Tristan Tzara, de son vrai nom Samuel Rosenstock, né le 16 avril 1896 à Moineșt

Tristan Tzara, de son vrai nom Samuel Rosenstock, né le 16 avril 1896 à Moinești, Roumanie et mort le 25 décembre 1963 à Paris, est un écrivain, poète et essayiste de langue roumaine et française et l'un des fondateurs du mouvement Dada dont il sera par la suite le chef de file. Paris André Breton, Philippe Soupault et Louis Aragon sont enchantés par les poèmes de Tzara, qu'ils ont lu à Paris dans les revues Sic et Nord-Sud, mais aussi dans les revues Dada. Ils entrent en correspondance. En 1915, le peintre Francis Picabia vient en Suisse pour soigner une dépression nerveuse : Tzara et lui se lient d'amitié et entrent également en correspondance. C'est en 1920 que Tzara débarque inopinément à Paris, dans l'appartement de Picabia, dont la maîtresse vient d'accoucher. La légende veut que Tzara ait calmé le nouveau-né en lui faisant répéter « Dada, dada, dada ». André Breton et ses deux acolytes ne tardent pas à venir sonner à la maison, et sont surpris de voir, à la place du nouveau Rimbaud qu'ils avaient escompté, un petit bonhomme frêle roulant encore les r, mais ils s'habituent vite à son rire sonore et éclatant10. Par la suite, ils se lancent tous ensemble dans une grande variété d'activités destinées à choquer le public et à détruire les structures traditionnelles du langage11. Tzara ne participera pas aux débuts du surréalisme, restant dans les premières années sur ses acquis dadaïstes, mais rejoindra le groupe plus tard. Tristan Tzara a été marié à l'artiste et poète suédoise Greta Knutson entre 1925-1942. Ensemble, le couple ont eu fils, Christophe, né le 15 Mars 1927. Par la suite, il a longtemps tenté de réconcilier surréalisme et communisme (il a même adhéré au parti communiste en 1936, avant de rejoindre la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale). C'est de cette période que date son intérêt pour la langue d'oc et, après la guerre, Tristan Tzara participera aux côtés de Jean Cassou et de Max Rouquette à la fondation de l'Institut d'études occitanes 12 Il est inhumé à Paris, au cimetière du Montparnasse (8e division). Œuvres • La Première Aventure céleste de Mr Antipyrine, première édition 1916, avec des bois gravés et coloriés par Marcel Janco, rééd. 2005, Éditions Dilecta. • Vingt-cinq poèmes, 1918. rééd. 2006, Éditions Dilecta. • Cinéma calendrier du cœur abstrait maisons, première édition 1920, rééd. 2005, Éditions Dilecta. • Le Cœur à barbe, 1922. • De nos oiseaux : poèmes, 1923. • Sept manifestes Dada, première édition 1924, avec des dessins de Francis Picabia, rééd. 2005, Éditions Dilecta. • Mouchoir de nuages, 1924.Sélection, Anvers • Sonia Delaunay , 1925. • L’Arbre des voyageurs, 1930. • Essai sur la situation de la poésie, 1931 • L’Homme approximatif, 1931. • Où boivent les loups, 1932. • L’Antitête, 1933. • Grains et Issues, 1935. • La main passe, 1935. • Ramures, 1936. • Sur le champ, 1937. • La Deuxième Aventure céleste de M. Antipyrine, 1938. • Midis gagnés, 1939. • Ça va, 1944. • Entre-temps, 1946. • Le Cœur à gaz, 1946. • Terre sur terre, 1946. • La Fuite : poème dramatique en quatre actes et un épilogue, 1947. • Le Surréalisme et l’Après-guerre, 1947. • Phases, Éditions Seghers, 1949, avec un portrait (lithographie) de Tzara par Alberto Giacometti • Le Poids du monde, 1951. • La Face intérieure, 1953. • L'Égypte face à face, 1954. • À haute flamme, 1955. • La Bonne Heure, 1955. • Parler seul, 1955. • Le Fruit permis : poèmes, 1956. • La Rose et le Chien, 1958 livre animé,poème perpétuel dont le texte est imprimé sur des volvelles, illustré par Picasso • Juste présent, 1961. • Lampisteries, précédé de Sept manifestes Dada, 1963. • 40 chansons et déchansons, 1972. • Œuvres complètes, Flammarion, 1975- 1982, 5 volumes. • Cinéma calendrier du cœur abstrait maisons, 2005. • Découverte des arts dits primitifs, suivi de Poèmes nègres, Hazan, 2006. Constantin Brâncuși (prononcé [k o n s t a n ˈ t i n b r ɨ n ˈ k u ʃ ʲ ]), souvent désigné en français par son seul nom de famille écrit sans signes diacritiques Brancusi, né le 19 février 1876 à Hobița dans le județ de Gorj, en Roumanie, et mort le 16 mars 1957 à Paris, fut l'un dessculpteurs les plus influents du début du xx e siècle . Il est considéré comme ayant poussé l'abstraction sculpturale jusqu'à un stade jamais atteint dans la tradition moderniste et ayant ouvert la voie à la sculpture surréaliste ainsi qu'au courant minimaliste des années 1960 1 . Œuvres • Le Léopard Des Anges, 1922, Ecorce de pin • Colonne sans fin , 1937, fonte • Phoque II , 1943, marbre et pierre • Portrait de Madame L. R., 1917, bois2. Plusieurs musées rassemblent des collections importantes : • le Musée d'art moderne de New York • le Cabinet Brâncuși, le Musée d’Art de Craiova, Roumanie • le Musée Wilhelm Lehmbruck de Duisbourg • le Musée d’Art de Târgu Jiu, Roumanie • le Musée Peggy Guggenheim, Venise, Italie • le Musée Solomon R. Guggenheim, New York On peut admirer aussi l'atelier de Brâncuși au Centre Pompidou à Paris ou à Târgu Jiu en Roumanie, où se trouve un parc avec trois de ses plus importantes créations (la Colonne sans fin, La Porte du Baiser, La Table du silence) ou le Musée d'Art de Craiova. Au cimetière du Montparnasse à Paris, où Brâncuși est enterré (18e division), on peut voir dans une autre partie du cimetière (22e division, au nord du petit cimetière) Le Baiser, une de ses sculptures qui est une des œuvres les plus célèbres de cette nécropole, sur la tombe de Tania Rachevskaïa 3. Une des œuvres principales de Brancusi est « Oiseau dans l'espace ». Elle est constituée de plusieurs pièces. La volonté du sculpteur était de récréer l'envol d'un oiseau. Cette série à débuté avec la Maïastra qui fut l'idée première de la série « Oiseau dans l'espace ». Il associe le vol et son contraire en souhaitant représenter « l'essence du vol ». « Je n'ai cherché pendant toute ma vie que l'essence du vol » C.Brancusi Cette série prendra 32 ans de sa vie (de 1919 à 1941). Après 27 pièces de marbre et de bronze, le sculpteur termine sa série en 1941. « J'ai voulu que la Maïastra relève la tête sans exprimer par ce mouvement la fierté, l'orgueil ou le défi. Ce fut le problème le plus difficile et n'est qu'après un long effort que je parvins à rendre ce mouvement intégré à l'essor du vol » C.Brancusi 4. Très tôt, les sculptures de Brancusi ont suscité de nombreuses critiques. Dès sa première exposition à New York en 1913, l'artiste est confronté à de multiples appréciations incongrues telles que « Un œuf dur sur un morceau de sucre » ou bien « un descente d'égout accouplée à une cotte de mailles ». La raison de ses critiques n'était autre que la démarcation et l'abstraction des œuvres de l'artiste et ne correspondaient pas à la notion de l'esthétique, telle qu'elle était admise en 19265. En effet, l'épure très poussée ainsi que les variations avec lesquelles il travaille dérangent quelque peu les conceptions traditionnelles de la sculpture. Il change ses œuvres de socle, position, lieu et les photographie, de sorte qu'il travaille aussi en mettant en relation ses sculptures avec le domaine de l'image pour faire jaillir d'elles quelque chose de nouveau à chaque entreprise (lumière et espace deviennent ainsi des enjeux importants). Si certains se rient du Roumain, lui n'en tient pas compte et œuvre avec foi sur ces projets éminemment modernes dont l'accomplissement, de par leur lisseur polie et leur allure abstraite, semblent tenir de l'absolu. La Muse endormie est emblématique de la relation de Brancusi avec sa création. Elle incarne sa volonté de s’extraire de toute expression ou sentiment personnel vis-à-vis de son modèle, pour privilégier une forme élémentaire, universelle et intemporelle. L’extrême raffinement de La Muse endormie rappelle d’autres cultures et principalement les arts asiatiques que Brancusi a côtoyés au Musée Guimet. Les nombreuses variantes sur le thème de la tête (Une Muse, Mademoiselle Pogany, Danaïde…) montrent la place que Brancusi accordait à ce thème dans son œuvre. La Muse endormie, 1910 Bronze poli, 16 x 25 x 18 cm La Muse endormie est, à l’origine, le visage de la Baronne Frachon dont il a déjà réalisé plusieurs portraits en 1908-09. Avec cette œuvre, toute l’expression se dilue dans la forme ovale de la tête. Le visage semble naître à une nouvelle naissance, plus spirituelle, d’où émane une impression de stabilité. Une sensibilité d’une extrême douceur affleure à la surface de la bouche, des yeux, des cheveux. Un espace infime existe entre l’apparence possible du visage et sa disparition imminente. La main de l’artiste s’est effacée pour laisser la place à la matière particulièrement pure du marbre ou du bronze. L’être contenu dans cette forme ovale semble s’ouvrir à la conscience du monde. Cette émergence de la uploads/s3/ tristan-tzara.pdf

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