ho-fo : n ° 0 hors-formule : numéro zéro un mémoire de recherche de raphaël pet
ho-fo : n ° 0 hors-formule : numéro zéro un mémoire de recherche de raphaël petitprez Sommaire Hors-d’œuvre Naissance Schéma-Systema Thérapeute-Lune-Madrigals Je-Objet Cité-Galaxy Whole-Philosophes Maison-Hommage Fido-Merzbild Élevage-Gorgo Harmonies-Orage Melancholia-Coin Montagne Between-G-Kopf-Warrior Alimentation-Cathédrale-Marie Là-Paysage Felix-Torse Large Commencer p. 13 p. 15 p. 16-17 p. 18-19 p. 20-21 p. 22-23 p. 24-25 p. 26-27 p. 28-29 p. 30-31 p. 32-33 p. 34-35 p. 36-37 p. 38-39 p. 40-41 p. 42-43 p. 44-45 p. 46-47 p. 49 Plat de persistance Introduction Une expérience esthétique anti-esthétisante Critique de l’analyse sémiotique et du jugement esthétique pour « circonscrire » un objet d’art Différentes conceptions de l’expérience esthétique L’art n’a pas le privilège absolu L’expérience de l’art comme paradigme cognitif Chaosmos SHEBAM ! POW ! BLOP ! WI[t]Z ! Artiste/architecte ou le complexe d’Eupalinos Relier toutes les choses du monde (Kurt Schwitters) La forme ne suit pas la fonction, la fonction suit la vision, la vision suit la réalité (Frederick Kiesler) L’analogie comme obsession silencieuse (Aldo Rossi) Crise de cryptomnésie (Étienne-Martin) Figures Dematerialization Zen hystérique Improvisation et pensée historico-spéculative Dessert compris ? Décomposer le processus créatif en ses strates temporelles Un Duchamp-interlude : pic et dilatation Spectres et greffons Reliefs et recettes Hors-Formule n°bienvenue Prélude toujours (le même air de pipeau) L’image des trois bureaux de Muñoz Hors-Formule n°démiurge Le con-sceptre Que ça soit dans ma tête ! Hors-Formule n°langage Texte/Image Piste du temps Petits pas d’intention Un jour, je me suis levé Tête-Transformation-Destruction-Apparition- Équilibre‑Explosion Comme des Monuments-Morceaux Compte-rendu du bilan du 2 février 2012 Numéro zéro = espace/temps juste avant de poser la première brique (le précurseur sombre) Système : définitions Hors-Formule n°quantique Quand j’étais petit... le moi quantisé Liste-Rétention : désarticulé avenir Bibliographie Table des figures p. 57 p .59 p. 62 p. 62 p. 67 p. 70 p. 71 p. 72 p. 77 p. 84 p. 85 p. 87 p. 89 p. 92 p. 94 p. 94 p. 96 p. 96 p. 101 p. 103 p. 103 p. 107 p. 113 p. 115 p. 115 p. 116 p. 118 p. 118 p. 121 p. 123 p. 123 p. 126 p. 126 p. 127 p. 127 p. 127 p. 128 p. 130 p. 130 p. 132 p. 132 p. 133 p. 137 p. 145 1. Élaïs Petitprez, 5 ans, Sans titre, 2012 (détail) « [...] das Dasein ist rund, l’être est rond. » (Gaston Bachelard, La Poétique de l’espace) H o r s - d ’ œ u v r e « Baudelaire ne cesse de parler d’écho, d’entendre des échos, de filer des échos comme on le fait des métaphores. Il est peuplé d’échos, qu’il traduit et retraduit. Baudelaire est une écholalie. Autrement dit aussi, dans tout ce système des échos, dans leur écoute attentive, Baudelaire cherche son propre écho. Il cherche à s’entendre, en premier lieu – et c’est très rigoureusement ce qu’il entend en Wagner –, à s’appeler en subjectivité. Puis, de la confusion, voire de la démence écholalique d’une cacophonie, Baudelaire va amener de son oreille jusqu’à sa langue, enfin à son écriture, un phrasé de l’œuvre est un phrasé de lui-même. Écholalie, donc, encore et toujours, quoiqu’en subjectivité. » (André Hirt, L’Écholalie) 2. Frida Kahlo, Ma naissance, 1932 (détail), huile sur métal, 30,5 x 35 cm, coll. part., États-Unis 17 4. Carl Gustav Jung, Systema Munditotius, 1916 (détail), détrempe sur parchemin, 30 x 24 cm, coll. part. 16 3. Kostas Axelos, Schéma non schématique et cercle problématiquement circulaire du jeu de l’errance, de « cela», saisi à travers ses constellations et son itinérance, nos itinéraire et nos réitération, in Kostas Axelos Le Jeu du monde, Éditions de Minuit, Paris, 1969, p. 218-219 19 7. Moondog (Louis Thomas Hardin), en-tête de la partition des Moondog Madrigals, 1969 18 5. René Magritte, Le Thérapeute, 1962, gouache sur papier, 35,5 x 27,5 cm, Musée Magritte, Bruxelles 6. La Lune, Tarot de Marseille 21 8. Alberto Giacometti, L’Objet invisible, 1934-1935 (détail), fonte en 1954, chef modèle, bronze et plâtre enduit d’un isolant pour le moulage en huit parties, 153 x 29 x 26 cm « Je les vois encore, debout dans le passage, les mains comme stupidement, irrémédiablement vides, pleurant ils ne savaient pourquoi, à moins que ce ne fût parce qu’ils se voyaient privés de quelque chose qu’ils n’avaient jamais possédé. Ils ne savaient plus où ils étaient ; ils avaient ce sentiment de privation, joint à la vague, très, très vague conscience qu’une grande occasion, en quelque sorte, s’était offerte à eux, qu’ils n’avaient pas