DANSO PHILE DE SOI [FESTIVAL] [DANSE] [PERFORMANCE] [INSTALLATION] [DU 4 AU 7 A

DANSO PHILE DE SOI [FESTIVAL] [DANSE] [PERFORMANCE] [INSTALLATION] [DU 4 AU 7 AVRIL] « Dansophile de soi » veut, pour le public et pour le danseur, laisser apparaître le fil sensible qui relie nos êtres, nos yeux et l’expression de nos désirs dansés, à travers l’espace intemporel. « Dansophile de soi » est une opportunité unique pour appréhender, expérimenter et partager des petites formes de danse improvisées ou écrites et confronter la question : « qu’est-ce que la danse ? » « Dansophile de soi » s’inscrit dans la lignée de l’improvisation et de la performance dansée, issue d’Anna Halprin et des « scores » (partitions). « Dansophile de soi » est une volonté de rendre palpable et accessible pour un public participatif*, l’expérience de la métamorphose pour chacun à travers l’acte de danser. Allant jusqu’à l’expérience pour tous, sur le campus, de l’installation psycho-magique de « cocooning ». A l’occasion de ce Festival, une trentaine d’étudiants présenteront plusieurs créations in situ. Nous accueillons 3 invités particuliers, anciens étudiants de Lyon2, aujourd’hui jeunes artistes: Flavie Haour, (danseuse qui vit en Autriche), Antoine Carle, danseur (qui vit a Berlin) et les œuvres de Noémie Faligant, artiste plasticienne, (qui vit au Mexique.) > Du 4 au 7 avril : # 8 [Cocooning] installation psycho-magique sous le Forum, pour un Public Participatif.* (Tous les jours entre 11h et 14h) proposé par Ivola Demange et les étudiants. > 4 avril : 18h à l’amphithéâtre culturel #1 [People of Nowhere] Flavie Haour (20’) #2 [ Equi-Equa ] or [ the art of non-responding to the emotion ] Collectif Equi et tableaux Noémie Faligant #7 (40’) #6 [A point nommé] Salomé Madé et Florine Debord (7’) > 5 avril : 18h à l’amphithéâtre culturel : [Trio] improvisation : Nathalie Chazeau, Ivola Demange et Anne Expert (7’) #3 [Ombilic] Solo, Florine Debord (7’) [Impromptu] Collectif Nathalie Chazeau (7’) #5 [Mundo microscopico mundo] Collectif Equi et photographies de Noémie Faligant (30’) #6 [Suite de Mundo] Performance sous le forum [Chrysalide] collectif Equi (15’) > 6 avril : 11h30 -14h Forum #8 [Cocooning] Installation et partition pour un Public Participatif. Cocons à essayer absolument ! > Balade chorégraphique guidée sur le campus : Suivez le fil ! 14h-16h : 2h de balade chorégraphique : départ sous le Forum, balade dans l’université avec performances extérieures # 5 [Chrysalide] collectif Equi (15’) # 4 [L’Autre] de Salomé Madé (dans deux lieux, deux soli de 7’) [Jeux et surprises] partitions spontanées du Collectif Equi. # 9 [Tissage et Spirales] pour Public Participatif en salle de danse avec Tchivett 18h30 : Nuit de la Danse ouverte à tous, en salle de danse (Contact Improvisation et cercle de Rio Abierto) (Nathalie Chazeau, Ivola Demange, Anne Expert). #0 [L’IMPROVISATION EN DANSE] La construction de la partition d’improvisation pour [Equi/Equanimous] et [Mundo Microscopico Mundo] Le processus de création est basé sur l’héritage d’Anna Halprin. La mise en lumière des dialogues de nos corps physique, émotionnel et mental, (Life Art Porcess) en relation à l’image et au dessin, permet de faire émerger des ressources de mouvement qui prennent sens- sensations pour chacun dans nos vies présentes. Le travail d’écriture de « la partition » du danseur, nous permet alors de rester fidèle à la multiplicité des expériences tout en créant un cadre commun à tous. La création de la partition se fait sur la base du cycle du RSVP (Ressources – Score - Valuaction - Performance) crée par Anna Halprin. Une partition peut-être ouverte ou fermée, selon les variantes d’espace et de temps ainsi que de l’activité. [La notion de Partition] (Score) pour le danseur a été créée dans les années soixante par Anna Halprin. Elle définit ainsi l’activité dans un espace et un temps, du ou des danseurs. Elle donne au danseur ce qu’il y a faire sans nécessairement donner le “comment ”. Ce « comment » se réinvente à chaque fois. « En s’appuyant sur le cycle du « RSVP » conçue par son mari pour son propre travail d’architecte : R « ressources », S pour « score » (partition), V pour « valuaction » (évaluation de l’action), P pour « Performance » l’action est maintenue à l’intérieur de certaines astreintes, ce qui oblige chaque performeur à un jeu stimulant entre liberté imaginative et rigueur. Cette méthode permet, par ailleurs, de résoudre les incompréhensions et les conflits en prenant en compte les idées de chacun puis, à partir des différents apports et des différentes critiques, de définir un langage et un but acceptables et partageables par tous. » (Anna Halprin, « à l’origine de la performance » Jacqueline