La Chronique des arts et de la curiosité. 1910/12/31. 1/ Les contenus accessibl

La Chronique des arts et de la curiosité. 1910/12/31. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter reutilisation@bnf.fr. N« 40.- 1910. BUREAUX: toô, BOULEVARD SAINT-GERMAIN (6e) 31 Décembre. LA CHRONIQUE DES ARTS ET DE LA CURIOSITÉ SUPPLÉMENT A LA GAZETTE DES BEAUX-ARTS PARAISSANT LE SAMEDI MATIN 'Les abonnés à la Gazettedes Beaux-Artsreçoivent gratuitement la Chroniquedes Arts et de la Curiosité Prix de l'abonnement pour un an --- - -----' far-ls> Seine et Seine-et-Oise. 10 fr. épartements. 4. 12 fr. Étranger (Etats faisant partie de l'Union postale) 15 fr. Le ÎSTuméro : 0 fr. 25 PROPOS DU JOUR ~i 1 [ l'hôtel Biron est sauvé depuis quelque temps déjà, bien des pro- blèmes qui l'intéressent demeurent encore sans solution. C'est ainsi quela destination d'une partie des bâtiments des jardins est incertaine à l'heure où nous êPri. vona et que les projets se succèdent, ainsi q4eles délibérations des commissions com- antes. dé l, semble que, quelles que puissent être les Cleions, il y a deux principes qui doivent din6 hors de conteste : l'un, c'est que les jar- l'a S ne seront ni diminués ni défigurés; i, 'I'tre,c'est que l'hôtel lui-même restera in- • Le sort des jardins dépend de ques- financières. Il a été question, en effet, lèner une partie des terrains pour retrou- Deiquelque chose du prix d'achat, et il est à PellleI)esoin de dire que tous ceux qui ont * ci des espaces libres et de la beauté du l'hôt Combattent ce projet. La sauvegarde de Dos el, elle, parait plus assurée, et il ne se ces e guère à son sujet qu'une question ac- BOIre ~t, acquéreur de cet édifice, se pro- Po: e)dit-on, de l'affecter au séjour des souve- HJ?sétrangers à Paris et aux Congrès inter- atio rlaux.Dans cette hypothèse, l'hôtel Biron blé aItbesoin d'être aménagé, décoré et meu- delieu de s'adresser à ses fournisseurs ou Citéecourirau Garde-meuble, l'Etat est solli- 6 s'adresser à nos décorateurs et de leur 4erna,rlder unde ces travaux d'ensemble qu'ils ^rarement invités à entreprendre. Le 1111 ICat de la Presse artistique a même émis tt~~ en ce sens. Il serait bon, certaine- ?Ue nos artistes eussent la facilité, dans t~ CIrconstances importantes, de donner leur mesure, comme l'ont souvent les ar- tistes étrangers. La destination nouvelle de l'édifice réclame des aménagements précis : c'est un fait dont les décorateurs ne pour- ront pas ne pas tenir grand compte. D'autre part, le problème est rendu délicat par le style même de l'édifice. Il n'en est peut-être que plus tentant. L'Etat, en instituant un concours, demeure le juge suprême de ce qui conviendra, et si, d'aventure, nul projet ne lui paraît être conforme à ce qu'on est en droit d'exiger, il lui restera toujours la res- source de la commande directe à des artistes que leurs précédents travaux désignent pour mener à bien une semblable entreprise. )f = .( NOUVELLES *** Par décret rendu sur la proposition du ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts ont été promus ou nommés dans l'ordre national de la Légion d'honneur à l'occasion du 1erjanvier : Au grade de commandeur : M. Gabriel Fauré, directeur du Conservatoire; Au grade d'ofûcier: MM. Emile Bourgeois , administrateur de la manufacture de Sèvres; Jean Ajalbert, conservateur de la Malmaison; Au grade de chevalier : MM. Marcel Rey- naud, notre distingué collaborateur, que nous félicitons bien cordialement ; Paul-Ernest Sanson, architecte; Georges-René Papillon, conservateur du musée de Sèvres; Camille Enlart, directeur du musée céramique de