BAROUKH GABRIEL L’étoile de Mer L'Étoile de mer est un film réalisé en 1928 par
BAROUKH GABRIEL L’étoile de Mer L'Étoile de mer est un film réalisé en 1928 par Man Ray basé sur des écrits de Robert Desnos, son poème l’étoile de mer et mettant en scène Alice Prin aussi surnommée Kiki de Montparnasse, André de la Rivière et Robert Desnos, il a été réalisé en noir et blanc et dure en tout 17 minutes. Man Ray est né Emmanuel Radnitzky le 27 aout 1890 en Pennsylvanie et est décédé le 18 novembre 1976, c'est un peintre, photographe et cinéaste. En 1915 il monte sa première exposition de peintures et dessins. Il présentera son premier objet Dadaïste intitulé Self-Portrait l'année suivante. Il réalise ses premières photographies en 1918 pour ensuite abandonner la peinture traditionnelle afin de s'impliquer dans le mouvement Dadaïste. Il commencera à fabriquer des objets uniques et à développer de nouvelles méthodes mécaniques et photographiques de faire des images. Il a produit des œuvres majeures dans une grande variété de médias. Il est surtout connu pour son travail d'avant-garde dans la photo notamment avec les photogrammes, qu'il a appelé "rayographes» en référence à lui-même et à la création avec Lee Miller, son assistant, de la technique photogra- phique de solarisation. Il immigrera à Paris durant les années 20 dans le quartier de Montparnasse où Il deviendra ami avec Marcel Duchamp et où il rencontrera son amante de l'époque Alice Prin qui fera l'objet de certaines de ses plus célèbres photographies et films expérimentaux. Man Ray a été représenté à la première exposition surréaliste avec Jean Arp, Max Ernst, André Mas- son, Joan Miró et Pablo Picasso à la galerie Pierre à Paris en 1925 Il a dirigé un certain nombre de courts métrages d'avant garde dont l'étoile de mer en 1928. Il aidera aussi Duchamp pour son film anémique et Fernand Leger pour son ballet mécanique Robert Desnos est né à paris en 1900 il est le fils d’un marchand de volaille des halles il a fréquenté une école de commerce, et a commencé à travailler comme commis. Après cela, il a travaillera comme chroniqueur littéraire pour le journal Paris-Soir. Les premiers poèmes de Desnos seront publiés en 1917 dans La Tribune des Jeunes et en 1919 dans la revue d'avant-garde, Le Trait d'union (tiret), et aussi la même année dans la revue dadaïste Littéra- ture. En 1922, il publiera son premier livre, un recueil d'aphorismes surréalistes, avec le titre de Rose Sélavy (basé sur le pseudonyme de Marcel Duchamp). En 1919, il rencontre le poète Benjamin Péret qui lui fait découvrir le groupe Dada de Paris et André Breton avec qui il est vite devenu amis auprès de qui il développera un talent particulier pour "l'écri- ture automatique » pour former en collaboration avec des auteurs comme Louis Aragon et Paul Éluard l'avant-garde littéraire du surréalisme. En 1926, il compose La nuit des nuits sans amour, un poème lyrique traitant de la solitude. Desnos tombera amoureux de Yvonne George, une chanteuse dont les fans obsédés rendront son amour impossible. Il a écrit plusieurs poèmes pour elle, ainsi que le roman érotique surréaliste La liberté ou l'amour. En plus de ses nombreux recueils de poèmes, il a réalisé quelques romans une pièce de théâtre et le scenario du film l’étoile de mer. Analyse des séquences du film : Le film l'étoile de mer à presque entièrement été tourné soit par réflexion dans un miroir ou par le biais de verre diffus et texturé. -Le film débute par une étoile de mer tournoyant lentement dans de la brume comme entrainée dans un ballet avant d'annoncer le titre de l'œuvre écrit à la main, vraisemblablement à la plume comme a pu l’être le poème de Desnos. -On voit dans le flou d'un verre texturé une fenêtre en forme de mandorle s'ouvrir comme un œil sur la scène notre regard est porté dans l'ouverture de celle-ci ou se trouve une deuxième couche de verre comme une mise en abime. -On voit marcher sur une route un homme et une femme flous qui se tiennent par le bras. Puis s'en- suit un plan clair sur le mouvement de leurs pieds sur le sol comme une danse un mouvement en- trainant. On reprend le mouvement qui est partout présent dans le court métrage comme avec la tournoyante étoile de mer. -La camera remonte et on retrouve le plan précèdent flou des deux amants de face qui marchent ; on voit la femme s'arrêter pour se baisser. -Puis vient une planche de