OBTENIR LE DALF C2 - LIVRE 2 EXAMENS - © Pierre Babon 1 LIVRE 2 OBTENIR LE DALF

OBTENIR LE DALF C2 - LIVRE 2 EXAMENS - © Pierre Babon 1 LIVRE 2 OBTENIR LE DALF C2 - LIVRE 2 EXAMENS - © Pierre Babon 2 LIVRE 2. EXAMENS Table des matières Clique sur chaque examen pour aller à la page en question. Examen 1 (Page 3) Examen 2 (Page 10) Examen 3 (Page 17) Examen 4 (Page 25) Examen 5 (Page 32) Examen 6 (Page 40) OBTENIR LE DALF C2 - LIVRE 2 EXAMENS - © Pierre Babon 3 DALF C2 - Examen nº 1 Partie 1 COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ORALES - 50 points - Vous allez entendre deux fois un enregistrement sonore de 15 minutes environ. Vous écouterez une première fois l’enregistrement. Concentrez-vous sur le document. Vous êtes invité(e)s à prendre des notes ; Vous aurez ensuite 3 minutes de pause. Vous écouterez une seconde fois l’enregistrement. Vous aurez alors une heure pour préparer votre intervention. Cette intervention se fera en 3 parties : - présentation du document sonore ; - développement personnel à partir de la problématique exposée dans la consigne ; - débat avec le jury. L’usage de dictionnaires monolingues français/français est autorisé. 1. Monologue suivi : présentation du document Vous devez présenter, en 5 à 10 minutes environ, le contenu du document. Vous aurez soin de reprendre l’ensemble des informations et points de vue exprimés dans un ordre et selon une structure logique et efficace qui facilitera l’écoute pour le destinataire. 2. Monologue suivi : point de vue argumenté Lors d’une table ronde sur le travail au XXIe siècle, vous êtes invité(e), en tant que responsable des ressources humaines d’une grande entreprise, à prendre la parole sur le thème de la déconnexion des employés. Après avoir présenté les enjeux du problème, vous vous interrogez sur la pertinence à légiférer en la matière tout en proposant des pistes concrètes pour ménager les employés. Vous aurez soin de présenter, en une dizaine de minutes, idées et exemples pour étayer votre propos et d’organiser votre discours de manière élaborée et fluide avec une structure logique et efficace qui aidera le destinataire à remarquer les points importants. 3. Exercice en interaction : débat Dans cette partie, vous débattrez avec le jury. Vous serez amené(e) à défendre, nuancer, préciser votre point de vue et à réagir aux propos de votre interlocuteur. Vous ne disposez pas de temps de préparation pour cet exercice. OBTENIR LE DALF C2 - LIVRE 2 EXAMENS - © Pierre Babon 4 Partie 2 COMPRÉHENSION ET PRODUCTION ÉCRITES - 50 points - DOSSIER : L’ART CONTEMPORAIN EST-IL ENCORE DE L’ART ? Lisez les documents suivants. Document 1 « L’art n’a plus de frontières » Catherine Millet, fondatrice de la revue Art press, et engagée dans la défense de l'art contemporain depuis des décennies, parle de sa passion. L'art, dit-elle, « nous aide à vivre et à mourir ». Mais, ces derniers temps, il a tout de même bien changé. Interview. Les expositions d'art contemporain ressemblent souvent à de grands bazars. On a vraiment l'impression que tout est art aujourd'hui. Est-ce votre opinion? Oui, on peut avoir ce sentiment et c'est d'ailleurs la raison pour laquelle les néophytes se sentent généralement perdus. La première fois qu'ils mettent les pieds à la Foire internationale d'art contemporain, ils sont étonnés de la multiplicité des techniques et des supports, et cela d'autant plus que se mêlent parfois des créations qui ne semblent pas appartenir à la catégorie de l'art. Tel est bien le phénomène principal de ces dernières années : le champ artistique s'est étendu et s'est ouvert dans toutes sortes de directions. Les frontières de la création n'ont cessé d'être repoussées. Lorsque j'ai rédigé le premier éditorial d'Art press, il y a quarante ans, j'étais loin d'imaginer pareil phénomène. On vivait encore avec l'idée que l'art ne se référait qu'à lui-même, que les avant-gardes se succédaient les unes aux autres. L'art se résumait à des propositions formelles tellement arides qu'on ne pouvait guère aller plus loin. Il fallait donc, en quelque sorte, trouver un souffle. Et c'est ainsi que l'art s'est ouvert à de nouveaux horizons... Exactement. Le mouvement s'était engagé au début du XXe siècle, mais c'est dans la seconde moitié des années 1970 que la situation s'est renversée et que le champ artistique s'est modifié. Auparavant, il y avait eu, bien sûr, Marcel Duchamp, qui, en érigeant son porte-bouteilles et son urinoir au rang d'œuvres, avait bousculé la conception classique. Mais le plus important, à mes yeux, est le fait que les Occidentaux se sont intéressés à d'autres continents. On se souvient que Picasso aimait visiter le musée de