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communiqué Originaire d’une petite ville de Vénétie, Giovanni Battista Cima (1459-1460/1517-1518) est l’un des principaux représentants de la peinture vénitienne de la fin du XVe et du début du XVIe siècle. Au contact des plus grands artistes de Venise, il se forge un style raffiné allié à une technique parfaite, qui le distingue entre tous. Ses compositions savamment équilibrées s’illuminent de couleurs éclatantes, nichées au cœur de paysages poétiques, inspirés de son pays natal. À travers plus de trente œuvres, l’exposition déroule le fil chronologique de la carrière de Cima da Conegliano et permet de comprendre l’évolution de son art. Elle met en évidence le rôle fondamental du maître dans la peinture vénitienne et européenne de la fin du XVe siècle. Une ascension exceptionnelle Rien dans ses origines ne prédestine le jeune Giovanni Battista Cima à devenir un célèbre artiste de Venise. Il n’y est pas né, mais a grandi dans l’arrière-pays, dans une petite ville nommée Conegliano, située au pied du massif montagneux des Dolomites. Son père est un entrepreneur du textile, la famille est donc aisée et le peintre reçoit une excellente éducation. C’est donc un destin hors du commun qui attend Cima à Venise : il parvient vite à s’imposer comme un maître réputé, malgré la concurrence qui fait rage. Aux côtés de Giovanni Bellini (1438/1440-1516) et de Vittore Carpaccio (1460-1526), Cima compte parmi les grands peintres vénitiens. Alors qu’à la fin du XVe siècle, la ville est l’un des pôles les plus brillants de la Renaissance italienne, sa peinture y est appréciée et recherchée par une clientèle exigeante. Un art maîtrisé Cima doit d’abord sa réussite à la perfection de son art, fondé sur la minutie du dessin, à sa maîtrise de la peinture à l’huile (technique alors relativement nouvelle), ainsi qu’à l’intensité de sa palette de couleurs. Sa virtuosité lui permet une précision exceptionnelle dans la représentation des détails : la ciselure d’un bijou, la texture chatoyante d’une draperie… Mais c’est surtout la manière saisissante avec laquelle il dépeint les visages, les expressions et les regards, souvent mélancoliques, qui confère à ses peintures une profonde humanité. Cima da Conegliano Maître de la Renaissance vénitienne 5 avril – 15 juillet 2012 Musée du Luxembourg 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris www.museeduluxembourg.fr Cette exposition est organisée par la Réunion des musées nationaux - Grand Palais en collaboration avec Artematica Cima, Vierge à l’enfant avec Saint Michel archange et Saint André Apôtre (détail), vers 1496-1498, huile sur bois, 194 x 134 cm, Italie, Parme, Galleria Nazionale, avec l’aimable autorisation du Ministero per i Beni e le Attività Culturali-Galleria Nazionale di Parma, © Archives Alinari, Florence, Dist. service presse Réunion des musées nationaux - Grand Palais / Georges Tatge Cima da Conegliano 2 Un peintre à l’écoute de son temps La réussite de Cima réside aussi dans sa réceptivité aux idées nouvelles et dans son extraordinaire capacité d’assimilation. Il fait ses premières armes dans le sillage des peintres Antonello de Messine (1430-1479) et Giovanni Bellini. Plus tard il propose à son tour de nouveaux modèles auxquels Bellini ou Albrecht Dürer (1471-1528) ne seront pas insensibles. Les maîtres de la génération suivante, tels que Lorenzo Lotto (1480-1556) ou Titien (1490-1576), y puiseront des idées pour leurs propres compositions. A l'apogée de sa carrière, Cima influence la peinture tonale de Giorgione et va être le maître de la génération de Lorenzo Lotto, Titien et Sebastiano del Piombo. Ce sont ainsi plusieurs générations d’artistes qui, autour de Cima, n’auront cessé de dialoguer entre elles. Un souffle nouveau Dans sa peinture, Cima explore des effets de composition inédits, en mêlant la nature et l’architecture. Il introduit des asymétries et des échappées insolites, ménage des ouvertures surprenantes. Partout transparaît son amour des vastes espaces, exaltés par la lumière, encadrés de montagnes et de collines, qui évoquent les reliefs de sa région natale. Il donne ainsi un souffle nouveau à la peinture de paysage. Nul autre avant Cima, n’a su peindre la Vénétie avec une telle poésie. L’exposition Cima da Conegliano, maître de la Renaissance vénitienne réunit des œuvres exceptionnelles, dont de grands tableaux d’autel, qui pour la première fois sont présentés hors de l’Italie. Ainsi, elle permet de découvrir l’œuvre d’un artiste en phase avec son temps et de porter un nouveau regard sur la prestigieuse histoire de Venise. ………………………… commissaire : Giovanni Carlo Federico Villa, professeur en histoire de l’art moderne et en muséologie, Université de Bergame scénographie : Jean-Julien Simonot ………………………… contacts presse : Réunion des musées nationaux - Grand Palais 254 – 256 rue de Bercy 75577 Paris cedex 12 Florence Le Moing 01 40 13 47 62 florence.lemoing@rmngp.fr Julie Debout 01 40 13 41 36 julie.debout@rmngp.fr publication : catalogue de l’exposition : 24,5 x 29 cm, 232 pages, broché à rabats, 250 illustrations, 39 € Editions de la Réunion des musées nationaux - Grand Palais, Paris, 2012 ouverture : tous les jours de 10h à 19h30, nocturne le vendredi jusqu’à 22h. tarifs : 11 €, TR 7.5 € Billet famille (2 adultes + 2 enfants entre 13 et 25 ans) 29.5 € réservations ouvertes sur : www.museeduluxembourg.fr accès : M° St Sulpice ou Mabillon, Rer B : Luxembourg Bus : 58 ; 84 ; 89 ; arrêt Musée du Luxembourg / Sénat renseignements et réservations sur www.museeduluxembourg.fr Cima da Conegliano 3 communiqué de presse p. 1 press release p. 4 comunicato p. 6 Giovanni Battista Cima da Conegliano p. 8 quelques citations à propos de Cima p. 10 Venise en 1500 : Vue perspective de la ville de Venise de Jacopo de’Barbari p. 11 le prêt exceptionnel du Duomo de Conegliano p. 13 liste des œuvres exposées p. 14 quelques notices d’œuvres p. 17 catalogue de l’exposition p. 22 autres publications autour de l’exposition p. 23 la scénographie p. 25 le commissaire de l’exposition, Giovanni Carlo Federico Villa p. 27 programmation culturelle (provisoire, susceptible de modifications) p. 29 informations pratiques p. 32 liste des visuels disponibles pour la presse p. 33 le Musée du Luxembourg p. 41 partenaires medias p. 42 sommaire Cima da Conegliano 4 press release Giovanni Battista Cima (1459-1460/1517-1518) born in a small town in Venetia, is one of the leading representatives of Venetian painting in the late 15th and early 16th century. In contact with the greatest artists in Venice, he developed a refined style and perfect technique which distinguish him from all others. His deftly balanced compositions glow with colour and are set in poetic landscapes inspired by his native land. Through more than thirty works, the exhibition traces the chronology of Cima da Conegliano’s career and the evolution in his art. It brings out the fundamental role he played in Venetian and European painting in the late fifteenth century. Rise to Fame Nothing in his background predestined Giovanni Battista Cima to fame in Venice. He was not born there, but grew up in the hinterland, in a small town called Conegliano at the foot of the Dolomites. His father was a textile manufacturer so the family was comfortably off and the boy received an excellent education. But an extraordinary destiny awaited Cima in Venice: he quickly made his name as an excellent master, despite fierce competition. Along with Giovanni Bellini (1438-40/1516) and Vittore Carpaccio (1460-1526), Cima is regarded as one of the great Venetian painters. In the late 15th century, when the city was one of the most brilliant centres of the Italian Renaissance, his painting was appreciated there and sought after by a discerning clientele. Great Mastery Cima owes his success to the perfection of his art, based on meticulous drawing and his mastery of oil painting (a relatively new technique at the time), as well as the intensity of his palette. His virtuosity gave him exceptional precision in the representation of details: fine work on a piece of jewellery, the shimmering texture of drapery. But it was above all his striking way of depicting faces, expressions and an often melancholic gaze, which make his paintings so deeply human. A Painter in Phase with His Time Cima’s success was also due to his receptiveness to new ideas and his extraordinary powers of assimilation. He started his career in the footsteps of Antonello da Messina (1430-1479) and Giovanni Cima da Conegliano Master of the Venetian Renaissance 5 April – 15 July 2012 Musée du Luxembourg 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris www.museeduluxembourg.fr An exhibition organised by the Réunion des musées nationaux -Grand Palais with Artematica Cima, Virgin and Child with St Michael and St Andrew (detail), circa 1496-1498, oil on panel, 194 x 134 cm, Italy, Parma, Galleria Nazionale, courtesy of the Ministero per i Beni e le Attività Culturali-Galleria Nazionale di Parma, © Archives Alinari, Florence, Dist. service presse Réunion des musées nationaux -Grand Palais / Georges Tatge Cima da Conegliano 5 Bellini. Later he proposed new models to which artists such as Bellini or Albrecht Dürer (1471-1528) were receptive. The masters of the following generation, such as Lorenzo Lotto (1480-1556) or Titian (1490-1576), found ideas in them for their own compositions. At uploads/s3/ cima-da-conegliano-dossier-de-presse 1 .pdf

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