Hors Collection Iconographie de couverture : Bas-relief de balustrade représent

Hors Collection Iconographie de couverture : Bas-relief de balustrade représentant Athéna © Getty. Mise en page : Belle Page © Armand Colin, 2017. Armand Colin est une marque de Dunod Éditeur, 11 rue Paul-Bert, 92240 Malakoff www.armand-colin.com ISBN : 978-2-200-61912-1 Table des matières Couverture Page de titre Page de copyright Avant-Propos A ACTION (L’) A PRIORI/A POSTERIORI ABSTRACTION, ABSTRAIT ABSURDE ACTE (ÊTRE EN –), PUISSANCE (ÊTRE EN –) ALGÈBRE ALIÉNATION AMOUR, AMITIÉ ANALYSE/SYNTHÈSE ANGOISSE ARCHÉTYPE ART ARTISANAT ATARAXIE ATTRIBUT, MODE AUTRE, ALTÉRITÉ AUTRUI B BARBARE, BARBARIE BEAUTÉ BON SENS BONHEUR, BIEN-ÊTRE C CATÉGORIES CAUSE DE SOI CAUSE-EFFET CAUSALITÉ CAUSE FINALE CERTITUDE CHANCE CHEF-D’ŒUVRE CITÉ, CITOYEN CLASSIQUE COGITO, CONSCIENCE CONCEPT CONTINGENCE CONVENTION CORPS COSMOS CRÉATION CRISE CRITIQUE D’ART CULTURE CYNISME D DÉMOCRATIE DÉMONSTRATION DESTIN DÉTERMINISME DIALOGUE DROIT ET JUSTICE DROIT NATUREL, DROIT POSITIF E ESCLAVAGE ESPRIT ET CORPS ESSENCE ESTHÉTIQUE ÉTAT ÉTAT DE DROIT ÊTRE EN SOI, ÊTRE POUR SOI ÉVOLUTION EXISTENCE EXPÉRIENCE EXPRESSION F FORMALISME FORME FUTURS CONTINGENTS G GÉNÉROSITÉ GÉNIE GOÛT GUERRE H HABITUDE HÉDONISME HISTOIRE, HISTORICITÉ HYPOSTASE I IDÉE IMAGINATION IMAGINAIRE IMMATÉRIALISME INCONSCIENT INDIVIDU, INDIVIDUATION INDIVIDUALISME INEFFABLE INFINI (L’) INNOCENCE INTERPRÉTATION INTERSUBJECTIVITÉ J JOIE Jugement L LAÏCITÉ LAID, LAIDEUR LANGAGE LANGUE ET PAROLE LIBÉRAL, LIBÉRALISME Liberté LUMIÈRES M MACHINE MAL MATIÈRE MAXIME MÉTAPHORE MÉTAPHYSIQUE MÉTHODE (LA) MIMESIS/IMITATION MONADE MONDE MONSTRE MORALE MYSTÈRE MYSTICISME MYTHE N NATURE (LA), NATURE NATURANTE ET NATURÉE NÉANT NOMBRE ON P PAIX PANTHÉISME, PANENTHÉISME PERFECTIBILITÉ PERSONNE, PERSONNALISME PERSPECTIVISME PEUPLE PHÉNOMÈNE PHÉNOMÉNOLOGIE PHILOSOPHIE PITIÉ POÉSIE PRINCIPE DU MEILLEUR PROGRAMME PROGRÈS PULSION R RAISON RELATION RÉVÉLATION S SACRÉ SAGESSE SANTÉ (LA) ET MALADIE (LA) SCEPTIQUE, SCEPTICISME SENS, SIGNIFICATION SCIENCES HUMAINES, ANTHROPOLOGIE SENS COMMUN SIGNE SIMULTANÉITÉ ET SUCCESSION SOLIPSISME SOUCI SPONTANÉITÉ STYLE SUBLIMATION SUBLIME SUBSTANCE SUJET SYMBOLE SYMPATHIE T TECHNIQUE, TECHNOLOGIE TEMPS THÉISME THÉORIE TOLÉRANCE TRADITION, TRADITIONALISME U UTILITARISME V VALEUR VALEUR D’USAGE/VALEUR D’ÉCHANGE VÉRITÉ VIE VITALISME VIVANT VOIR ET VISION VOLONTÉ GÉNÉRALE VOULOIR-VIVRE AVANT-PROPOS Ces 160 notions et concepts s’adressent à des étudiants qui, sans découvrir la philosophie, sont curieux d’approfondir leur formation et d’introduire de la précision dans la compréhension de termes d’usage courant ou spécialisé. Ce livre s’adresse en ce sens de préférence aux étudiants d’université ou de classe préparatoire ayant derrière eux au moins une année de philosophie. Comme l’indique son titre, il comporte deux types d’entrée : des notions et des concepts. Les notions sont des termes d’usage courant sans spécialisation philosophique, ainsi par exemple du terme « paix ». Dans ce cas, le vocabulaire vise à introduire un certain discernement et à permettre de distinguer l’usage courant d’une signification de son traitement par une tradition et par les théories philosophiques. Les concepts en revanche correspondent d’avantage à des termes internes au vocabulaire philosophique, ainsi par exemple le « vouloir-vivre », un