Sèvres; Pierre-Léon Melchissédec, profes- seur au Conservatoire. *** MmeEmilie-Louise de la Bigne, plus connue sous le nom de MmeValtesse de la Bigne, morte récemment, a légué au musée du Louvre deux éventails peints par M. De- taille : Les Prussiens aux pendules et La Revue de l'année 1874. Le musée de Versailles reçoit un tableau 3i4 LA CHRONIQUE DES ARTS du même peintre : Le Tsarévitch passant une revue. Le musée de Cluny s'enrichit d'un bracelet d'or indien et d'un portrait signé Gervex. Le musée de Caen reçoit deux portraits de famille dus au pinceau de M. Edouard De- taille. *** Le statuaire Justin-Chrysostome San- son, mort récemment, vient de fonder, par son testament, un prix annuel de 1.000 francs, destiné au jeune sculpteur, concourant pour la villa Médicis, qui aura remporté le second prix de Rome. Il a légué, d'autre part, 3.000 francs à la Société des Amis du vieux château de Ne- mours où est installé le musée, auquel il laisse ses collections composées de tapisseries, verreries, faïences, camées, statues et ta- bleaux, et a légué 10.000francs à la Société des Artistes de la fondation Taylor. *** Le Journal Officiel vient de publier un arrêté du ministre de l'Instruction publique réglant les conditions du prix fondé par M. Osiris, sous le nom de « grand prix Osiris ». Ce prix sera attribué tous les ans à la suite d'un concours spécial non public, qui aura lieu à une date choisie par le ministre entre le 20 novembre et le 20 décembre et auquel seront appelés à prendre part les lauréats, hommes ou femmes, ayant obtenu dans l'an- née un premier prix dans les classes d'art lyrique et dramatique. Ce prix, d'une valeur de 5.000 francs, ne pourra pas être partagé. Il sera décerné par le ministre des Beaux- Arts sur la présentation d'un jury choisi par le Conseil supérieur d'enseignement du Con- servatoire parmi les membres des deux sec- tions, musicale et dramatique. Quatre mem- bres (deux pour la section musicale et deux pour la section dramatique) seront en outre désignés pour suppléer les membres du jury qui se trouveraient empêchés. Ce jury sera présidé par le sous-secrétaire d'Etat des Beaux-Arts ou, à son défaut, par le directeur du Conservatoire. Le prix des années 1907, 1903 et 1909 sera décerné sur la présentation du jury institué pour 1910. Toutefois, à titre exceptionnel, le prix de ces années ne donnera pas lieu à un concours ; le choix du titulaire sera simple- , ment laissé à l'appréciation du jury sur l'examen des titres invoqués par les candi- dats. Les lauréats de 1908 et 1909 auront droit, comme ceux de 1910, à un prix de 5.000 francs. Ceux de 1907 ne recevront que la portion de la rente acquise entre la date du décès de M. Osiris et le 1erjanvier 1908. *** Mmeveuve Frémiet vient de faire don à la ville de Dijon du plâtre original du Saint Michel qui surmonte la flèche de l'abbaye du Mont-Saint-Michel. D'autre part, l'Etat qui avait acquis, en 1900, la statue de Rade en bronze doré, par Frémiet, vient d'offrir cette statue au musée de Dijon. *** Mmela comtesse de la Roche-Aymon vient de faire classer par l'administration des Beaux-Arts parmi les monuments histori- ques la chapelle de Champigny-sur-yVeucte (Indre-et-Loire), dont elle est propre Cette chapelle, qui appartenait à l'ancien e teau des Bourbon-Montpensier, contient une série de vitraux célèbres du XVIe siècle, re- traçant, en trois registres, la Passion du Christ, l'histoire de saint Louis et la généalo- gie uploads/s3/ la-chronique-des-arts-et-de-la-curiosite-edition-31-decembre-1910.pdf

  • 25
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager