1 Centre Pompidou Jeremy Shaw Phase Shifting Index Dossier de presse Dossier
1 Centre Pompidou Jeremy Shaw Phase Shifting Index Dossier de presse Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Centre Pompidou Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Georgia O’Keeffe 8 septembre – 6 décembre 2021 #ExpoGeorgiaOKeeffe Centre Pompidou Dossier de presse Direction de la communication et du numérique centrepompidou.fr Direction de la communication et du numérique Directrice Agnès Benayer 01 44 78 12 87 agnes.benayer@centrepompidou.fr Attachée de presse Marine Prévot 01 44 78 48 56 marine.prevot@centrepompidou.fr assistée de Mona Zaibet 01 44 78 15 72 mona.zaibet@centrepompidou.fr centrepompidou.fr #ExpoGeorgiaOKeeffe Sommaire Georgia O’Keeffe p. 1 - 2 À propos de l’exposition Grands jalons de l’exposition p. 3 - 8 Publications p. 9 - 10 Autour de l’exposition p. 11 - 12 Visuels disponibles pour la presse p. 13 Informations pratiques p. 14 Bank of America, grand mécène de l’exposition p. 15 Georgia O’Keeffe 8 septembre – 6 décembre 2021 Galerie 2, niveau 6 Centre Pompidou Georgia O’Keeffe 8 septembre – 6 décembre 2021 Galerie 2, niveau 6 Le Centre Pompidou présente la première rétrospective en France consacrée à Georgia O’Keeffe (1887 – 1986), l’une des plus grandes figures de l’art nord-américain du 20e siècle. Riche d’une centaine de peintures, dessins et photographies, l'exposition propose un parcours complet à travers sa carrière artistique. Disparue à 98 ans, Georgia O’Keeffe aura traversé l’essentiel des aventures esthétiques du siècle précédent. Dans les années 1910, elle appartient au cercle restreint des inventeurs du modernisme américain, puis participe, au cours des années 1930, à la recherche identitaire qui marque les États-Unis, avant de devenir dans les années 1960 une pionnière de la peinture abstraite « hard edge ». Cette exceptionnelle réunion d’œuvres a été rendue possible grâce au soutien des principales collections privées et publiques internationales, principalement nord-américaines : Musée Georgia O’Keeffe de Santa Fe, MoMA, Metropolitan Museum de New York, Whitney Museum of American Art, Art Institute de Chicago, Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid... Le parcours de l’exposition, délibérément fluide et ouvert, déroule chronologiquement la trajectoire artistique de Georgia O’Keeffe ; des premiers vertiges « cosmiques » que lui inspire l’immensité des plaines texanes en 1910, aux métropoles et aux paysages ruraux de l’État de New York des années 1920 - 1930, jusqu’au Nouveau-Mexique, où elle s’établit définitivement après la Seconde Guerre mondiale. Inside Red Canna, 1919 Huile sur toile 55,9 × 43,2 cm Collection particulière © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp Paris 2021 Commissariat Didier Ottinger, directeur adjoint du Musée national d’art moderne - Centre Pompidou assisté d’Anna Hiddleston-Galloni, attachée de conservation, collections modernes, Musée national d’art moderne - Centre Pompidou Chargée de production Cathy Gicquel Architecte-scénographe Jasmin Oezcebi Cette exposition est organisée par le Centre Pompidou, avec le Museo Nacional Thyssen-Bornemisza, Madrid, et la Fondation Beyeler, Riehen/Bâle, en partenariat avec le Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe. Mécène principal de l'exposition En partenariat média avec Avec le soutien de Georgia O’Keeffe Dossier de presse 1 2 Centre Pompidou L’exposition s’ouvre sur un espace consacré à la Galerie 291, lieu déterminant dans la carrière artistique de Georgia O’Keeffe. Lors de ses études à l’Art Students League de New York en 1908, elle y découvre les artistes et mouvements novateurs de l’art moderne européen. Le photographe Alfred Stieglitz, co-fondateur de la galerie, organise entre autres les premières expositions américaines d’Auguste Rodin, Henri Matisse, Francis Picabia et Paul Cézanne. La Galerie 291 édite la revue Camera Work, dans laquelle Georgia O’Keeffe découvre la traduction d’un extrait du Spirituel dans l’art (1912) de Vassily Kandinsky. Elle se reconnaît dans l’esthétique du peintre russe, ancrée dans un symbolisme conciliant sentiment romantique de la nature et spiritualisme. Cette filiation revendiquée par O’Keeffe conduit l’historiographie américaine, Barbara Rose et Barbara Novak notamment, à placer son œuvre dans la postérité du premier paysagisme américain incarné par Thomas Cole, Albert Bierstadt, Thomas Moran, ainsi qu’à la rattacher à l’enseignement « transcendentaliste » du philosophe Ralph Waldo Emerson et à la poésie de Walt Whitman. Alfred Stieglitz est le premier à exposer les dessins de Georgia O’Keeffe à la Galerie 291 ; un coup de foudre artistique, puis amoureux s’opère entre la jeune peintre et le photographe, qui consacrera dès lors chaque année une exposition aux œuvres récentes d’O’Keeffe. Il associe à sa peinture les « plumes » les plus perspicaces de la critique de son temps, contribuant à sa reconnaissance publique et à conforter sa place sur un marché de l’art en pleine expansion. En 1929, elle est la première artiste femme à intégrer les expositions du MoMA nouvellement créé. Plus tard, elle est la première encore à qui les plus grands musées américains consacrent une rétrospective (Chicago en 1943, le MoMA en 1946). Pour la génération d’artistes féministes des années 1960, Georgia O’Keeffe fait figure de « brise-glace », elle ouvre la voie à la reconnaissance d’un art qui n’est plus nécessairement associé au genre de son auteur. Au-delà des peintures de fleurs qui ont fait sa renommée, l’exposition « Georgia O’Keeffe » au Centre Pompidou restitue à son œuvre sa complexité et sa richesse iconographique. Des gratte-ciel de New York et des granges de Lake George aux ossements de bovins qu’elle rapporte de ses promenades dans les déserts indiens (Ram’s Head, White Hollyhock-Hills, 1935), la peinture de Georgia O’Keeffe se réinvente au cours des décennies. Si l’inspiration végétale est un motif récurrent de l’artiste, l’exposition la replace dans une tradition qui s’enracine dans le grand sentiment de la nature hérité du romantisme historique. Réinventé par le panthéisme de l’écrivain D.H. Lawrence, il innerve l’œuvre d’O’Keeffe et teinte d’érotisme ses paysages et motifs végétaux. Ram’s Head, White Hollyhock-Hills (Ram’s Head and White Hollyhock, New Mexico), 1935 Huile sur toile, 76,2 × 91,4 cm Brooklyn Museum. Bequest of Edith and Milton Lowenthal © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021 Georgia O’Keeffe Dossier de presse 3 Centre Pompidou Grands jalons de l’exposition La Galerie 291 Créée en 1905 par le photographe Alfred Stieglitz, la Galerie 291 (en référence au numéro de l’immeuble qui l’accueille sur la Cinquième Avenue de New York) est le premier lieu de diffusion et de pédagogie de l’art moderne aux États-Unis. Après Rodin (en 1908), Matisse (1908, puis 1910), Cézanne (en 1911), Stieglitz organise entre autres les premières expositions américaines de Picasso (1911), Picabia (1913) et Brancusi (1914). Georgia O’Keeffe découvre la galerie en 1908, durant ses études à l’Art Students League de New York et suivra dès lors attentivement son activité : expositions, publications (la galerie édite la revue Camera Work, qui publie les premières études consacrées aux artistes des avant-gardes européennes). À sa condisciple Anita Pollitzer, O’Keeffe écrit : « Je désire exposer à 291 plus que n’importe où à New York. ». Du Texas, où elle enseigne, elle adresse en 1916 à Pollitzer une série de dessins au fusain afin qu’elle les soumette à Stieglitz. Le jour où le photographe les découvre marque le début d’une relation entrée dans la légende. Stieglitz les présente dans une exposition de groupe dès 1916. De 1923 jusqu’à sa mort, en 1946, il consacrera chaque année une exposition à l’œuvre d’O’Keeffe. Il dira qu’elle « incarne l’esprit de 291 ». Premières œuvres Les fusains de Georgia O’Keeffe exposés par Alfred Stieglitz en 1916 témoignent de l’ancrage de ses œuvres dans une tradition marquée par le naturalisme et le vitalisme de l’Art nouveau, découvert durant ses premières années de formation à Chicago. En cette fin des années 1910, l’art d’O’Keeffe s’attache tout à la fois à l’érotisme présent dans les aquarelles d’Auguste Rodin et à la synthèse formelle, au mouvement vers l’abstraction dont témoignent les œuvres d’Arthur Dove, un membre de l’« écurie » Stieglitz. Dans l’ouvrage qu’il consacre en 1914 aux avant- gardes européennes, Cubists and Post-Impressionism, un des livres de chevet d’O’Keeffe, Arthur Jerome Eddy présente Dove comme le « seul artiste du pays à avoir peint de façon constante dans un idiome moderne ». Les aquarelles que réalise O’Keeffe au Texas, où elle enseigne de 1912 à 1914, puis en 1916-1918, inspirées par les mouvements des étoiles et des astres, et les espaces infinis, renouent avec le sentiment panthéiste et sublime des premiers paysages de l’école américaine (Frederic Edwin Church, Albert Bierstadt), avec le « transcendentalisme » des écrits du poète et philosophe Ralph Waldo Emerson : « L’infini. La sécheresse du paysage. La beauté de ce monde sauvage ». Evening Star No. VI,1917 Aquarelle sur papier, 22,5 × 30,5 cm Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe. Don de la Burnett Foundation Courtesy Georgia O’Keeffe Museum, Santa Fe © Georgia O’Keeffe Museum / Adagp, Paris 2021 Georgia O’Keeffe Dossier de presse 4 Centre Pompidou Vers l’abstraction Fin 1911, dans la revue Camera Work, Georgia O’Keeffe découvre la traduction d’un extrait de Du Spirituel dans l’art, et dans la peinture en particulier publié quelques mois plus tôt à Munich par Vassily Kandinsky. Elle en retient qu’il existe deux voies tracées pour l’art moderne : celle de la « Picasso-forme », voie ouverte par le cubisme, conduisant à une négation uploads/s3/ exposition-georgia-o-x27-keeffe-au-centre-pompidou.pdf
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- Publié le Sep 24, 2021
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