l'Homme, qu'André Breton et ses amis surréalistes s'émerveillaient de ce qu'on appelait alors « l'art nègre ». Plus concrètement, quels ont été les effets de ces mouvements d'ouverture? Les regards se sont décloisonnés, ce qui a entraîné l'ouverture des frontières de l'art. Ce n'est pas un hasard si on a commencé à regarder l'art brut, art non culturel par excellence. Mais on s'est également intéressé aux graffitis. Cette forme d'expression a d'abord trouvé un accueil favorable aux Etats-Unis. Jean-Michel Basquiat et Keith Haring ont été repérés dans la rue, avant d'être récupérés par le marché et de voir leurs œuvres atteindre des niveaux de prix incroyables. L'art s'est donc approprié des domaines relevant de la culture populaire, mais comment expliquer l'intérêt pour les technologies? Les artistes s'emparent des moyens de leur temps, tout simplement. Les premiers à avoir utilisé la vidéo ont été les conceptuels ou les artistes du body art : ils l'utilisaient pour garder trace de leurs actions et de leurs performances. Je me souviens qu'on visionnait des heures de vidéos très ennuyeuses, et mal fichues, en espérant qu'un jour la technique serait maîtrisée, ce qui est le cas aujourd'hui. Mais ce qui me paraît le plus significatif est le fait que beaucoup de plasticiens développent aujourd'hui des pratiques multiples. Ils peuvent se servir des nouvelles OBTENIR LE DALF C2 - LIVRE 2 EXAMENS - © Pierre Babon 5 technologies tout en continuant à faire de la peinture, passer de l'un à l'autre, sans que cela pose le moindre problème. Encore une preuve de cette ouverture. Les plasticiens peuvent-ils encore continuer à s'emparer des formes d'expression les plus hétérogènes, à repousser sans cesse les limites ? Comment envisagez-vous l'avenir ? On peut se demander si le domaine de l'art est extensible à l'infini... Jusqu'où l'art peut-il s'étendre ? Je n'ai pas de réponse. Jusqu'à la dématérialisation, sans aucun doute, car certains plasticiens ne diffusent déjà plus leurs œuvres que par le biais d'Internet. De toute manière, puisque l'art, aujourd'hui, ne se nourrit plus de lui-même, il s'empare de son époque, du cinéma mais aussi de la bande dessinée, de la télévision, et il peut aussi puiser son inspiration dans les jeux vidéo ou dans Google Earth. Dans ce cas, il s'agit non seulement de récupérer des techniques, mais surtout de comprendre les enjeux : comment se modifie en profondeur le rapport de l'individu avec le monde. Ce qui est sûr, en tout cas, c'est qu'on traverse une période d'ouverture tous azimuts. Les créateurs ressemblent à de jeunes chiens qui courent dans tous les sens pour rattraper les balles que le monde global et les nouvelles technologies leur envoient. Mais je ne pense pas pour autant que le domaine de l'art soit extensible à l'infini. Il arrivera un moment où, passé l'excitation de la découverte, il faudra être plus sélectif. Mais que doit faire l'amateur d'art ? Comment peut-il s'y retrouver? En d'autres termes: comment juger? Les critères du goût classique ne fonctionnent pas. Et personne n'a encore écrit cette histoire élargie de l'art qui pourrait aider à se forger des outils d'appréciation. En ce qui me concerne, lorsque je suis pour la première fois confrontée à une pièce, je me demande d'abord si j'ai déjà vu quelque chose de similaire et, si la réponse est non, alors je me dis que je dois m'y intéresser. C'est en cela que je suis restée avant-gardiste. Je crois qu'une pensée nouvelle engendre des formes nouvelles. Selon moi, les œuvres ne sont pas seulement faites pour ravir les yeux, même s'il ne faut pas négliger cet aspect. Elles servent à nous bousculer, à nous amener à réfléchir, à interroger nos certitudes. D’après Annick Colonna-Cesari, www.lexpress.fr, 01.03.2014 Document 2 L’art comptant pour rien Pourquoi l'art contemporain est-il élitiste? D'abord parce qu'étant, pour le moins, d'une qualité variable, il a besoin, pour prospérer, d'en appeler à l'idée reçue que ce qui est inaccessible est nécessairement génial. Comment vendrait-on des rectangles marron sur carrés gris, une pastèque sur un piédestal et d'autres produits dont le minimalisme recouvre souvent la vacuité, sans parier sur le snobisme d'un spectateur qui, flatté d'en pressentir l'audace et le sens caché, excommunie les sceptiques comme un troupeau de réactionnaires, de grincheux et d'imbéciles? Ensuite, parce qu'il est individualiste. Et comment ne pas l'être quand on considère qu'il suffit de s'exprimer pour être un artiste? Réduit, comme dit Jean Clair, académicien atrabilaire, à « un idiotisme exprimant les uploads/s3/ livre-2-examens-dalf-c2.pdf

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