Robert Hugues Pour les articles homonymes, voir Hugues. Robert Hugues Robert Hu

Robert Hugues Pour les articles homonymes, voir Hugues. Robert Hugues Robert Hugues en juin 2010 Robert Hugues, né le 28 septembre 1931 à Nice, est un dessinateur français de bandes dessinées. Il signe ses al- bums, successivement, sous les pseudonymes de Trébor (Robert à l’envers), W.G. Colber et Mancini. 1 Biographie Il est né à Nice, le 28 septembre 1931. Après avoir suivi la formation de l’école nationale des arts décoratifs de Nice en section architecture, il démarre une carrière d’archi- tecte. Passionné par la bande dessinée, il passe la plupart de ses loisirs à dessiner. Désirant mener en parallèle une carrière de dessinateur, en 1948, il se rend aux éditions Publivog de Nice afin d’avoir des conseils sur la façon de présenter un dossier. Il peut alors observer des planches réalisées par des auteurs professionnels : Bob Leguay, Robert et Raoul Giordan. Il publie ses premiers travaux aux éditions de Draguignan. « Je trouvais ces premières planches peu abouties compa- rativement à celles que j’avais vues aux éditions Publivog, du coup je n’osais pas les livrer directement. C’est un ami qui s’en chargeait. [1] » L’essor de sa carrière de dessinateur est lié à celle de Bob Leguay. En effet, à la suite d'une rencontre où il lui pré- sente ses travaux, il devient son élève et son ami. Dans les années 60, grâce à Bob Leguay, qui lui confie le person- nage de Tim l’Audace pour les éditions Arédit/Artima, sa carrière de dessinateur professionnel débute. Il dessinera 41 histoires de ce personnage[2]. Pour le mensuel Olympic, sur des scénarios de Bastide, il dessine 12 histoires du héros Pilar Santos à la suite de Robert Giordan. Au début des années 80, toujours en parallèle de son mé- tier d’architecte, sa carrière de dessinateur prend un tour- nant quand il s’oriente vers la bande dessinée érotique. « C'est un concours de circonstances ! C'est Leguay, qui est à la base de ce changement. Un de ses amis avait lu dans la presse locale qu'une maison d'édition cherchait des dessi- nateurs sur Cannes, pour un mensuel. Bob Leguay n'ayant pas de permis voiture, je l'ai accompagné. Ils l'ont tout de suite engagé et dans la conversation sachant que j'étais aussi dessinateur ils m'ont proposé de travailler pour eux, j'ai accepté sans grande conviction car j'étais encore chez Aredit[2]. » N’ayant pas une grande expérience du dessin de nus, il suit des cours du soir de nus pour s’améliorer. Pendant une quinzaine d’années, sous les pseudonymes de Trébor, Col- ber et Mancini, il va dessiner, en tant que dessinateur sala- rié, pour les magazines : Sex Bulles, Bédé X et Bédéadult'’ des éditions Sedem, devenues CAP puis IPM. Certaines histoires publiées dans ces magazines sont in- édites en albums. Ses séries les plus connues, reprises en albums, sont : Cléo, Les confidences de Nado, Lydia : soubrette de luxe, Célia, L’institution Marie-Madeleine et Ninon. Ces séries furent traduites en de nombreuses langues : l’espagnol, le néerlandais, l’allemand, l’italien et l’américain. Une fois à la retraite, Robert Hugues, pour son plaisir, continue à dessiner. En 2005, paraît un port folio de 12 dessins inédits intitulé « Blanche neige à contre jour » aux éditions Garrandes. Fin 2009, à la suite d'une rencontre avec Robert Hugues à son domicile, Jean-Frédéric Minéry se fait présenter des planches d'albums inédits. Il décide d'en publier dé- jà deux aux éditions ANGE : La reine Margot scénarisé par Henri Filippini et Le calvaire de Diane (préalable- ment intitulé La saga Shelton) scénarisé par Michel Gau- do. Les planches géantes, réalisées au crayon avec un lé- ger encrage des contours, nécessitent restauration et net- toyage par ses soins, via le logiciel Photoshop. Les deux premiers nouveaux albums, imprimés en mode quadri- chromie pour garder la beauté des crayonnés et du trait, paraissent le 10 juin 2010. C'est le début d'une longue série. 1.1 Bob Leguay : le maître et l’ami Robert Hugues rencontre Bob Leguay grâce à un ami commun. À la suite de cette première rencontre, très vite les 2 hommes sympathisent. Après avoir montré ses planches à Leguay, tous les jours, après son travail, de 20 h à tard le soir, Robert Hugues s’installe dans l’atelier de Leguay. Lorsque Leguay décide de se tourner vers le dessin Wes- tern, il cherche un successeur pour dessiner le personnage de Tim l’Audace. Robert Hugues et Bild, le dessinateur notamment du personnage Fulgor, illustrent chacun une histoire et finalement c’est Robert qui est choisi. Robert Hugues et Bob Leguay restent en contact jusqu’à 1 2 2 ŒUVRES PUBLIÉES la mort prématurée de Bob en juin 1994. 