légende en caractères d'imprimerie disant « Les Dents des femmes sont des objets si charmants » -S'ensuit une courte scène floue où la femme remonte ses bas. -Puis vient la suite de la phrase « Qu 'on ne devrait les voir qu' en rêve ou à l'instant de l'amour. » -On voit ensuite l'ouverture d'une porte blanche sur un mur blanc comme l'ouverture d'un œil à l'aspect molletonné conféré par le verre trouble ou d'une forme sexuellement suggestive. - S'ensuivent l'homme et la femme qui montent des escaliers, l'image radie durant leur ascension à cause de la qualité du verre utilisé pour filtrer l'image de la camera, comme si quelque chose allait se produire. -Ils entrent dans une chambre et s'asseyent sur un lit La femme se dénude et l’homme reste pensif et la regarde pour lui dire « adieu » comme le suggère l’ardoise intertitre ou ce mot est écrit à la craie ce qui donne un aspect comme rugueux et écorché à la scène, ce qui ne présage rien de bon. -Il s’en va la lumière s’altère dans des clairs obscurs très rapprochés avant que n’apparaisse la phrase : « Si belle! Cybèle ? » -On voit ensuite l’homme redescendre les escaliers qu’il avait monté avec la femme désormais seul. -Il quitte la maison la porte blanche et cotonneuse du début de la scène se referme. -Avant que ne s’affiche la phrase « Nous sommes perdus dans le désert de l'éternèbre » ici eternèbre est vraisemblablement un mot-valise contraction d’éternel et de ténèbres. -Gros plan s’ensuit sur une cheminée de l’âge industriel, visuellement agressive dans une rue déserte - Ensuite on voit une vendeuse de journal à travers le verre flou s’ensuit un plan où l’on voit la tête de la femme mais comme difforme à cause du verre -S’ensuit la phrase « Qu'elle est belle » -Après on voit un plan rapproché d’un journal en clair et l’on voit le haut de la tête avec un regard malicieux de la femme, ce regard est ciblé par l’objectif de la camera tout le reste autour est obscurci dans la fermeture d’un diaphragme rajouté par l’auteur. Ce point de vue permet de montrer que ce regard importe, que c’est l’un des éléments clés de l’histoire, que c’est lui le principal coupable. -On la revoit vendre ses journaux floue, elle saisit la main de l’homme du début qui l’emporte au passage. Ils marchent et elle pose ses journaux que l’homme empêche de s’envoler à l’aide d’un bo- cal contenant une étoile de mer on a le même plan circulaire rapproché au diaphragme que précé- demment sur l’étoile pour bien la valoriser. -La femme se saisit du bocal et regarde l’étoile de mer, l’homme se rapproche pour observer à son tour on a un plan clair du regard de celui-ci sur le bocal avant d’avoir le même type d’extinction cir- culaire que sur toutes les autres scènes claires encore sur l’étoile de mer. -On voit ensuite l’homme seul qui observe, qui scrute attentivement l’étoile de mer avant de décré- ter planche suivante : « Après tout » -On voit alors un très gros plan de l’étoile qui agite ses petites papilles le long de ses bras comme dans un ballet comme on aura maintes fois le sentiment d’en être témoin au cours de ce film. -Elément déclencheur, les journaux s’envolent on les voit tournoyer et tournoyer la caméra suit leur mouvement ils s’envolent comme des feuilles mortes au loin, leur fuite est filmée en clair. On voit les jambes de l’homme par moment en décalage qui court pour les rattraper et pour n’en saisir au final qu’un exemplaire abimé qu’il se met à lire. Les plans sont à nouveau floutés on a un plan rapproché sur un article banal de journal puis un plan sur le visage terne de l’homme qui ne bouge pas pensif. -S’ensuit un plan de la femme caressant les cheveux de l’homme lui aussi très flou on ne sait dire si il sourit ou grimace à cause de la vitre devant la camera. -Ensuite encore du mouvement, un éclat lumineux sur un défilement de rails modernes de cet âge technologique, le train qui a fasciné les premiers cinéastes ; des paysages défilent à la fenêtre de celui-ci en clair, on voit l’homme en ombre passer puis les wagons défiler un à un dans une répétition comme un métronome ou un roulement de tambours muet. -S’envient un plan sur un port avec des bateaux à vapeur qui crachent leur fumée blanchâtre et une répétition uploads/s3/ l-x27-etoile-de-mer-analyse.pdf
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- Publié le Oct 06, 2021
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