Charles Gounod et Jean Goujon 2 comments Quel serait le point commun possible e

Charles Gounod et Jean Goujon 2 comments Quel serait le point commun possible entre Gounod et Goujon ? Une question de » gou » bien sûr, lol ! Le lien entre le sculpteur de la Renaissance française Jean Goujon ( 1510-1566) et le compositeur du XIXème siècle Charles Gounod ( 1818-1893 ) est, outre le fait que leurs noms figurent sur la même page du dictionnaire, le peintre Pierre-Auguste Renoir. Un hasard m’a plongée dans ce livre : Au mois de juin, le club de lecture du forum des FAF avait pour thème « art et littérature » et j’avais proposé le livre de Jean Renoir. Je me passionne pour les biographies d’artistes, surtout si elles sont écrites par un proche contemporain de l’artiste, ou mieux encore, s’il s’agit de leurs mémoires. Moins il y a d’intermédiaires, plus on se rapproche de la vérité concernant cet artiste! Quand un grand cinéaste raconte la vie d’un grand peintre, l’ouvrage est absolument délicieux ! Jean Renoir devait à ses blessures de guerre en 1915 l’occasion de recueillir pendant sa convalescence les souvenirs de son papa qui mourut quatre ans plus tard. Pierre-Auguste Renoir ( 1841-1919 ) avait une bonne oreille et une très belle voix ! Très fort en solfège étant jeune garçon, il entra dans la chorale de l’église Saint Eustache à Paris, dont le maître de chapelle était un jeune compositeur encore inconnu du nom de Charles Gounod. Gounod se prit de passion pour Renoir, il lui donna des places pour toute sa famille pour l’Opéra qui n’était pas encore reconstruit par Garnier. Mais le côté clinquant, théâtral, superficiel de l’opéra découragea Renoir qui renonça à devenir ténor. Le jeune Renoir dessinait aussi très bien. Mais sa famille d’origine modeste ne pouvait guère lui fournir du papier. Son père, Léonard, était tailleur, et Pierre-Auguste prenait les craies paternelles pour dessiner au sol. Le papa bronchait un peu pour ses craies mais admirait les dessins de son fils, et sa maman lui offrit des cahiers et crayons pour l’encourager dans cette voie artistique. Léonard, le grand-père de Jean Renoir : Renoir, Léonard Renoir, The Saint Louis art museum, Saint Louis, Missouri Voir la page du musée. Quand il dut entrer dans la vie active, il entra comme peintre dans l’atelier d’un fabriquant de porcelaines à Paris, ce fut la grande fierté chauvine de son père, car la famille était originaire de Limoges, ville qu’elle quitta en 1845, quand Pierre-Auguste avait quatre ans, pour venir s’installer dans le quartier populaire du Louvre, composé de baraquements qui disparurent une dizaine d’années plus tard. Renoir aimait ce métier et le fit si bien que la clientèle le réclamait sans cesse. Il peignit au milieu d’assiettes à dessert le profil de Marie-Antoinette des centaines de fois. Si dans une brocante, vous trouvez l’effigie de la reine sur une assiette, attention, c’est peut-être un Renoir ! Le jeune Renoir allait souvent au Louvre et admirait tout particulièrement l’art de Watteau, Boucher et Fragonard. On ne s’en étonne pas ! Et Jean Goujon dans tout ça ? Renoir, alors qu’il était jeune ouvrier à l’atelier de porcelaine, terme qu’il affectionnera toujours, – il détestait le mot » artiste » , trop prétentieux, et se déclarait , même au sommet de son art, simple » ouvrier de la peinture » – avait découvert la fontaine des Innocents à Paris avec grand intérêt. La voici : \ sculptée par Jean Goujon et Pierre Lescot Lire ici la page instructive d’Insecula. Renoir vint avec un carnet et un crayon au pied de la fontaine, pour dessiner les bas- reliefs de Goujon qui pourraient lui servir de modèles pour ses assiettes de porcelaine. Il distingua aussitôt la qualité des sculptures de Goujon. » Ces femmes sont à peu près les mêmes. Des belles filles avec un corps agréable ; sans doute la femme ou la petite amie du sculpteur. Pourquoi celles de Jean Goujon son-elles plus excitantes que celles de Pierre Lescot ? Pourquoi est- ce que je peux rester des heures à contempler les premières alors que les autres m’ennuient au bout d’un instant ? » Renoir concluait : » Si on connaissait la réponse, ça serait trop commode . « Extrait du livre de Jean Renoir ( paru en 1962 ) Un peu plus tard, la mécanisation, qui imprimait en série les motifs, rendit inutile son travail à l’atelier de porcelaine, et il se mit à décorer les murs de différents cafés et restaurants dans Paris. Ses amis et son beau-frère lui conseillèrent fortement d’entrer dans une école de peinture, et lui recommandèrent unanimement l’atelier Gleyre, l’un des plus cotés de la capitale. Renoir avait une philosophie, celle du bouchon ! Le bouchon jeté à l’eau flotte et se laisse porter sur le cours d’eau. Renoir se laissait porter par le cours des évènements. Et il eut la chance de sa vie à la loterie ! Il avait tiré le bon numéro . A l’époque, les garçons devaient effectuer sept ans de service militaire, mais un tirage au sort leur permettait de tomber sur le numéro gagnant qui les exemptait de service. Au lieu de faire son service militaire, Renoir se fit chez Gleyre un ami précieux, Bazille, peintre issu d’un milieu bourgeois très aisé, qui l’introduisit dans le monde particulier des peintres et des Parisiens. Je m’arrête, mais je pourrais continuer longtemps, la vie de Renoir est un roman ! A lire absolument ! Peinture @ 6:04 , juillet 8, 2008 2 comments 1. On voit que vous avez retrouver le calme, les eaux se sont retirer… Et vous pouvez travailler à votre aise. article super. C. comment by Colette — 09/07/2008 @ 09:49 2. Eh non, chère Colette, je n’ai pas retrouvé le calme à la maison, c’est affreux … mon mari a eu un malaise au milieu de la nuit d’avant hier, j’ai voulu appeler le médecin, mais le téléphone était en panne ! Panique ! Je vais réveiller mon fils pour qu’il appelle avec son portable. Les pompiers sont arrivés, mon homme est parti aux urgences à l’hôpital … ce n’était heureusement pas un problème cardiaque. Une sévère intoxication alimentaire apparemment. Mais nous sommes tous en forme à la maison, il est le seul à être malade, bizarre. Il est revenu à la maison, mais ne tient pas debout, je dois le soutenir jusqu’aux toilettes … et nous avons les trois petits enfants à la maison que je dois occuper ! J’arrive à m’évader deux heures sur l’ordinateur, cela me fait un bien fou, me détend, si je ne pouvais pas bloguer, je deviendrais fada ! Ainsi, je n’ai guère de temps pour commenter les blogues des amis en ce moment, pardon, j’espère que tout va rentrer dans l’ordre bientôt ! uploads/s3/ charles-gounod-et-jean-goujon.pdf

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