eu la force ou l’imagination de saisir. C’est cela que je voyais dans le vide stupide de leurs mains qu’ils agitaient ; c’était un geste plus pénible à voir que tout ce qu’on peut imaginer. Geste qui donna le sentiment de l’horrible insuffisance du monde face à la vérité. Ce sentiment de la stupidité des liens du sang, et de l’amour s’il n’est imbu de spiritualité. » (Henry Miller, Tropique du Capricorne) 20 23 10. Frederick Kiesler, Galaxy, 1947-1948, base refaite en 1951, bois et corde, 363,2 x 421,6 x 434,3 cm 22 9. Aldo Rossi, La Cité analogue, 1976, impression monochromatique, 200 x 200 cm 25 « Les philosophes ont généralement abouti à impliquer notre existence dans cette notion [du Monde], et elle dans la nôtre même ; mais ils ne vont guère au- delà, car l’on sait qu’ils ont à faire de débattre ce qu’y virent leurs prédécesseurs, bien plus que d’y regarder en personne. Les savants et les artistes en ont diversement joui, et les uns ont fini par mesurer, puis construire ; et les autres par construire comme s’ils avaient mesuré. Tout ce qu’ils ont fait se replace de soi-même dans le milieu et y prend part, le continuant par de nouvelles formes données aux matériaux qui le constituent. Mais avant d’abstraire et de bâtir, on observe : la personnalité des sens, leur docilité différente, décide et trie parmi les qualités proposées en masse celles qui seront retenues et développées par l’individu. La constatation est d’abord subie, presque sans pensée, avec le sentiment de se laisser emplir et celui d’une circulation lente et comme heureuse : il arrive qu’on s’y intéresse et qu’on donne aux choses qui étaient fermées, irréductibles, d’autres valeurs ; on y ajoute, on se plaît davantage à des points particuliers, on se les exprime et il se produit comme la restitution d’une énergie que les sens auraient reçue ; bientôt elle déformera le site à son tour, y employant la pensée réfléchie d’une personne. » (Paul Valéry, Introduction à la méthode de Léonard de Vinci) 11. Martin Creed, Work N° 300, the whole world + the work = the whole world, 2003, technique mixte, 500 x 2350 cm 24 27 13. Étienne-Martin, L’Hommage à Lovercraft, 1951-1956, plâtre, hauteur 350 cm 26 12. Richard Greaves, La Maison des filles (façade sud), 1989, cabane faisant partie d’un ensemble architectural situé en forêt de Beauce, au Québec. Photographie Mario del Curto 29 14. Kurt Schwitters, Merzbild mit Wurzelholz, 1944-1945, technique mixte, 35 x 27,5 cm, Londres, Marlborough International Fine Art « Fido, le chien savant d’Apostrophe, définit la Continuité conceptuelle, par la formule “The crux of the biscuit is the apostrophe”. En d’autres termes : “Le nœud du problème est ce qui ne ce voit pas.” [...] Ce qui est en jeu, c’est ce mécanisme secret que Zappa définit comme “la base consciente et contrôlée de la production du groupe”, la “macrostructure” invisible qui fonde la démarche et détermine la forme. [...] Dans l’œuvre de Zappa, le plus petit élément peut être regardé comme le produit de “l’attention portée à chaque parole, mélodie, arrangement, improvisation, à l’enchaînement dans un album, au graphisme de la pochette, qui est une extension du matériau musical, au choix de ce qui est enregistré, publié, joué en concert, à la continuité ou la rupture d’un album à l’autre, etc., etc., etc. Tous ces aspects font partie de la Grande Structure, autrement appelée le Corps principal de l’œuvre, mais du fait de la chronologie dans l’exécution, lui donnent aussi une ‘forme’, au sens abstrait du terme”. [...] La Continuité conceptuelle offre un trait d’union entre “les événements- structures minutieusement agencés pour s’accommoder de la mécanique du destin”. Dans les jeux du hasard et de la destinée, elle trouve matière à contre- pieds, contretemps, contredanse. La devise : “N’importe quoi, n’importe quand, sans aucune raison” donne toute sa place à l’aléa dans la toile que tisse l’Araignée du Destin. Elle définit aussi la Continuité conceptuelle comme l’art total, qui englobe tout. One Size Fits All [...]. » (Dominique Jeunot citant et commentant Frank Zappa dans Zappa de Z à A, coécrit avec Guy Darol) 28 31 16. Peter Buggenhout, Gorgo #4, 2005, sang, pigment, métal, bois, papier et verre, 83 x 148 x 92 cm, vue de l’exposition « Shape of Things To Come », Saatchi Gallery, Londres, 2011 30 15. Marcel Duchamp, Élevage de poussière, 1920, photographie noir et blanc de Man Ray, 24 x 30,5 cm, Musée uploads/s3/ ho-fo-n-0-0-memoire-raphael-petitprez-2012.pdf
Documents similaires










-
83
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Aoû 06, 2021
- Catégorie Creative Arts / Ar...
- Langue French
- Taille du fichier 3.9677MB