L’Artiste est un terme assez général qualifiant l’art de trouver le beau par le

L’Artiste est un terme assez général qualifiant l’art de trouver le beau par le biais des yeux des hommes, ces hommes suivent tous des rôles dont ils ne peuvent que rarement se soustraire, ces rôles peuvent être sujet à plusieurs interprétation. Camus lui pense que son rôle est « d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes », cet qualification pourrait être dans un certains sens vrai si l’on ne le considère que du point de vue communautaire, attaché à l’idée que nous représentons les nôtres. Mais cet affirmation pose certains problèmes car ne fait référence uniquement sous un aspect communautaire en oubliant le coté personnel de toutes ces œuvres. Car tous ne crée pas pour les autres, mais bel et bien pour eux et seulement eux. Ces rôles étant multiples ils complètent l’affirmation de Camus sans vraiment la contredire. Nous allons donc nous demander si le rôle de l’artiste est t’il seulement « d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes » Pour en discuter nous allons dans un premier temps parler de son rôle d’émouvoir le plus grands nombres d’hommes, puis dans un second temps du rôle analytique et introspectionnelle. L’Art créer par les artistes est dans un premier temps un grand vecteur d’émotions. Ces émotions sont créer par tous les éléments comme l’écriture, la mise en scène, l’angle, ainsi que des millions de paramètres qui changent entre les domaines. La Souffrance des personnages fait partie des émotions que l’artiste souhaitent provoquer chez les spectateurs, par exemple dans « Phèdre » de Racine on va ressentir la tristesse du personnage principal face à la fatalité de la mort ainsi que le feu de départ du conflit entre les deux frères-rois de Phèdre. Par ce type de vecteur d’émotions l’artiste va remplir son rôle de nous investir dans son histoire ou ses personnages, nous permettre d’entrevoir une situation qui pourrait paraître vrai ou réel et de voir ces personnages s’y confronter pour pouvoir en apprendre sur nous-mêmes. On pourrait aussi facilement citer le rôle de catharsis du théâtre dont les auteurs sont les maîtres, cet « purgation des passions » était par exemple le rôle principal de l’artiste lors de l’antiquité. Il devait représenter la tragédie et donc la souffrances communes pour purger les spectateurs de leurs passions. Dans une autre optique le fait de représenter la souffrance d’une société peut permettre d’émouvoir le spectateur et de le faire réfléchir sur son monde. Dans « La Servante Ecarlate » une dystopie qui nous parle d’une société autoritaire où la natalité y est contrôlé peut servir à un tout autre but que la « catharsis ». Le sort des habitants de la république de Gilead peut permettre un retour sur soi et donc de servir d’outils de comparaison entre son monde et celui fictif. Le rôle de l’artiste dans cet aspect là est donc de permettre à ses spectateurs de réfléchir sur le monde. C’est un rôle absolument nécessaire dans une société car le manque d’exemple opposé à celle-ci pourrait la faire basculer dans l’autoritarisme, c’est dans ce sens que la censure de l’art est la première mesure des gouvernements autoritaire. Le rôle de l’artiste ne se limite pas qu’a devoir représenter la souffrance à travers ses œuvres, car en représenter le bien est aussi son devoir propre. Les joies communes peuvent paraître plus frivoles ou éphémères mais elles sont tout aussi importante que les souffrances. Les joies communes permettent eux aussi une critique du monde, mais plus précisément dans celui du mode de pensée. Par exemple dans les comédies théâtrale contemporaine tel que « Le Prénom » on peut apercevoir une critique claire de l’hypocrisie et du symbole de famille à travers l’humour, c’est par les joies des invités autour de la table que le spectateur va pouvoir apprendre des visions différentes de la sienne. Autrement que par la didactique pur on ne doit pas oublier le rôle divertissant des joies communes, c’est en représentant des situations de la vie de tous le jours que les spectateurs vont s’y reconnaître et vont alors pouvoir passer un bon moment à travers ces œuvres. Même dans des vies fantasmées comme les comédies romantique on cherche à vivre un bon moment avant tout, on ne cherche pas de véritable morale ni de sous-textes incompréhensibles mais bel et bien juste un moment de pur rêverie, ces œuvres sont disponibles à foison (ex : « Circonstances atténuantes) et sont nombreuses