Caux) Ce processus de création singulier cherche par l’écriture de la partition à rendre compte d’une tension entre processus de composition et processus d’improvisation. La composition est fortement ancrée dans l’inconscient collectif comme écriture - le terme nous fait aisément imaginer le compositeur de musique assis à sa table et complétant ses portées. Cette attitude de création est proprement liée à la volonté d’organiser et de structurer sa pensée par l’écriture, celle-ci fixant des formes que l’on peut ensuite regarder (la peinture ou le jardin par exemple), exécuter (la musique), lire (le roman), danser (la chorégraphie) etc. Il en va autrement de l’improvisation, qui qualifie inconsciemment un acte du présent, un geste né d’une spontanéité, synonyme d’invention. Dans le champ artistique, l’improvisation a des racines très anciennes, notamment dans la culture dite « populaire », mais elle n’a été redécouverte et ré-exploitée qu’assez récemment, à partir des années 1950. Son lien à l’écriture semble insaisissable - ici, c’est le jazzman ou le danseur qui nous apparaît, occupé du seul flot changeant que déverse son instru- ment, son corps. #0 IVOLA DEMANGE Ivola est danseuse/ improvisatrice, enseignante et praticienne de « Mouvement et Transformation, Rio Abierto France ». Après une formation en STAPS, certifiée en Education Physique et Sportive (92-96) à Lyon, elle se forme en danse contemporaine à Lyon (96-98) et in- tègre l’EDDC (European Dance Developpement Center) aux Pays Bas. C’est là qu’elle prend une direction plus précise : les techniques d’improvisation et plus tard le Tai chi deviennent alors ses outils de travail ; elle se rapproche vite dans du courant post moderne, avec une grande inspiration qu’elle puise dans l’environnement extérieur et naturel. Elle part pour San Francisco et par un mystérieux synchronisme de la vie rencontre Anna Halprin, reste à ses cotés pendant 3 ans (1999-2003) prend alors vite une place dans le noyau dur du groupe de danseurs qui amènera à nouveau « Parade and Changes » sur la scène de San Francisco en 2000, puis de Paris en 2004 et restera membre de sa Cie jusqu’en 2006. Elle sera la première danseuse à recréer Parades and Changes pour les Nuits Blanches de Paris, et l’inauguration du Générateur en octobre 2006. Pièce reprise en 2012 pour les étudiants à l’Université de Lyon 2, au « Musée des moulages ». Ivola suit Anna dans ses stages et ses groupes de recherche s’initiant ainsi au Life/Art process -- une approche ou les expériences personnelles de vie de chacun sont la source par excellence de l’expression artistique- Elle apprend également beaucoup d’Anna sur son enseignement du mouvement et son art de la performance. Cette empreinte Halprinienne est aujourd’hui encore l’inspiration majeure qui transparait dans la sensibilité de ses actes artistiques et d’enseignement de la danse. Sa recherche artistique s’enracine également à travers de multiples pratiques dansées et est axée grandement sur la relation au milieu naturel, influencée également par le travail de Min Tanaka. Elle présente régulièrement ses créations. Les rencontres les plus marquantes, seront celles de l’improvisation avec Julyen Hamilton et Lisa Nelson, du Body Weather Lab, avec Christine Quoiraud et Oguri, du Contact Impro avec Steve Paxton, Nancy Stark-smith, Karine Nelson, du mouvement authentique à l’institut de Mouvement Authentique de Berkley, avec Neala Haze, de la Release technique avec Eva Karzacg, Kathleen Hermelsdorf, Joao Da silva, du BMC avec Vera Orlock, Bonnie Bainbridge. Elle collabore avec des musiciens dont la violoncelliste Ivana Grahovaç, Rafael Zenorini et le compositeur Edward Schocker. Son dernier solo, « peau pierre », fut dansé en octobre 2013 à Sao Paolo. Elle enseigne aujourd’hui la Danse contemporaine, et « l’Art du chi » (Tai chi/ Qi Gong) à l’Université Lumière de Lyon2, au sein du Service des Sports, ou elle est responsable des activités de danse et de bien-être. Elle œuvre pour une reconnaissance et une valorisation de la danse dans le milieu universitaire de Lyon 2, en soutenant et organisant divers événements. Elle invite la conscience, le mouvement et potentiel créatif de chacun à s’exprimer. #1 [PEOPLE OF NOWHERE] 20’ [Danseuse invitée] [Flavie Haour] [Chorégraphe invitée] [Eftychia Stefanou] Music : Luc Ferrari - Petite symphonie intuitive pour une paysage de printemps « People of nowhere » est un solo qui a été crée et dansé en 2016 au Théâtre Josef Eckart (SEAD, Salzbourg Autriche). Cette pièce s’inspire directe- ment de la cause des réfugiés et du poème «Home» de Warsan Shire. Nous avons essayé de suivre leur uploads/s3/ programmeweb-1 1 .pdf

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