terme qui n’est d’aucun usage dans la vie courante, et qui a besoin d’une clarification relevant de l’histoire de la philosophie. Beaucoup d’entrées sont à la fois des notions et des concepts, ainsi du terme « temps ». Dans ce cas de figure, le but de la notice est d’abord d’introduire du discernement dans l’utilisation d’un terme d’usage courant, mais elle est aussi de dévoiler les enjeux philosophiques que recèle ce terme et de faire le point sur le traitement et les analyses dont il a fait l’objet dans l’histoire de la philosophie. Les entrées du vocabulaire doivent être considérées très exactement comme des invitations à aller plus loin. C’est la raison pour laquelle figurent dans les notices deux types de renvois : d’une part des renvois à d’autres notices présentées, de l’autre des références bibliographiques. Il est évident que très souvent la clarification d’un terme en implique d’autres, mais qu’il est impossible de s’engager de façon incidente dans une clarification exhaustive. C’est ce qui justifie le premier type de renvoi. Le second type, à des auteurs, se justifie parce qu’il est la plupart du temps impossible de conceptualiser philosophiquement un mot en ignorant l’histoire de la philosophie, et même parfois l’histoire tout court. Ainsi en est-il par exemple des entrées « Monde » ou « Métaphysique ». Les renvois bibliographiques ne prétendent pas, bien entendu, à l’exhaustivité et restent en ce sens partiels. Ils sont « indicatifs », c’est-à-dire suffisamment courts pour éviter de surcharger le travail du lecteur mais assez nourris en même temps pour lui permettre de prolonger sa réflexion par des lectures substantielles. Dans certains cas, rares et très spécialisés, les ouvrages concernés ne sont pas en français. Mais nous les avons néanmoins mentionnés. Certains textes sont d’un accès très aisé, y compris sur internet, et les mentions des références éditoriales ne sont là que pour mémoire. D’autres en revanche sont épuisés ou disponibles seulement en bibliothèque, et les références éditoriales sont alors un moyen précieux de retrouver le texte en question et de faciliter une recherche bibliographique. Dans certains cas, nous avons introduit un nombre limité de citations pour autant que celles-ci aient une valeur particulière pour cerner le contenu d’une notion ou d’un concept. C’est la raison pour laquelle nous ne les avons pas multipliées. Elles sont brèves parce qu’elles n’ont de valeur que comme équivalents approximatifs de définitions, et non comme références relevant de l’histoire de la philosophie. Nous n’avons pas jugé utile d’établir une division thématique entre les entrées, qui aurait par exemple introduit une spécialisation de vocabulaire, car l’ensemble des notions concernent la philosophie en général. Mais il est clair, bien entendu, que certaines entrées concernent des termes particulièrement spécialisés qui renvoient à des domaines philosophiques particuliers. Ainsi en est-il des entrées qui concernent plus particulièrement l’esthétique, ou encore la métaphysique ou enfin la philosophie politique, qui sont autant de spécialisations universitaires. Les lecteurs auxquels s’adresse ce Vocabulaire sont censés avoir une approche encore généraliste, non spécialisée, de la philosophie, mais déjà suffisamment précise et exigeante pour s’intéresser à des concepts plus pointus que les notions étudiées en terminales