Boogie-woogie Dudlow Joe Origines stylistiques Blues Swing Jazz Country Origine

Boogie-woogie Dudlow Joe Origines stylistiques Blues Swing Jazz Country Origines culturelles population noire ségrégée des États-Unis Début des années 1920 Instruments typiques Piano solo (racine), big band Popularité Développement dans les années 1930 pic dans les années 1940 persistance en tant que base de beaucoup d'autres musiques Boogie-woogie (musique) Le boogie-woogie, également appelé Dudlow Joe dans l'État du Mississipi est initialement une manière pianistique d'interpréter le blues. Avec son succès, le boogie-woogie est devenu un style musical à part entière, intégré par les big bands et encore source d'inspiration de nos jours. Fondement musical Histoire Origines Développement L'héritage La danse Artistes de boogie-woogie Artistes de Hard Boogie Festivals de boogie-woogie Notes et références Voir aussi Articles connexes Bibliographie Liens externes Le boogie-woogie suit la structure harmonique du blues à 12 mesures , utilisant principalement les degrés I, IV et V, soit do, fa et sol dans la tonalité de do . Les douze mesures s'enchaînent généralement selon la séquence suivante : I - I - I - I - IV - IV - I - I - V - IV - I - I. La mesure est en 4 4. Le rythme de base du boogie-woogie est donné par la basse, qui s'inspire du jeu des basses de la guitare blues. Généralement interprété dans le registre grave, la basse est un ostinato joué en croches (eight-to-the-bar, soit « 8 notes par mesure ») . Les pianistes utilisent parfois un jeu alternant basses et accords dans le milieu du piano (« stride bass »), technique apparue dans le ragtime . 1 Sommaire Fondement musical Notes bleues du mode du blues, également utilisé en boogie-woogie 2 3 3 4, 5 La mélodie, plutôt située dans le registre aigu, est interprétée par la main droite au piano. Elle s'inspire du jeu des guitaristes de blues et consiste en des variations improvisées sur la trame harmonique du blues. Le boogie-woogie dérive du blues et apparaît à la fin du XIXe siècle. C'est un style rythmique et primitif de musique de piano . Au début du XXe siècle, des pianistes noirs développent, dans des campements d'ouvriers au Sud des États-Unis, une forme plus rapide et rythmée du blues. Ils circulent de barrel house en honky tonk (baraques en bois aménagées en bar/saloon/tripot), et jouent toute la nuit du « Honky Tonk ». La crise aidant, les ouvriers migrent progressivement durant les années 1920 à 1930 vers les grandes villes industrielles du nord, notamment Chicago. Comme l'industrie n'assure pas la fortune de tout le monde, de nombreuses familles organisent des « House Rent Parties ». Les pianistes itinérants des circuits des barrel houses trouvent ainsi naturellement un débouché à leur activité. À l'époque, ce nouveau style de musique est désigné par plusieurs noms : dudlow joe, rolling blues, the dozen, fast western, shuffle, etc. Le premier boogie enregistré serait The Rocks de George W. Thomas en 1923 [réf. nécessaire], mais c'est Clarence « Pine Top » Smith qui fait naître le mot « boogie-woogie » en enregistrant en 1928 son célèbre [réf. nécessaire] Pinetop's Boogie Woogie . À la suite de cet enregistrement, cette expression désigne ce style de musique très caractéristique. Le style voit son apogée au début des années 1940, lorsqu'on l'entend à la fois à la radio, dans les concerts, ou encore dans les musiques de film . Le terme « boogie-woogie » se réfère au rythme très caractéristique des trains (tadam… tadam… tadam…). Ce bruit vient des roues du train qui passent avec un petit à-coup d'un rail à un autre (les jointures étant très sommaires). Or les essieux sont groupés par deux au sein d'un bogie (boogie en anglais), supportant le wagon, d'où la double percussion répétitive. [réf. nécessaire] Ensuite, comme souvent dans le langage quotidien, les Américains ont accolé un terme artificiel créé par assonances, allitérations et onomatopées, comme c'est également le cas pour le hip-hop, dérivé de hip (hanche), voire du rock 'n' roll. [réf. nécessaire] Les premiers spécialistes du boogie-woogie se font connaître dans les environs de Chicago et à Kansas City dans les années 1920. Parmi eux, on peut citer Jimmy Blythe (en) (Chicago Stomp, 1924), mais aussi Cow Cow Davenport (en), Jimmy Yancey, Cripple Clarence Lofton (en), Charlie Spand (en), Montana Taylor (en) et surtout Clarence « Pine Top » Smith, le meilleur de l'époque [réf. nécessaire]. 