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Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/lamusiquechinoisOOIalo LES MUSICIENS CÉLÈBRES LA MUSIQUE CHINOISE A LA MÊME LIBRAIRIE LES MUSICIENS CÉLÈBRES COLLECTION d' EN SEIGN EMEN T ET DE VULGARISATION Placée sous le Haut Patronage de l'Administration des Beaux-Arts. Fondée par Élie POIRÉE Directeur : M. André PIRRO Professeur à la Sorbonne. Chaque volume de format irv-8 (21 X |4) contient 128 pages et 12 planches hors texte Auber, par Ch. Malherbe. Bach, par Th. Gérold Beethoven, par Vincent d'Indï. Berlioz, par Arthur Coquard. Bizet, par Henry Gauthiur-Villars. Boïeldieu, par Lucien Acgé de Lassos. César Franck, par Maurice Emmanlkl. Chopin, par Élie Poibée. Clavecinistes (Les), par André Pirro. Couperin, par A. Tkssier. Félicien David, par René Brancour. Debussy, par Charles Kûecbi.in. Ulinka, par M.-D. Galvocoressi. Gluck, par Jean d'Udine. Gounod, par P.-L. Hillemacher. Grétry, par Henri de Cdrzon. Haendel, par Michel Brenet. Hérold, par Arthur Podgm. Lalo, par Georges Servières. Liszt, par M.-D. Galvocoressi. Lully, par Henri Prdnières. Luthistes (Les), par Lionel de la Lau- RENC1E. Massenet, par Charles Bouvet. Méhul, par René Brancour. Mendelssohn, par P. de Stcecklin. Meyerbeer, par Henri de Curzon. Mozart, par Camille Bellaigue. Musique Chinoise (La), par L. La LOÏ. Musique Grégorienne (La), par Dom Augustin Gatard. Musique militaire (La), par Michel Bbenet. Musique des Troubadours (La), par Jean Beck. Offenbach, par René Brancour. Organistes (Les), par Félix Raugel. Paganini, par J.-G. Prod'homue. Palestrina, par Félix Raugel. Primitifs de la Musique française (Les), par Aiuédée Gastoué. Rameau, par Lionel de la Laurencib. Reyer, par Adolphe Jclliem. Rossini, par Lionel Dauriac. Schubert, par L.-A. Bourgault-Ducod- dray. Schumann, par Camille Macglair. Smetana, par J. Tiersot. Verdi, par Camille Bellaigde. Violonistes (Les), par M. Pincherib. Weber, par Georges Servières. Histoire de la Langue Musicale, par Maurice Emmanuel. 2 vol. in-S" avec 68:i exemples musicaux ... 80 fr. (Ouvrage couronné par l'Institut.) Histoire des Instruments de Musique, par René Brancour. 1 vol. in-8», 16 planches hors texte 25 fr. ( Ouvrage couronné par l'Académie française.) Le Ballet de Cour en France avant Ben- serade et Lully, par Henry Prunières. 1 vol. in-S", 16 pi. hors texte, nom- breuses notations musicales . 15 tr. [Ouvrage couronné par l'Institut.) La Vie intérieure de Schumann, par Robert Pi Qu'est-ce que la musique, par Jean d'Udine. Qu'est-ce quela Danse, parJean d'Udine. 1 vol. in-8°. 16 planches hors leitf. Prix 15 tr. Wagner, par Elie Poibéb. 1 vol. in-8°, 16 planches hors texte ... 20 Ir. Essais de Technique et d'Esthétique Musicales. Le Discours musical. Son principe. Ses formes expressives. Précédé d'une élude sur Les Maîtres Chanteurs de Wagner, par E. Poirée. 1 vol. in-8, 650 notations musicales. Prix 30 fr. TROU. 1 vol. in-8, 8 pi. hors texte. 20 fr. 1 vol. in-8, 16 pi. hors texte. . . 15 fr. LES MUSICIENS CÉLÈBRES LA Musique Chinoise LOUIS LALOY ETUDE CRITIQUE ILLUSTRÉE DE DOUZE REPRODUCTIONS HORS TEXTE m PARIS LIBRAIRIE RENOUARD HENRI LAURENS, ÉDITEUR 6, RUE DE TOURNON (vi') Tous droits de traduction, de reproduction réservés pour tous pays ^,j^QpTO^ .Vi Jj ,C\\ LA MUSIQUE CHINOISE I LES SOURCES La Chine, encore aujourd'hui, regarde les autres pays de TExtrême-Orient, Annam, Japon et Corée, comme ses tributaires ; et ce n'est là une fiction que dans l'ordre politique : ces empires, aujourd'hui indé- pendants ou tombés sous une tutelle étrangère, ne lui rendent plus hommage, mais ils lui doivent encore un respect filial ; car c'est d'elle qu'ils ont reçu la civilisa- tion. Elle leur a enseigné les règles de la morale, celles des arts, les principes du droit et de l'administration. Le bouddhisme lui-même, qui vient de flnde, n'a passé jusqu'à eux que sous sa forme chinoise. Et c'est la Chine encore qui leur a appris à écrire, donc à penser, car ses caractères idéographiques sont des mots, non des signes qui représentent des sons, comme les lettres de notre alphabet : dans toute l'Asie orientale, ceux qui savent lire, lisent en chinois. L'Empire du Milieu est le maître vénérable des peuples qui l'entourent. Ce sont les élèves que nous avons connus et appré- 6 LA. MUSIQUE CHINOISE ciés d'abord. Pendant tout le xix* siècle, le Japon seul fut à la mode ; aujourd'hui nous découvrons enfin la Chine, et nous apprenons à distinguer sa simplicité souveraine de la recherche japonaise. Ce qui est vrai des bronzes, des porcelaines, des ivoires, des jades, des panneaux peints, des poèmes et des ouvrages de philosophie, ne l'est pas moins de la musique. Celle des Japonais raffine avec subtilité sur la musique chi- noise ; celle des Annamites