1 Des trésors dans les ruines d’Arménie Proposition de workshop Stop-motion (te
1 Des trésors dans les ruines d’Arménie Proposition de workshop Stop-motion (technique d’animation) en Arménie http://destresors.wordpress.com/ Anne Chériez et Isabelle Vicherat artistes plasticiennes Contact : Isabelle Vicherat artisabellevicherat.blogspot.com isabellevicherat@gmail.com +33 6 21 48 31 04 Anne Chériez anne-cheriez.net a.cheriez@gmail.com +33 6 60 34 75 25 2 - Qui sommes-nous? Comment est né notre projet? p3 - Concept p4 • Animer et « ré-animer » des lieux et leurs habitants • L’expression artisitique comme vecteur de transformation - Méthodes pédagogiques et artistiques p6 • S’adapter à un contexte donné • Notre position pédagogique • Déroulement des ateliers • Pourquoi le Stop Motion • Valoriser les matériaux « pauvres » - En pratique p9 • Moyens à mobiliser • Synthèse du programme - Devis p10 - Portée du projet p11 • Spécificité du projet • Bénéfices pour les participants • Présentation du travail, diffusion de la vidéo réalisée par les participants à un large public. - Documents complémentaires p14 • C.V • Lettre d’engagement de “Coopération Arménie” • Présentation des structures ayant accueillies notre projet en France. 3 qui sommes-nous? comment est nÉ notre projet? Le projet que nous vous proposons est né de plusieurs évidences : - notre souhait de développer une transmission sensible et de l’adapter à un contexte particulier. - notre désir commun de croiser nos disciplines (vidéo et peinture) - notre goût partagé pour les lieux abandonnés et détruits. - notre intérêt pour la culture et l’histoire arménienne. Toutes deux artistes plasticiennes et vidéastes, nos parcours se croisent et se complètent: Nous nous sommes connues en 2002, lors d’une année préparatoire à l’atelier de la ville de Paris “Glacière” (préparation aux concours des grandes écoles d’art). Diplômée des Beaux Arts de Paris avec un travail de peinture en 2006, Anne Chériez, s’est peu à peu dirigée vers des techniques permettant de faire intervenir le mouvement dans sa matière picturale et s’est ainsi rapprochée de la vidéo. Son travail artistique à été présenté lors de diverses expositions et festivals. Parrallèlement, elle a suivit une formation d’art thérapie, et a animé de nombreux ateliers d’art thérapie et d’arts plastiques. Chaque intervention est pour elle un moyen de nourrir sa propre pratique artistique. L’échange et l’ouverture crée avec les participants, ainsi que les liens tissés autour de l’acte de création même sont indispensables au développement de sa démarche intérieure personnelle et donc artistique. Celles-ci étant intimement imbriquées. Diplômée des Beaux Arts de Paris en 2009 avec un travail d’installation vidéo et de dessin, Isabelle Vicherat développe aujourd’hui une pratique pluri- disciplinaire ( vidéo, installation d’objet et de vidéo, dessin, etc..) qui aborde sous différentes formes et à travers la confrontation des médias utilisés le rapport du corps, (parfois du geste) à l’objet ou à l’espace. Son travail a été présenté dans plusieurs manifestations (expositions collectives, festivals, etc..) Elle a également multiplié diverses interventions au sein d’ateliers d’arts plastiques pour les enfants. En s’appuyant sur des objets archétypaux, son langage artistique questionne les frontières du cultuel et de l’universel. Se confronter aux autres et découvrir leurs perceptions lui permet donc de nourrir ce questionnement à travers un échange humain culturel et artistique. Enfin, ayant eu un grand-père arménien (Serge Afanassyan) auteur de plusieurs livres sur l’histoire arménienne (“Victoire de Sardarabad”, “L’Arménie, l’Azerbaidjan et la Géorgie, de l’indépendance à l’instauration du pouvoir soviétique”), elle a découvert ce pays et une partie de sa famille éloignée en 2005 et a été très touchée par cette culture qui lui évoque un mélange troublant de dépaysement et de familiarité liée à des souvenirs d’enfance. 4 Depuis un an, nous travaillons en binôme dans la pratique de ce projet artistique. La proposition de nos ateliers est centrée autour de la technique d’animation appelée « stop motion ». Nous avons déjà développé ce projet en Normandie et à Paris dans diverses structures: - la fondation Gérard Garouste “La Source”, en Normandie (ateliers d’été destinés aux enfants) - l’association “Mémoire de l’avenir”, créée par Margalit Berriet, artiste plasticienne (ateliers animés au collège Doisneau destinés aux adolescents) Concept Animer et « ré-animer » des lieux et leurs habitants L’existence de lieux détruits, insolites, abandonnés, devenus inhabitables traversent le monde entier comme des témoins de l’Histoire et des histoires. Allant de la pauvreté, aux catastrophes naturelles, sans oublier les guerres et les conflits politiques, l’état de ces lieux reflète souvent des crises passées et/ ou présentes que les populations doivent s’efforcer de surmonter. Par ailleurs, ces lieux incarnent souvent une beauté tout à fait inhabituelle. Généralement la nature a repris ses droits, entre les pierres, les végétaux tentent de s’imiscer, de gagner du terrain. Les couleurs, les matériaux, les formes qu’en apparence tout oppose se trouvent ici réunis. Au lieu d’une dissonance, le rapprochement des contraires est pour nous source de profondeur. Voilà pourquoi il nous semble intéressant, voire important, d’attirer l’attention sur ces lieux, en les investissant, le temps d’un workshop, pour leur redonner vie par le biais de l’animation appelée Stop motion. Cette technique permet également de marquer ces endroits d’une trace physique issue des interventions (avec de la peinture ou bien des déplacements d’objets). Il s’agit avant tout d’une transmission artistique qui s’adresse aux habitants et voisins de ces lieux, à ceux qui ont en partie des « ruines » ou des zones en friches comme paysage. Ces ateliers s’adressent aux pré-adolescents et adolescents mais aussi aux plus grands, sans limite d’âge, pour un mélange des générations. La technique employée est donc le « stop motion », technique d’animation permettant d’aborder les notions d’espace, de dessin et peinture, de volume, d’installation, de vidéo et de mise en scène dans un esprit d’équipe. Le but est d’accompagner les habitants de ces quartiers vers une expression personnelle de leurs ressentis par rapport à l’histoire du ou des lieux concernés. Réinvestir des lieux, élaborer un nouveau regard, créer du lien entre les personnes mais aussi entre les personnes et l’espace, les lieux qui les entourent. 5 L’expression artisitique comme vecteur de transformation La symbolique du geste Selon Jodorowvsky dans Danse de la réalité, la réalisation de micro-gestes symboliques, décrits parfois comme des sortes de rituels inventés, pourrait, lorsqu’elle devient une représentation de la perception du sujet sur ce qui l’entoure, provoquer une véritable révolution intérieure pour ce dernier. À travers notre pratique artistique personnelle, il nous semble évident que la pratique d’un geste symboliquement et poétiquement évocateur pour celui qui l’exécute, peut se révéler être une forme d’expression qui aborde des notions artistiques tout en nourrissant le développement personnel. C’est en effet dans ce sillon que nous souhaitons nous inscrire, et insuffler, à notre échelle, cette dynamique au sein du workshop que nous animerons. Un regard différent, une beauté différente C’est en travaillant, en jouant avec et autour de lieux à priori laids, en se familliarisant avec eux, en en faisant une base, un terreau de création que notre regard sur eux peut évoluer. Créer des formes, repérer et ajouter des couleurs, imaginer des objets en mouvement, se raconter des histoires, tous ces actes font partie d’un processus de création. Ces actes modifient l’intérêt que l’on porte à ce qui nous entoure et modifient également l’idée de beauté qui s’y rattache. Ensuite les choses circulent : élargir notre conception de la beauté nous nourrit, et nous offre la possibilité de percevoir notre environnement de manière libre et poétique. De là, notre idée sur la beauté peut encore se développer, de façon illimité. Comprendre alors le pouvoir que l’on a de modifier la réalité grâce à notre regard nous rend libre peu à peu. C’est aussi en ce sens que l’art est un vecteur de transformation, et c’est sur cette conviction que nous nous étayons. 6 Méthodes pédagogiques et Artistiques S’adapter à un contexte donné L’Arménie dispose d’un contexte très particulier pour l’élaboration de notre projet. Il nous suffit d’observer les cartographies de l’ancienne Arménie accrochées à l’entrée de la plupart des musées de la capitale Yerevan, pour constater l’importance que les arméniens accordent à leur histoire et à leur passé. Comme pour de nombreux peuples ayant subi des tragédies et des situations de survie, la mémoire, la trace et l’identité culturelle sont des éléments qui nous semblent être fortement présents dans la culture arménienne. Le tremblement de terre de 1988 plongeant le pays dans une grande précarité a laissé beaucoup de marques, visibles encore aujourd’hui, sur les terres arméniennes (en particulier dans la région de Chirag dont la plus grande ville est Gyumri) De nombreuses zones détruites par le séisme montrent des paysages chargés de marques de ce lourd passé. Ces ateliers permettraient alors aux habitants des quartiers encore touchés par ces destructions, d’exprimer comme ils le souhaitent, leur rapport entre ces lieux et leur histoire personnelle ou peut être même, à travers la mise en scène d’une fiction, de s’ouvrir à de nouvelles perceptions de ces espaces. Les multiples expériences d’Isabelle Vicherat concernant l’Arménie (voyages, rencontres, réalisation artistique, liens familiaux) nous incitent avec conviction et désir à mettre en pratique ce projet dans ce pays. Notre position d’artiste intervenante Nous uploads/s3/ tresors-dans-les-ruines-d-x27-armenie.pdf
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- Publié le Nov 02, 2021
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