ANCIEN TESTAMENT INTERLINÉAIRE hébreu-français avec le texte de la Traduction Œ

ANCIEN TESTAMENT INTERLINÉAIRE hébreu-français avec le texte de la Traduction Œcuménique de la Bible et de la Bible en français courant ALLIANCE BIBLIQUE UNIVERSELLE ÉCHANTILLON Pour le concept, la traduction interlinéaire et toutes les annexes © 2007, Société biblique française, Villiers-le-Bel, France www.biblio.eu Descriptif de l’ouvrage Contenu • CORPUS INTERLINÉAIRE (2780 pages) comprenant le texte de la Biblia Hebraica Stuttgartensia (BHS), une traduction interlinéaire mot à mot et, en bas de page, le texte de la TOB et de la Bible en français courant. • ANNEXES (35 pages) - Introduction générale expliquant les principes et les choix de l’ouvrage, donnant des conseils d’utilisation. - Notes sur diverses difficultés : qeré/ketiv, tétragramme, grammaire & littéralité, difficultés de traduction (p. ex. l’accord des verbes, le sens de ’ish, comparatif et superlatif, le jussif, prépositions & conjonctions, l’article, les nombres, etc.), avec de nombreux exemples. - 15 notes numérotées : infinitif absolu, valeurs aspectuelles en hébreu et la question des temps, expressions idiomatiques, sens dérivés et méta- phores, genre et nombre, différents types de suffixes, difficultés tex- tuelles, mots et conjugaisons rares. Avec de nombreux exemples. - Table de conjugaison - Bibliographie - Index français et hébreu 2 844 pages, cousu, reliure rigide, couverture antitaches 2 marque-pages ISBN 978-2-85300-710-8 Réf. SB1711 Prix public : 95,00 € TTC Disponible le 15 septembre 2007 Cette traduction interlinéaire de l’Ancien Testament… une vraie aubaine ! … un instrument de travail à mi-chemin entre le dictionnaire et la grammaire d’un côté et le texte biblique lui-même de l’autre, un intermédiaire rapide pour tout ce qu’il est indispensable de savoir. … aide à rafraîchir la mémoire et à identifier les mots et les expressions bibliques dans leur teneur originelle. … même des exégètes pourront en faire leur profit en confrontant leur interprétation du texte original à celui de cette traduction interlinéaire. Car la comparaison est toujours éclairante, et elle peut servir de contrôle. … une œuvre commune à grande échelle, interconfessionnelle et internationale, qui put se réaliser grâce à des compétences diverses en connaissance de l’Écriture, en linguistique, en hébreu, en informatique, dans le domaine de l’impression et de l’édition. Une telle traduction peut servir de nombreux buts, du moment qu’elle est bien faite et solide sous l’aspect linguistique et biblique. Et cela est le cas ici. Extraits de la préface d’Adrian Schenker, professeur de théologie, exégète, spécialiste de la critique textuelle de l’Ancien Testament INTERLINÉAIRE Des extraits choisis parmi les annexes accompagnent la traduction interlinéaire du livre de Jonas qui est, lui, présenté dans son intégralité. Il n’a été retenu ici, de l’introduction et des notes, que les paragraphes concernant directement les particularités ou les difficultés du livre de Jonas. Ainsi certaines notes ont été omises, d’autres ont été allégées des paragraphes qui ne pouvaient être utiles à la lecture de Jonas. Introduction Le texte hébreu traduit est celui de la Biblia Hebraica Stuttgartensia, cinquième édition révisée, 1977 et 1997 (BHS). Une note en exposant (note 15) signale les difficultés textuelles, mais ne les étu- die pas. On se reportera aux apparats critiques des éditions scientifiques, et aux commentaires. Le texte hébreu est suivi d’une ligne de traduction en français, mot à mot, dont les caractéristiques sont décrites ci-dessous. Deux traductions, toutes deux interconfessionnelles, figurent en bas de page sur deux colonnes, chacune précédée d’un logo qui les rend aisément reconnaissables : la Traduction Œcuménique de la Bible ( ) et la Bible en français courant ( ). Il est ainsi possible de confronter trois approches du texte : – la traduction mot par mot, soutenue par l’analyse des formes difficiles et les notes indiquées dans le texte hébreu ; – une traduction classique, à « équivalence formelle » (TOB) qui allie fidélité et intelligibilité ; – une traduction dynamique, à « équivalence fonctionnelle » (BFC) qui, tout en procurant la totalité de l’information contenue dans le texte, privilégie un langage et un style très accessibles. Les utilisateurs du Nouveau Testament interlinéaire grec-français de Maurice Carrez (Société bibli- que française, 1993) retrouveront ici les deux traductions qui accompagnent sa traduction interli- néaire. La ligne de traduction interlinéaire en français essaie de répondre à deux impératifs plus ou moins contradictoires. Il s’agit de proposer une traduction mot à mot, qui ne peut pas être lue de manière autonome, indépendamment du texte hébreu ; mais de grands efforts ont été faits pour éviter un trans- fert artificiel de l’hébreu au français. Le résultat d’un tel transfert serait impossible à comprendre et torturerait la langue française pour la faire entrer dans des catégories qui ne sont pas les siennes. Les catégories grammaticales traditionnelles (infinitifs, participes, etc.) sont rarement équivalentes dans les deux langues ; ainsi, par exemple, la traduction des infinitifs construits avec un suffixe sujet, identifiés comme infinitifs par la note en exposant, apparaît le plus souvent sous la forme d’un équiva- lent verbe à un mode personnel en français. Par ailleurs, la question de l’emploi des temps du verbe est délicate, car l’hébreu et le français ont des systèmes verbaux très différents : en hébreu, le verbe exprime principalement si l’action est achevée ou inachevée, alors qu’en français, il indique essentiel- lement si l’action s’accomplit dans le passé, dans le présent ou dans le futur. Le plus souvent, il n’y a pas d’équivalence exacte entre les formes verbales hébraïques et les formes verbales françaises. Le genre de la traduction interlinéaire va contre les principes de traduction qui considèrent avec justesse que le sens n’est pas porté par le mot isolé, mais par les unités plus larges que sont la pro- position ou la phrase. Ici, la contrainte est de donner du sens à chaque unité « mot », et de plus dans l’ordre où l’hébreu place ces mots dans la phrase, souvent très différent de l’ordre des mots dans la phrase française. On a donc tenté de garder le plus possible un équilibre souvent délicat entre : – une lecture à peu près fluide, aisément compréhensible pour chaque phrase, bien que sonnant étrangement aux oreilles, surtout à cause de l’ordre inhabituel des mots ; – une volonté de rester au plus près de la signification précise de chaque mot hébreu traduit, mais en évitant d’imposer des choix en fonction du contexte. En cas de choix possible entre plusieurs synonymes en français, les traducteurs ont souvent été amenés à choisir celui qui a la signification la plus large, afin de maintenir autant que possible l’équi- valence entre un mot hébreu et un mot français, en tout cas dans le même corpus ou le même livre. Mais ce principe n’est pas toujours tenable, sous peine de confusions ou de contresens. On a ici privi- légié une compréhension juste, en sacrifiant, souvent à contrecœur, l’originalité et le plaisir verbal. De même, les mots qui pouvaient évoquer des assonances en français, comme il est fréquent en hébreu, n’ont pas été privilégiés, mais plutôt la rigueur des termes, car le genre interlinéaire se prête fort mal à la poésie. Il sera du ressort du traducteur utilisant cet instrument de travailler ensuite la qualité littéraire et évocatrice de sa traduction. Une traduction mot à mot ou littérale semble à de nombreux lecteurs plus objective, plus proche du texte. C’est vrai parfois, mais pas entièrement : il y a toujours des choix à faire ; en conséquence l’interprétation n’est jamais totalement absente, surtout dans les passages difficiles ou obscurs. En aucun cas, une traduction interlinéaire ne peut être considérée comme donnant une compréhension définitive du texte hébreu. Elle ne permet pas de faire l’économie des difficultés et des aspérités du texte-source, le travail de traduction demeure toujours en chemin, et cette édition de l’Ancien Testa- ment Interlinéaire (ATI) n’est qu’une étape sur ce chemin. Remarques pour utiliser l’ATI Texte hébreu Le lecteur trouvera dans le texte hébreu un certain nombre d’indications en exposant : des in- formations morphologiques pour les formes verbales, ainsi que des appels de notes renvoyant à des explications situées en fin d’ouvrage (p. XXIX et suivantes). Ces notes concernent des difficultés grammaticales et des particularités sémantiques de l’hébreu biblique, regroupées en remarques qui ont paru utiles pour expliquer les choix faits dans la traduction. [...] Traduction interlinéaire La ponctuation La lecture en boucles successives qui sera nécessaire pour lire le mot à mot en français rend l’usage de la ponctuation malaisé à suivre. Les signes de ponctuation ont donc été réduits au mini- mum : un point à la fin des versets, deux points pour introduire une parole ou un discours. La phrase française étant le plus souvent déstructurée puisqu’elle suit l’ordre hébraïque, des points d’interroga- tion ou d’exclamation suivent directement le mot sur lequel porte l’interrogation ou l’exclamation. Les mots interrogatifs sont suivis immédiatement d’un point d’interrogation, que l’interrogation soit directe ou indirecte en français. Traductions en bas de page Cette édition a choisi de ne reproduire que le texte biblique des traductions figurant en bas de page, sans les sous-titres ni les notes. Le découpage poétique est indiqué par des petites barres en exposant devant chaque vers. Parfois, si uploads/s3/ bible-interline-a-ire-jonas.pdf

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