pour leur popularité, montrant l’évolution de certains des buts des artistes. Le rôle de l’artiste est donc divers même si se base sur deux axes précis, représenter les souffrances et joies communes dans lequel les Hommes pourront se représenter pour en tirer plusieurs choses, que ce soit une vision différente, une critique d’une part de notre monde ou alors juste pour le plaisir et la satisfaction de ses lecteurs. Heureusement l’Artiste ne se limite pas à son lien avec son lecteur/spectateur et ne traite pas uniquement que de deux faces d’une même pièce (Souffrances/joies), car il peut arriver à l’Artiste de décider de ne pas endosser de rôle, on peut donc apercevoir une redirection de ses œuvres vers sa personne et uniquement elle. Ces œuvres ne nous sont pas forcément destinées et ne sont qu’un compte-rendu de ce que l’auteur en voulait. Certains livres de l’Antiquité ont été écrit par leurs auteurs par pur but analytique, ils ne cherchent pas à provoquer d’émotions particulières ni à toucher une foule particulière de personnes, c’est juste un compte rendu, un essai personnel sur un concept qui leur paraît étranger et dont ils réfléchissent pour leurs propres personnes. On peut prendre l’exemple de Socrate dont on ne découvre les écrits et les idées qu’à travers Platon. Socrate ne réfléchissait pas pour émouvoir les gens de ses connaissances mais bel et bien pour pouvoir en apprendre plus sur le monde. Ces idées d’écrire pour réfléchir et non pour quelqu’un est donc extrêmement présent dans les ouvrages philosophiques. Et même dans le cas où cela cherche à toucher un public à travers ses idées, ce ne sera jamais son rôle d’émouvoir par les émotions les Hommes. Il faut donc faire une distinction claire entre un livre qui est didactique et qui cherche à émouvoir (ex : « Gargantua » de Rabelais) et un ouvrage purement philosophique qui ne cherche aucun autre but qu’exposer sa thèse par un grand nombre de démonstration (ex : « Essai sur l’entendement humain » de Locke). Cet simple constatation permet d’ouvrir largement le champ de possibilité de notre raisonnement. D’un coté Camus à raison, le rôle de l’artiste est « d’émouvoir le plus grand nombre d’hommes en leur offrant une image privilégiée des souffrances et des joies communes ». Mais de l’autre ce n’est pas uniquement dans ce sens qu’est le rôle de l’artiste, il peut être bien d’autres choses comme des essais analytiques ou encore des ouvrages philosophiques qui s’expriment uniquement par le biais de la raison et de la logique sans utiliser les émotions. Et ce rôle peut aller bien au-delà si l’on continue de considérer qu’un artiste est une personne produisant une œuvre, cet œuvre peut être de tout type, que ce soit de partage public comme les divers exemples citer précédemment ou alors de partage privée. Ces écrivains produisent alors des œuvres très personnels qui ne se range dans aucune des catégories citer précédemment (émotions, analytique), ces œuvres écrites et sont uniquement écrite par envie de leurs auteurs. L’exemple qui explique le mieux cet idée est « Les fleurs du mal » de Baudelaire, un recueil de poèmes écrit par Baudelaire durant une suite d’année de sa vie et qui reflètent sincèrement son état et ses pensées à travers des poèmes triste symbolisant sa descente aux enfers. Ce recueil ayant susciter une polémique c’est lors de son procès que Baudelaire annoncera qu’il n’écrivait pas ça pour la population (dans l’idée de se défendre contre les accusations d’immoralité de ses poèmes) mais bel et bien pour son propre plaisir et son envie. Il n’écrit alors pour aucun but à vrai dire, ni pour provoquer des émotions (il en crée forcément mais il n’en adopte pas le rôle en tant que tel), ni apporter une réponse. Il écrit pour lui. Baudelaire montre alors que l’artiste peut ne porter aucun véritable rôle et n’agir pour aucun véritable but. Cette notion peut aller plus loin dans ce sens si l’on prend l’exemple de l’écriture thérapeutique dans les cabinets de psychologie, qui elle, sert à opérer une sorte de catharsis pour le patient, une méthode qui encore une fois ne peut donner aucun rôle à l’artiste. On pourrait même considérer que cette foule d’émotions mis en des mots sur le moment à une valeur bien plus grande qu’un poème suivant un rythme de vers et composer durant 3 nuits, les deux vont émouvoir, peut-être vous faire réfléchir. Sauf que l’un à été fait dans un uploads/s3/ test-mais-c-est-nul.pdf

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