que l’Art grec. Ce qui est étonnant en lui, c’est l’invention étrange des objets, un côté d’imagination et un sens décoratif extraordinaire, difficile à expliquer. La poétique négro-africaine Par poétique, nous entendons les lois de la créativité esthétique négro-africaine, par herméneutique, les règles de l’interprétation de l’œuvre esthétique. Elle est essentiellement langage, c’est-à-dire expression de notre personnalité. Cette expression embrasse toute la vie, tous les aspects de notre vie. Elle est totale. Voilà pourquoi le langage négro-africain est indéfinissable : toute définition impose des limites ; notre langage esthétique est refus de la limite. L’art plastique négro africain Les lois fondamentales de la création plastique négro-africaine font que l’artiste part de la vision de l’objet dans la nature : c’est le moment d’objectivation. Puis l’artiste extrait de cet objet sa ligne essentielle ; il en fait un signe. Du signe, il fait un motif. Avec le motif, il crée des symboles. Enfin, avec des symboles, il crée un discours artistique, une œuvre d’art constituée. Le rythme dans l’art négro africain Le Rythme commande la créativité artistique négro-africaine. Sa structure est complexe et son étude difficile. Le point de départ du rythme esthétique négro-africain est biologique et naturel : c’est le T H I E R N O A W 4 rythme binaire, le rythme respiratoire. Ce rythme de l’horloge appartient au déterminisme de la nature. Dans notre tradition, ce rythme n’est pas esthétique. Le Rythme par lequel l’homme exprime sa créativité est refus du déterminisme de la nature. Au mouvement binaire et pair, il oppose des rythmes impairs. Il les combine ; il crée des antithèses, des parallélismes asymétriques et des syncopes. Il engendre des rythmes inconnus de la musique occidentale classique. Ce rythme exprime la liberté créatrice de l’artiste, en opposition avec le déterminisme de la nature. Dimension anthropologique L’Art nègre exprime l’homme en tant que destinée. Cette destinée est un drame ou s’affrontent la Vie et la Mort. Le langage de la symbolique exprime fondamentalement ce drame. La symbolique des couleurs, la plus simple et la plus élaborée, le montre clairement. Les trois couleurs fondamentales de notre palette sont : le Rouge, le Blanc, le Noir. Le Rouge symbolise la Vie, le Blanc, la Mort et le Noir la souffrance. La souffrance est le lien dialectique entre la Vie et la Mort. Elle est le prix de la victoire de la vie sur la mort. Dimension cosmologique : Le monde, dans l’art, est conçu à l’image de l’homme. Il est livré au même drame qui oppose la Vie et la Mort. Les créatures apparaissent ainsi en un double front, rangé pour la bataille : d’un côté, les alliés de la Vie, de l’autre, ses adversaires. La symbolique apprend à l’homme à déchiffrer sur le grand livre du monde, le nom de ses alliés et de ses adversaires dans le grand drame qui oppose en lui la Vie et la Mort. Pour l’Art nègre, aucun élément du monde n’est donc indifférent. Le langage qui déchiffre le monde est identiquement celui qui déchiffre le destin de l’homme. Finalement, la victoire de la Vie sur la Mort sera l’unification de ces deux destinées en une seule destinée, la véritable humanisation de la nature. Dimension liturgique : La dimension liturgique de l’art nègre inaugure la célébration de la victoire de la Vie sur la Mort par l’unification du destin de l’homme et du destin du monde. Voilà pourquoi l’Art nègre n’est pas, comme l’Art occidental, un « mimêma tou pantos », une reproduction de l’univers. Il est, au contraire, une recréation de l’univers. Dans les rites africains, la sculpture, la peinture, l’art décoratif, les parures, la musique, la danse, soufflent dans les éléments du cosmos la plénitude de l’âme humaine, et les éléments du cosmos deviennent le corps humain. Les uploads/s3/ expose-sur-les-formes-et-fonctions-de-l-x27-art-copie.pdf

  • 55
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager