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Une coproduction French Connection Films et La Compagnie Rêvolution avec la collaboration de TRIBOLOGY – Yvan Talbot et Philippe Pham Van Tham, la participation de M-Media/Cinefeel TV et le soutien du CNC, de la région Aquitaine, la Commission Images de la Diversité – CGET/Acsé, et l’Agence ECLA/Aquitaine Tournages en partenariat avec BLISS Epopée d’une création un documentaire d’ERIC ELLENA © Pierre Planchenault BLISS 2 LE DOCUMENTAIRE Un jeune chorégraphe autodidacte, Anthony, décide de créer le spectacle dont il rêve depuis toujours. Un spectacle viscéral sur le monde de la nuit qui puise son inspiration dans l’univers des rave-parties et des dance floors. Pour le créer, Anthony sélectionne dix jeunes danseurs de 18 à 32 ans, issus de milieux culturels très différents, qui n’ont jamais dansé ensemble. Le défi qu’il leur lance va profondément transformer leur vie et leur carrière artistique. Chorégraphie de Anthony Egéa Spectacle interprété par Lydie Alberto, William Domiquin (Talents Adami Danse), Jérôme Fidelin (Talents Adami Danse), Romain Guillermic (Talents Adami Danse), Jocelyn Laurent (Talents Adami Danse), Sandrine Lescourant, Jérôme Luca, Laura Luca, Marie Marcon (Talents Adami Danse), Brandon Masele (Talents Adami Danse), Yvan Talbot et Philippe Pham Van Tham SYNOPSIS Pour William, jeune Antillais de 19 ans, Bliss est son premier spectacle professionnel, un spectacle sur lequel il mise tout pour percer dans ce milieu exigeant et fermé. De plus, William est introverti et timide. Au fil du temps, il a compris que la danse est un formidable moyen pour lui de se libérer. Le style d’Anthony est nouveau pour lui, il doit travailler dur pour garder le niveau et révéler tout le potentiel d’expressivité et de sensualité qu’il a en lui, notamment dans un duo avec sa partenaire Marie. Laura est issue du break et a commencé la danse avec Anthony à 14 ans. Elle a aujourd’hui 24 ans. Elle appréhende cette nouvelle pièce d’Anthony dans laquelle elle doit s’affirmer comme une femme et non plus comme une adolescente. Elle va former un duo explosif avec Jocelyn, jeune danseur contemporain au style diamétralement opposé au sien. Vont-ils réussir l’alchimie et faire exister leur couple sur scène ? Jérôme, le frère de Laura, revient à la danse après une coupure de plusieurs années. Papa d’un petit garçon, devenu jardinier pour vivre, sa femme voit d’un mauvais œil son retour sur scène. Il est écartelé entre sa passion pour la danse et ses nouvelles responsabilités. Anthony lui confie plusieurs défis : un duo avec Sandrine, championne de hip hop, exigeante et difficile, et un tableau avec des pole-dance dans lequel il doit affirmer, avec ses partenaires, sa force et sa masculinité. Romain, Brandon et Goku viennent du monde de la danse électro dans lequel ils sont parmi les meilleurs au monde. Mais, cette pièce est l’inconnu pour eux. Ce n’est pas comme leurs battles, ils ont tout à apprendre. Anthony doit aussi trouver le bon moyen d’intégrer leur danse dans la pièce. Lorsque leur tableau principal est annulé, Brandon perd pied et s’inquiète. Mais Anthony lui propose d’explorer un nouvel aspect de sa personnalité avec un rôle transformiste. Quant à Romain, le petit dernier de 18 ans, il se voit confier un difficile solo où il doit faire preuve à la fois de force et finesse. Enfin Lydie a abandonné une carrière commerciale dans le monde de la mode pour vivre de sa passion pour la danse, envers et contre tous, malgré l’opposition de son père, qui ne prend pas son métier au sérieux. BLISS 3 BLISS 4 NOTE RÉALISATION - ERIC ELLENA Je suis fasciné par ces jeunes hommes et femmes, prêts à tant de renoncements humains pour vivre leur passion jusqu’au bout. Ces jeunes danseurs donnent tout dès les premières auditions. Ils ne ménagent pas leurs efforts durant les interminables répétitions nécessaires pour peaufiner et maîtriser des chorégraphies compliquées. Tout ce long travail physique et artistique les amène en fin de parcours à monter sur scène, fiers et tremblants, et offrir une heure de plaisir et d’énergie à un public qui les attend au tournant. J’ai senti le lourd poids des déceptions lorsqu’ils ne sont pas retenus à une audition, qu’un de leurs tableaux est supprimé ou qu’une blessure les prive d’un spectacle. Dans un monde du succès immédiat, leur travail minutieux et leurs efforts sans relâche témoignent de leur engagement pour leur art. J’avais envie de le montrer et le faire partager. Anthony a cherché à mobiliser le talent et l’énergie de son groupe avec acharnement. Il a réussi une alchimie étonnante. Pour autant, ces neuf mois de création n’ont pas été un long fleuve