Jean-Marc Allemand Pari-ieu SILO RENÉ GUÉNON et les Sept Tours du Diable GuyTré
Jean-Marc Allemand Pari-ieu SILO RENÉ GUÉNON et les Sept Tours du Diable GuyTrédaniel Éditeur Le présent livre n’est ni une compilation, ni une nouvelle biographie sur René Guénon. L’auteur, dans une analyse minutieuse, situe géographiquement les sept tours du diable qui, selon Guénon, sont les centres de projection des influences sataniques à travers le monde. Les résultats funestes de leur action, tant en Orient qu’en Occident, sont inexorablement liés au déroulement de l’actuel Age sombre. _ _ Cette étude nous donne aussi d’intéressantes précisions sur les incessantes attaques de toutes sortes que René Guénon le « Serviteur de I’Unique » eut à constater et contre lesquelles il opposa tout au long de son existence une parfaite rectitude et une orientation inébranlable. RENÉ GUÉNON ET LES SEPT TOURS DU DIABLE © Éditions de la Maisnie, 1990 Tous droits de traduction, adaptation et reproduction réservés pour tous pays ISBN : 2-85707-347-X JEAN-MARC ALLEMAND RENÉ GUÉNON ET I FS SEPT TOURS DU DIABLE GUY TRÉDANIEL ÉDITEUR 76, rue Claude-Bernard 75005 Paris AVANT-PROPOS Notre intention en écrivant ce livre n’est pas d’ajouter une quelconque biographie sur René Guénon, ou de satisfaire à un exercice de style mondain. Par ailleurs nous ne souhaitons aucunement participer à de futiles discussions ou à nous immiscer dans des querelles de tel ou tel clan. Il semblerait inutile de rappeler que pour toute étude envisagée de façon traditionnelle, l’apport enrichissant et providentiel de l’Œuvre se révèle indispensable. Elle est aussi un guide précieux pour toute approche du monde de la Tradition. La sagesse qui en émane est significative quant à la fonction de celui qui en fut le transmetteur, et ce de la manière la plus judicieuse et de la façon la plus impeccable par rapport aux limitations inhérentes de l’expression humaine. Au vu de la source d’où provient l’Œuvre, nous constatons que celle-ci comporte à la fois de nombreuses « clefs » ainsi que de multiples degrés de compréhension ; ceux-ci constituant de lumineux points de répère. Si René Guénon fut un témoin de la Tradition, il ne faut pas oublier qu’il eut comme attributs de sa mission ceux d’un « précurseur et d’un avertisseur ». Ceci n’étant pas sans rapport quant aux incessantes attaques de toute sorte, qu’il eut à constater et contre lesquelles il opposa tout au long de son existence une parfaite rectitude et une orientation inébranlable. Le serviteur de l’Unique et plus particulièrement la bénédiction qui jaillit de l’Œuvre projette une telle lumière que celle-ci depuis son apparition semble insupportable aux « aveugles » sarcastiques et inconscients ainsi qu’aux « borgnes » conscients et de foi mauvaise. En ce qui concerne notre étude sur la contre-initiation ce n’est nullement dans un but de curiosité que nous avons été amenés à effectuer nos recherches, ni pour satisfaire à un certain goût de sensationnel. Le but de notre ouvrage a été d’abord de rester le plus fidèle à l’enseignement de René Guénon sans avoir aucunement l’inconvenance de vouloir y suppléer. Nous avons exclu de notre travail toute présentation « érudite » et par là même pompeuse et rébarbative. Nous avons seulement signalé, et ce uniquement à l’usage de ceux qui s’y intéressent véritablement, certains faits, ignorés ou cachés, voire déformés par l’histoire officielle. Ces faits bien évidemment n’ayant qu’une importance toute relative, sans leur correspondance symbolique, seule valable du point de vue traditionnel. Quelques Eclaircissements Il convient tout d’abord d’apporter certaines précisions quant aux natures respectives de la pseudo-initiation et de la contre- initiation les deux s’enchevêtrant dans de multiples ramifications. Comme le désordre actuel est à la fois une sinistre farce et une Grande Parodie, nous pensons que l’exemple d’un « spectacle » semble le mieux approprié pour cette comédie infra-humaine. Nous pouvons accorder à la pseudo-initiation un aspect théâtral dans le fait de remettre au « goût du jour » des traditions éteintes à l’aide de soi-disant cérémonies naturalistes et païennes. Tout ceci n’amenant à rien, sinon pour les adhérents et les participants au plaisir de s’affubler de tenues plus ou moins exotiques et de parader avec de jolis diplômes ou de rutilants « bijoux rituels ». Ce genre d’exhibition pourrait prêter à sourire si il ne servait de couverture ou d’écran de fumée au milieu des figurants dociles au rôle dévastateur des acteurs (agents) de la contre- initiation et de leur permettre de répandre les influences psychiques inférieures amenant le « rêve moderne » à se transformer en véritable cauchemar. Ces acteurs plus ou moins illusionnés eux-aussi se trouvant inclus dans une contre-hiérarchie, véritable « spiritualité à rebours ». La dernière phase de l’acte final se terminant par la brève apparition du « Grand Instigateur et Imposteur » tout à la fois. Il serait par ailleurs ridicule et vain de s’enfermer une fois pour toutes dans le paradoxe dualiste d’une soi-disant opposition entre « bien et mal » ou de se livrer à de futiles et angoissantes spéculations eschatologiques. Si les conditions de l’« Existence Corporelle » sont soumises et corrélatives aux lois cycliques, il ne faudrait pas oublier pourquoi et en vue de quoi l’homme a été créé. En vertu de l’analogie du macrocosme et du microcosme, l’Homme, en tant que tel, peut être considéré comme un miroir reflétant les attributs divins, en tant que plan de réflexion. Ceci est clairement relaté dans le Coran (XV, 29) : « Dès que je lui aurai donné sa forme parfaite et que j’aurai soufflé en lui Mon Esprit. » Outre ce rôle « Axial » il est attribué à l’Adam Primordial une fonction de lieutenance divine, et pour l’accomplissement de cette mission, il lui est donné la connaissance du « nom » (essence) de tous les « habitants » de la Création en vertu du pacte conclu avec son Seigneur. Ce pacte correspondant au respect de la Volonté Divine sous ses trois formes : l’ordre, la défense et la permission ». Il consiste pour Adam à se conformer à « l’Essence Divine » et par là même de jouir des bienfaits du Paradis. La Genèse nous indique que le seul interdit est pour Adam de manger les fruits de la connaissance du Bien et du Mal. Adam abusé par Satan, trahira son pacte et ce sera le début de sa chute qui rompra l’harmonie cosmique. N’étant pas un « robot » Adam n’est pas laissé dans l’ignorance de l’arbre et de ses fruits, il est même prévenu de ce qui peut résulter de son maniement « S’il en mange, il en mourra ». La perte de sa position privilégiée sera un malheur pour lui. D’autre part son acte n’ajoutera ni ne retranchera rien à la Puissance Divine, Coran (CX, 44) : « Dieu ne lèse en rien les hommes, ce sont les hommes qui se lèsent eux-mêmes. » , Adam mangeant les fruits passait de l’unicité de l’existence c’est-à-dire de l’immuable au contingent. Il sombrait dans la multiplicité, de « rapproché » il devenait « éloigné ». L’origine de la contre-initiation est d’origine non-humaine comme il est dit et ce sans équivoque dans le Coran (II, 34) : * « Lorsque nous avons dit aux anges Prosternez-vous devant Adam, ils se prosternèrent à l’exception d’Iblis (Satan) qui refusa et qui s’enorgueillit ». • D’autre part il est bon de rappeler que les anges correspondent à des « états d’existence » supra-humains. Répercution immédiate de sa rébellion, Satan est déchu et entraîne Adam dans sa chute, lui assurant que les fruits de l’arbre le rendront égal à Dieu. Satan, pourrait-on dire, contamine Adam le faisant passer du théocentrisme pour l’entraîner dans un égocentrisme toujours plus borné et destructeur. Cette souillure devra être ôtée par l’épuisement des possibilités inférieures au début du processus initiatique à savoir « la descente aux enfers ». * Expulsé du Paradis où régnait la paix, l’homme sera éprouvé quant à la pureté de sa Foi et de son intention sincère à réintégrer sa patrie perdue. La maîtrise de ses passions qui est en même temps un affranchissement vis-à-vis de ses démons, s’acquiert par les luttes et les victoires au cours de la guerre intérieure, appelée en Islam la « Grande Guerre Sainte ». * Pour « l’Aspirant » le commencement de toute « Réalisation Spirituelle » est indissociable de l’Initiation. Celle-ci est l’entrée dans la « Voie » par l’intermédiaire d’une organisation régulière, sous la conduite d’un maître véritable dûment autorisé et qualifié. Cette aide providentielle est indispensable, ceux qui refusent un maître parlent et abusent de ce mot dans un sens détourné. La notion de maître véritable, même s’ils en ont un vague aperçu, leur semble intolérable. Il s’agit dans tout cela de faux-fuyants et de se recouvrir d’un vernis intellectuel que celui-ci prenne l’aspect d’un anarchisme mondain ou de vaniteux cercles « occultistes ». Nous rappellerons respectivement aux « Tigres de Papier » que la « masse » écrase et aux autres que le corrosif dissout. Tout ceci ne formant au fond que quelques facettes de la pseudo-liberté laïque tant vantée. Ces facettes nous faisant penser à des mouches uploads/s3/ jean-marc-allemand-rg-et-les-sept-tours-du-diable.pdf
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- Publié le Mar 13, 2021
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