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N° 251 LE QUINZOMADAIRE DE TOUTES VOS SORTIES Marseille + Bouches-du-Rhône L’AG

N° 251 LE QUINZOMADAIRE DE TOUTES VOS SORTIES Marseille + Bouches-du-Rhône L’AGENDA COMPLET CINÉ * MUSIQUE * EXPOS THÉÂTRE * DANSE DU 11 AU 24 NOVEMBRE www.journalventilo.fr GRATUIT Une fraternité d’imaginaires circassiens escorte « À la poursuite du vent » - Cie. Rouge Eléa. à manger, à boire, à rêver... • A 20H30 (18H30 LE DIMANCHE) • ANCIENS ABATTOIRS, CHAPITEAU GARDENS, 17 BIS, BD LEDRU ROLLIN 13015 MARSEILLE • TARIFS : 7/12 € - RÉSERVATION : 04 91 09 83 66 • PRÉSENTÉ PAR : [théâtres acrobatiques [ G R O U P E M E N T D ' A R T I S T E S P O U R ET LE DÉV E L O P P E M E N T N O U V E L L E S LA R E C H E R C H E D U S P E C T A C L E DES ÉCRITURES Conception/réalisation : www.mkt-design.fr Ventilo bi-mensuel gratuit, culturel et citoyen. www.journalventilo.fr www.myspace.com/journal_ventilo Editeur : Association Aspiro Les ateliers du 28 - 28, rue Arago 13005 Marseille Rédaction : 04 91 58 28 39 ventiloredac@gmail.com Commercial : 04 91 58 16 84 ventilocommercial@gmail.com Fax : 04 91 58 07 43 Direction Laurent Centofanti • Rédaction et agenda Cynthia Cucchi, Bénédicte Jouve, Victor Léo, PLX, nas/ im, Jonathan Suissa • Direction artistique, production, webmaster Damien Bœuf | www.boeufdesign.fr • Res- ponsable commercial Laurent Jaïs • Ont collaboré à ce numéro Guillaume Arias, Nathalie Boisson, Yves Bouyx, Jean-Pascal Dal Colletto, Elodie Guida, Boris Henry, Frédé- ric Marty, Anne-Sophie Popon, Marika Nanquette-Quérette, Stéphane Sarrazin, Joanna Selvidès, Pascale Vella, Lionel Vicari, Emmanuel Vigne • Couverture Susanne Strass- mann • Conception site MeMpaKap.com • Impression et ﬂ ashage Panorama Offset, 169, chemin de Gibbes, 13014 Marseille • Dépôt légal : 21 mars 2003 ISSN-1632-708-X LES INFORMATIONS POUR L ’AGENDA DOIVENT NOUS PARVENIR LE LUNDI MATIN AU PLUS TARD ! MERCI STREET MARKETING • PROMOTION POUR TOUTES VOS DEMANDES DE DIFFUSION 06 18 78 44 60 - contact@watt4you.fr Couverture Susanne Strassmann www.documentsdartistes.org/strassmann Le mûr de Berlin 9 novembre 1989 : le petit Nicolas usait ses doigts sur le béton armé d’un mur en train de tomber. Jeune idéaliste de l’utopie libérale rêvant d’un monde débarrassé des barrières au libre marché, il ne pensait pas encore que vingt ans plus tard, jour pour jour, sa mémoire lui jouerait des tours. Tout excité de pouvoir raconter son expérience historique, à mi-mandat de son jeu présidentiel, il en a oublié que ce jour d’automne, il ne pouvait vraiment se trouver là. Le storytelling a ses limites. Le jeune militant RPR n’est en fait venu qu’en touriste, plusieurs jours après la chute, récupérer son bout de mur pour le mettre dans sa chambre. Aujourd’hui grand chef, il a pu mettre en pratique les idées de son temps. Deux ans et demi de pouvoir tendant dangereusement vers l’absolu ont posé les bases d’un profond changement. Fidèle à la thérapie de choc pensée dans les années 70 par une frange d’économistes nord-américains de l’école dite de Chicago, il applique méthodiquement la stratégie violente d’appauvrissement des budgets publics, déréglementation et privatisation appliquée en temps de crise. L’hexagone a su résister tant bien que mal jusque-là aux sirènes de la contre-révolution de droite, soucieux de préserver l’équilibre social issu d’après- guerre. Le credo plus ou moins afﬁ ché de notre cher dirigeant est donc aujourd’hui de défaire ce programme du Conseil national de la Résistance. Il avait abouti alors à la nationalisation des ressources naturelles, des assurances et des banques, à la création de la Sécurité Sociale et à l’afﬁ rmation de la liberté et de l’indépendance de la presse. Du bouclier ﬁ scal à la suppression de milliers de poste de professeurs, du juge d’instruction et de la privatisation d’EDF/GDF et bientôt de La Poste, le gouvernement s’en donne à cœur joie. A la veille de nouvelles élections, la recherche d’identité franchouillarde ressurgit de nulle part, là où elle aurait dû rester. Dans un documentaire sorti en salles le 4 novembre, Walter, retour en résistance, le réalisateur Gilles Perret redonne de la voix à ces vieux messieurs, héros de leurs temps pour s’être engagés. L’un d’eux nous dit que « résister, c’est garder sa capacité d’indignation ». Si l’identité française doit compter ses valeurs, en voilà une, toute fraîche. VICTOR LÉO ÉDITO Les Instants Vidéo Rassemblant cette 22e édition sous le signe de la multiplicité des propositions, les Instants ont choisi cette année d’éclater