1.2 Influences et style de dessin Au tout début, comme beaucoup de dessinateurs de cette époque, il est influencé par le dessin très dynamique de Hogarth. Il garde aussi toujours en mémoire les planches de Leguay et Giordan vues aux éditions Publivog. Petit à petit, épaulé par Leguay, il se forge son propre style. Concernant le dessin érotique, il admire le style de Lévis et celui de Manara. 1.3 Architecte, son premier métier Robert Hugues est rentré comme stagiaire dans un grand cabinet niçois d’architecture qui a compté jusqu’à 25 per- sonnes. Il va y rester 30 ans comme chef de projets no- tamment de villas de luxe, immeubles et cliniques. Dé- but des années 1980, à la suite d'un ralentissement éco- nomique, le cabinet ferme et monsieur Hugues se consa- crera alors uniquement à la bande dessinée. 1.4 Robert Hugues, collectionneur de bandes dessinées Robert Hugues collectionne les bandes dessinées des an- nées 1930 aux années 1960 notamment les illustrés : Aventures, Donald, Le Journal de Mickey, Robinson, Tarzan… ainsi que quelques séries récentes en albums cartonnés. Son atelier est envahi de livres de toutes sortes formant des échafaudages plus ou moins stables. 2 Œuvres publiées Séries classiques en petit format : • Tim l’Audace (41 tomes) • Pilar Santos (12 tomes) • Les aventures de Steve Conrad (7 épisodes paru dans la revue Neutron). Séries érotiques en albums[3] : • Albums sous le pseudonyme de Trébor : Bibliographie détaillée de Trébor sur le site www. bedetheque.com • • Vihila, planète des perversions : 2 albums en 1982 et 1983 • Yolanda et les voluptés cosmiques : 2 albums en 1982 et 1983 • Albums sous le pseudonyme de W.G. Colber : Bibliographie détaillée de W.G. Colber sur le site www. bedetheque.com • • Les aventures de Cléo : 9 albums de 1983 à 2011 (tome 9 sous le pseudo de Mancini). • Les confidences de Nado : 5 albums de 1986 à 2011 (tome 5 sous le pseudo de Mancini). • Lydia, soubrette de luxe : 4 albums de 1986 à 1990 puis intégrale sous le pseudo de Mancini en 2012 • Histoire d’E : 2 albums en 1991 et 1992 • HDS attaque : 1 album en 1987 • Tania et Bertille : 1 album en 1992 • Albums sous le pseudonyme de Mancini : Bibliographie détaillée de Mancini sur le site www. bedetheque.com • • Célia : 4 albums de 1989 à 1993 • L’institution Marie-Madeleine : 3 albums en 1990 • Ninon : 2 albums en 1992 et 1994 • Les 3 mousquetaires : 1 album en 1998 puis intégrale (tomes 1 et 2) en juin 2011 • La reine Margot : 1 album en 2010 (avec Henri Filippini) • Le calvaire de Diane : 1 album en 2010 (avec Michel Gaudo) • Les confidences de Nado : tome 5 Los Angeles (avec Henri Filippini) janvier 2011 • Les aventures de Cléo : tome 9 Cléo et Lydia en Russie (avec Henri Filippini) mai 2011 • Les gays de la Marine - Matelots et matelotages (avec Claude Catta) juillet 2011 • Lydia - Soubrette de luxe - intégrale (tomes 1 à 4) mars 2012 Histoires parues dans la revue Bédé Adult’ mais inédites en albums : • Le 3e épisode de Vihila, planète des perversions. • 3 épisodes de La déesse rouge. • Reprise de l’histoire Joop le hollandais dessinée par Janssens à partir de la planche 11. 3 • 18 planches d’une histoire inachevée : Céline et Cora. Détails de parutions dans la revue Bédé Adult’ : • La déesse rouge 1er épisode (45 planches en noir et blanc) • Bédéadult n° 28 : 6 planches en noir et blanc. • Bédéadult n° 29 : 7 planches en noir et blanc. • Bédéadult n° 30 : 8 planches en noir et blanc. • Bédéadult n° 31 : 8 planches en noir et blanc. La fin de l’histoire n’est pas parue en noir et blanc. • La déesse rouge 1er épisode (45 planches en couleur) • Bédéadult n° 78 : 8 planches en couleur. • Bédéadult n° 79 : Il manque le 79 (sûrement 8 planches en couleur). • Bédéadult n° 80 : 8 planches en couleur. • Bédéadult n° 81 : 8 planches en couleur. • Bédéadult n° 82 : 8 planches en couleur. • Bédéadult n° 83 : 5 planches en couleur. • La déesse rouge 2e uploads/s3/ robert-hugues.pdf

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