qui visent à préparer aux sujets du baccalauréat. Certaines de ces notions figurent assurément dans cet ouvrage, mais la plupart des entrées relèvent d’une spécialisation qui dépasse clairement les attendus et exigences de la culture philosophique du niveau du Bac. Enfin, même s’il s’agit d’un ouvrage dont la responsabilité est partagée par les deux auteurs, chacun d’eux conserve une responsabilité pleine et entière vis-à-vis des entrées qu’il a rédigées, qui restent donc son œuvre et l’expression de sa pensée. C’est certainement en vain qu’on cherchera dans cet ouvrage l’expression d’une vision philosophique commune ou d’un système de pensée particulier. Cet ouvrage a-t-il besoin d’un mode d’emploi ? Il y a plusieurs manières de consulter un vocabulaire de philosophie selon le profit qu’on entend en tirer. On peut le faire pour son travail, parce qu’on a besoin de précision par exemple dans le cadre d’un devoir, et dans ce cas consulter une seule entrée est possible. Selon une comparaison classique, il est alors l’équivalent d’une boîte à outils intellectuelle. Mais on peut le faire aussi pour sa culture personnelle, parce qu’on le juge nécessaire à sa propre formation intellectuelle, et c’est là que le système de renvois est appelé à jouer un rôle. Il faudrait alors plutôt le comparer au fil d’Ariane qu’à une boîte à outil, car il s’agit de relier entre eux des concepts pour atteindre une certaine cohérence philosophique générale. Quoi qu’il en soit, nous formulons le vœu que cet ouvrage trouve son public et qu’il contribue ainsi à la formation intellectuelle et philosophique d’étudiants, d’élèves des classes préparatoires ou même d’un public plus large, tous désireux de progresser sur la voie exigeante de la philosophie. Nous les y encourageons et espérons les y aider. LES AUTEURS A ACTION (L’) La nature de l’action Qu’est-ce qui distingue l’action d’un simple fait, que l’on constate dans le monde ? La réalité de l’action implique de pouvoir l’attribuer à un être à l’origine d’une initiative : il ne suffit pas d’évoquer une action libre par rapport à une nécessité extérieure ; il faut aussi déterminer le processus de cette action, dont le résultat survient en étant accompagné d’une intention dont l’action est la réalisation. L’action et la prudence (phronèsis) Aristote précise que nous pouvons agir parce que le réel comporte des phénomènes qui échappent à la pure nécessité, comme au pur hasard : l’action entretient un rapport avec le contingent, avec ce qui peut arriver comme ne pas arriver. Elle dépend d’un concours de causes qui n’est pas déterminé a priori mais qui laisse de la marge à l’action humaine et à sa causalité propre ; en effet, l’action peut intervenir, rassembler et modifier des causes, de telle sorte qu’elle puisse produire la fin qu’elle a projetée. La prudence est la vertu propre à l’action, elle implique, selon Aristote, un choix préférentiel (prohairesis), lequel suppose la saisie anticipée d’une fin, qui soit susceptible d’être réalisée, au terme au terme d’une délibération (bouleusis) qui ordonne les moyens en vue de cette fin. La fin est ainsi spécifiée, rendue concrète, selon un calcul des moyens, ajustés temporellement, qui vont permettre de réaliser cette fin en insérant dans le devenir les virtualités propres de l’homme. uploads/s3/ philosophie.pdf

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