les points de vue et donc nos propres regards sur la matière ﬁ lmi- que. Notamment au travers des cours ﬁ lmés de Gilles Deleuze et de son université expérimentale (plutôt conﬁ dentiels jusque-là), des thèmes divers comme le territoire, le temps, la notion de limite, ou le corps sont abordés. Installations, performan- ces, ﬁ lms, interrogent le spectateur sur la notion de visibilité à Marseille, avant de repartir vers d’autres horizons. _JUSQU’AU 19/12 À MARSEILLE, MARTIGUES ET PORT-DE-BOUC / page 16 / Les Rencontres à l’Echelle Après la première étape de la création « mai- son », Arrêt)(Terra, tissant le joli portrait sub- jectif d’une mémoire à partager, et la projection du précieux Inland de Tariq Tegui, le festival de création contemporaine initié par les Bancs pu- blics se poursuit sur sa belle lancée via une pro- grammation dense et éclectique (théâtre, danse, performances, expos, cinéma…). L’occasion, pour cette cinquième édition, de créer une passerelle en- tre Marseille et Alger, en offrant aux artistes des deux rives de la Méditerranée l’opportunité de rencontres et de créations communes riches de promesses. _ JUSQU’AU 6/12 À MARSEILLE Marion Rampal « Own Virago » Elle ne se déﬁ nit ni comme une chanteuse de jazz, ni comme une chanteuse de rock, mais évolue quelque part entre ces deux idiomes. Elle consacre son projet le plus personnel à des ﬁ gures mythologiques féminines, mais laisse une grande liberté d’exécution à ses quatre mu- siciens… masculins. Elle n’est, pour l’instant, que la première signature du label afﬁ lié à la compagnie Nine Spirit, mais pourrait bien devenir une artiste d’envergure internationale. Elle, c’est Marion Rampal, qui fête la sortie de son premier album au Cri du Port : une (jeune) femme à part. _LE 19 AU CRI DU PORT / page 7 / Festival Image de Ville En marge des festivals régionaux, la manifes- tation aixoise se distingue par une utilisation de l’image (cinématographique, expérimentale, documentaire) servant un autre but que le ci- néma à proprement parler : la ville et le rapport que nous entretenons avec elle. Pour sa septième édition, Image de Ville se penche sur la vie urbaine nocturne à travers un panel de ﬁ lms (inégaux), qui serviront surtout de points d’ancrage à de nombreux et passionnants débats. Une programmation foison- nante, dans laquelle on retiendra notamment l’hom- mage à Henri Alekan et la carte blanche au FID. _DU 13 AU 17/11 À AIX-EN-PROVENCE / page 19 / De la scène au tableau Au Musée Cantini (qui n’avait pas accueilli une exposition de cette envergure depuis des lustres et se voit réaménagé pour l’occasion), cette exposition monumentale propose de relier théâtre et peinture via près de 200 œuvres ve- nues du monde entier. Une thématique originale et pertinente, matérialisée par la division de l’expo en actes, qui permet, outre d’apprécier des tableaux aussi beaux que rares, de saisir la distanciation progressive vis-à-vis du sujet « théâtral » au proﬁ t de l’objet « pictural », amenant à une abstraction de l’image — et ainsi, à la Modernité. _JUSQU’AU 3/01 AU MUSÉE CANTINI / page 4 / Antoine d’Agata & Rafael Garido - Agonie L’exposition photographique à laquelle nous convie l’Atelier De visu n’est pas pour tout le monde, mais son caractère pornographique ne devrait pas nous empêcher de proﬁ ter d’une œuvre aussi forte, traitant surtout des rapports entre la violence et le corps. Pour qui accepte la démarche, l’Atelier n’a pas minaudé non plus, puisque l’exposition implique dans sa disposition même la participation du spectateur, qui devra se pencher pour voir... Si ce dernier veut aller plus loin, il n’aura qu’à se redresser, pour se tourner vers le livre qu’a consacré l’universitaire Rafael Garido à l’artiste. _JUSQU’AU 4/12 À L’ATELIER DE VISU / page 16 / Desperate singers par l’Ensemble Télémaque La dernière création de l’Ensemble Télémaque, très attendue, est totalement atypique : un « re- quiem pour Klaus Nomi », icône allemande de la scène new-wave et chanteur d’opéra hors-norme, disparu en 1983. Dont l’ambiguïté — artistique, identitaire — nourrit ce projet mis en scène par Olivier Pauls, qui a travaillé sur l’idée que nous ne sommes jamais tels que l’apparence le suggérerait… Du théâtre musical qui oscille entre désespoir et folie pure, étonne par sa faculté à inverser les rôles, et œuvre pour le dé- cloisonnement des genres dans un geste baroque. _LE 21 À LA MINOTERIE / page 7 / Festival Germanoﬁ lm A l’heure où le monde entier célèbre dans la liesse les vingt ans de la chute du uploads/s3/ magazine-revista-venti-lo-251 1 .pdf