n'en est qu'un écho qui se perd. Chez les uns et les autres, cet art est abandonné aux hasards, heureux ou malheureux, de la pratique. Seuls les Chinois en ont fait la théorie ; seuls ils en ont étudié les lois et les effets. D'où ce grand avantage pour nous, que nous ne sommes plus seulement en pré- sence d'instruments et de notes, mais d'un système qui établit la relation de ces notes entre elles, et, ce qui est plus précieux encore, de commentaires qui nous indi- quent le sens et l'emploi des mélodies qu'elles forment. Ce sont ces derniers témoignages qui doivent être recueillis en premier lieu ; une fois connu l'esprit de la musique chinoise, ni son système n'offrira plus rien d'aride, ni ses productions ne risqueront de rebuter ; sans doute, faute de l'éducation nécessaire, on ne re- trouvera pas d'emblée, à les entendre, les impressions mêmes de ceux à qui elles se destinent; du moins on aura l'idée de ces impressions ; et peut-être, avec un peu d'application et d'exercice, gagnera-t-on quelque chose de plus que l'idée. De même, le connaisseur en œuvres d'art commence par comprendre, et finit par LA MUSIQUE CHINOISE 7 sentir l'austère pureté d'un vase rituel, le néant philo- sophique de Lào-tzëu, la pitié de Kouân-Yïn. Le premier ouvrage qui ait informé l'Europe de la musique chinoise a paru sous ce titre : Métnoires sur la musique des Chinois tant anciens que 7nodernes, par M. Amiot, missionnaire à Pékin. Paris, 4776 (VP volume des Mémoires concernant les Chinois). C'est un ouvrage précieux, aujourd'hui encore, à condition que l'on discute, un peu plus sévèrement que le Révérend Père, les autorités auxquelles il s'est lié : ce sont le traité de Tsâï-yù Liû-liù ts'ing yi (1596) et la vaste compilation entreprise sur l'ordre de K"âng-hï avec ce titre : Liû-liù tchéng yi (1714-1778). Les enseignements du P. Amiot ont été démarqués par Fétis, mais ont inspiré à Adrirn de la Fage des considérations fort jurlicieuses, en son livre : Histoire générale de la musique et de la danse (Paris, 1844). Des faits nouveaux n'ont été apportés à notre con- naissance qu'à la fin du xix^ siècle, par ces travaux : Chinese music, dans le catalogue de l'Exposition uni- verselle de Londres en 1884. Londres, Glowes and son, 1884. Plusieurs airs notés. J. A. VON Aalst. Chinese music. Chang-Haï, Kelly and Walsh ; Londres, King and son, 1884. Succinct, mais précis. Plusieurs airs notés avec leur texte. A. C. Moule. Chinese miisical instruments, dans le Journal of the North-China branch of the Royal Asia- tic Society^ XXXIX (1908). Dénombrement complet de 9 LA MUSIQUE CHINOISE tous les instruments usités dans l'Empire, avec leurs noms, leur accord et leur emploi. On a utilisé, pour le présent livre, outre ces ouvrages, les suivants : Siîi Tslng-chàn k'iii poù [Méthode de luth). Recueil, d'airs notés avec préface et commentaires, 1673. Kîn hiô joû mênn [Introduction à tétude du luth), 188i. Wân chéou k'iû ko yô [Chants du palais iînpérial). Paroles et musique, 1791. Nàchoûîng wdng tsi [Recueil de chansons populaires). Paroles et musique, 1792. Eûl yà [Encyclopédie) . Edition de 1897. Li kî [Mémorial des rites). Texte conforme à l'édition donnée'sous K'âng-Hï. Sêu-mà Tsiên cheù kî [Mémoires historiques) . Texte conforme à l'édition donnée sous K'iên-lông. Sei7 Chou (les quatre livres classiques). Texte correct, avec le commentaire de Tchoû-hî. Voue ngeôu [Chansons cantônaises). Texte sans musique, 1828. Le Mémorial des rites et les Quatre livres ont été traduits à plusieurs reprises dans les langues euro- péennes. Les Mémoires historiques de Se-7na Ts'ien vien- nent de l'être, sous ce titre : Les Mémoires historiques de Se-?na Ts'ien, traduits et annotés par Edouard Chavannes, professeur au Col- lège de France. Les trois premiers volumes parus ; Paris, Leroux, 1897-99. Cette traduction accompagnée CORTEGE RELIGIEUX [Images et éloges des Immortels, musée Cernuschi.) LA MUSIQUK CHINOISE H d'importants commentaires est un monument de science et de critique, et l'auteur du présent livre lui est redevable de beaucoup. .Les chansons cantonaises ont été traduites aussi : Cafitonese love songs, translated with introduction and notes by Cecil Clementi, M. A. ; Oxford, Claren- don Press, 1904. C'est une fort belle édition, avec intro- duction, texte, traduction, notes et lexique. Par son secours, aucune obscurité ne subsiste en ces poèmes dont le dialecte n'est pas sans difficultés. II LA DOCTRI NE C'est le Li ki, ou Mémorial des rites, qui expose la doctrine officielle de la Chine uploads/s3/ la-musique-chinoise-par-louis-laloy-pdf.pdf
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- Publié le Jul 18, 2021
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- Langue French
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