tranquille. Il y a eu les doutes, les remises en question, les « engueulades », les malentendus, les dépassements de soi et, au final, une évolution artistique majeure pour ses danseurs. Une évolution aussi pour Anthony, ce jeune chorégraphe attachant, dont la pièce transcende les clichés et nous présente sa vision bien personnelle du monde de la nuit. Nous avons eu la chance de partager cette aventure de l’intérieur: découvrir le travail des danseurs avec leur chorégraphe et ses assistants, leur intimité, leurs défis, leurs espoirs et leurs peurs. En ces temps moroses, Bliss est une ode à la vitalité et à l’optimisme, une leçon de tolérance pour un groupe où les origines sociales, ethniques et artistiques se mélangent avec bonheur ; une aventure positive comme on aimerait en voir plus souvent. Le hip hop fascine des millions de jeunes, partout dans le monde. En France, cette danse a irrésistiblement acquis ses lettres de noblesse. En se métissant et en se professionnalisant, ses chorégraphies inventives ont investi les festivals et les scènes des théâtres et des opéras. Il n’est plus étonnant qu’elles rencontrent aujourd’hui un très large public et sont devenues celles qui s’exportent le mieux hors de France. NOTE ARTISTIQUE DU SPECTACLE - ANTHONY EGÉA Mon ambition est de transposer l’univers du clubbing sur scène. Une plongée dans les fantasmes, les extravagances de ces lieux, une expérience d’ivresse, d’intoxication du mouvement. A travers l’influence de la musique électro, sa richesse et son impact sur les corps, je retrouve sur les dancefloors, dans les sound systems et les rave party des euphories collectives et des états proches de la transe qui rythment ces rassemblements. Le son électro que l’on retrouve dans ces lieux de communion avec la musique est construite de manière à emballer le rythme cardiaque, à faire monter l’adrénaline jusqu’à une sensation d’extase, d’épanouissement excessif. Cette construction musicale intelligemment répétitive est transcendée par une action physique des décibels et par des montées musicales successives qui nous maintiennent sous pression. C’est dans cette intensité permanente et ces crescendos explosifs que j’ai souhaité m’aventurer. J’ai travaillé sur ces temps de délire où les esprits désinhibés s’oublient. Je me suis rapproché de ces états de transe où le corps prend le dessus sur la pensée. J’ai souhaité être dans une folie contagieuse, une frénésie collective, une énergie débridée... J’ai exploré ces émotions à travers une danse percussive, massive, contrebalancée par des solos où la virtuosité caresse la folie. J’ai développé un tableau où les danseurs sont enfermés dans une cage de plexiglas qui donne à voir une exaltation de corps et de musique dans cet espace confiné. Une boîte de nuit au sens littéral du terme. Une image forte où les lumières se reflètent sur les parois. Un autre où les danseurs sont dans un rapport intime avec la musique, reliés par des casques audio. Le public, privé de cette écoute musicale, assiste à cette relation particulière, transcendée par l’image qui va s’en dégager : des câbles raccordés en hauteur, descendant et dessinant l’espace, tels une matrice agissant sur un système nerveux. J’ai développé une gestuelle hybride qui croise les techniques de danse : de la technique classique au krump en passant par la danse jazz et contemporaine. Ce travail d’imbrication et d’alchimie entre les danses m’a toujours animé dans mon processus de création. Les danseurs qui m’accompagnent sont issus de cette nouvelle génération d’interprètes qui maîtrisent les techniques académiques et hip hop. BLISS 5 BLISS 6 ANTHONY EGÉA, LE CHOREOGRAPHE Anthony Égéa a appris à danser le break et le hip hop dans la rue, au contact d’autres danseurs. Puis, il s’est tourné vers la danse classique en intégrant l’Ecole Supérieure Rosella Hightower de Cannes avec une bourse du Ministère de la Culture, puis la danse contemporaine au Dance Theater de Alvin Ailey à New York grâce à une bourse du Ministère des Affaires étrangères. Depuis la création de la Compagnie Rêvolution en 1991, Anthony Egéa place le corps au centre de son propos, travaillant tant l’énergie que l’expressivité des gestes. Ce travail a donné lieu à une douzaine de créations parmi lesquelles Triptyk (créé en 2001), Amazones (2003) où le hip hop est revisité au féminin, ou encore Soli (2005). Dans Urban Ballet (2008), il interroge la relation entre musique et danse en mixant danse urbaine et partition classique pour donner corps à un spectacle totalement nouveau. Avec Clash (2009) il engage deux danseurs d’exception dans un débat de uploads/s3/ bliss.pdf

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