0:00 0:00 / 0:00 / 0:00 Red Dog Shuffle - Colin Ross Quartet Lire le média 4 Histoire Origines 6 5 6 Développement Dans les années 1930, aidés par le producteur John Hammond, émergent les grands de ce style de piano blues : Meade Lux Lewis (en) (Honky Tonk Train Blues), Albert Ammons (Boogie Woogie Stomp) et Pete Johnson (Roll 'Em Pete). Puis se révélent aussi Sammy Price, Memphis Slim, Lloyd Glenn ou Jay McShann. Ce n'est qu'à partir de 1938 que le boogie-woogie prend ses lettres de noblesse auprès du grand public grâce à John Hammond, qui organise pour la première fois des concerts boogie-woogie au Carnegie Hall de New York , faisant connaître et apprécier au public blanc les talents noirs, tels que Albert Ammons, Pete Johnson et Meade Lux Lewis (en). Le boogie-woogie devient alors très populaire dans toute l'Amérique. Le boogie-woogie obtient un tel succès dans les années 1940 que tout bon pianiste de jazz se doit d'intégrer un ou deux boogie- woogies dans son répertoire : Count Basie (Boogie Woogie), Earl Hines (Boogie Woogie On St. Louis Blues), Art Tatum (St. Louis Blues), Mary Lou Williams (Roll 'Em), Lionel Hampton et Milt Buckner (Hamp's Boogie Woogie), etc. Certains big bands s'y mettent à leur tour, tels Count Basie, Tommy Dorsey ou Lionel Hampton. Le saxophoniste et chanteur Louis Jordan et son Tympany Five obtiennent un succès populaire colossal [réf. nécessaire] avec Choo Choo Ch'Boogie. Principalement considéré comme un genre pour piano, c'est Mary Lou Williams qui, selon ses dires, écrit le premier boogie- woogie pour big band : Roll'Em, composé pour Benny Goodman vers 1937 . Le boogie-woogie est également adapté au chant (Ella Fitzgerald & The Ink Spots, Cow Cow Boogie) ou à la guitare (T-Bone Walker, T-Bone Boogie). La tradition du boogie-woogie reste très vivante dans le blues de Chicago et chez quelques pianistes contemporains qui se spécialisent dans ce style. Le rythme boogie-woogie a fortement influencé les débuts de rock 'n' roll. [réf. nécessaire] Plus récemment, le guitariste australien Tommy Emmanuel donne une version plus moderne et toute en virtuosité du boogie- woogie à la guitare. De nos jours [C'est-à-dire ?], certains groupes de rock comme Canned Heat ou ZZ Top se réclament également du boogie, bien que le lien avec ce style musical soit difficile à établir. [réf. nécessaire] Certains morceaux du groupe britannique Status Quo, commeWhatever You Want ou Roll Over Lay Down, ont un rythme de boogie-woogie. [réf. nécessaire] La danse, très populaire à l'époque du boogie-woogie, a très vite intégré le rythme et l'explosivité de cette musique. Canned Heat Albert Ammons Jean-Pierre Bertrand Big Maceo Merriweather John Lee Hooker, (Blues) James Booker Commander Cody and His Lost Planet Airmen Chris Conz Fats Domino Dorothy Donegan Earl Hines Jools Holland Dr. John Pete Johnson Tommy Johnson Louis Jordan Memphis Slim Pinetop Perkins Piano Red Sammy Price Clarence « Pine Top » Smith Roosevelt Sykes Sébastien Troendlé Joe Turner Jimmy Yancey Axel Zwingenberger 5 7 L'héritage La danse Artistes de boogie-woogie Artistes de Hard Boogie Foghat Status Quo George Thorogood & The Destroyers ZZ Top Quelques festivals se consacrent au boogie-woogie : San Francisco International Boogie Woogie Festival Festival international de boogie-woogie à Laroquebrou Boogie Woogie Festival à Sturminster Newton Internationaal Boogie & Blues Festival aux Pays-Bas Silvan Zingg’s International Boogie Woogie Festival à Lugano Festival international de Boogie Woogie à La Neuveville Boogie-woogie (danse) Blues Blues rock Rock 'n' roll Musique country William Karlen, Anthologie du Jazz classique : la synthèse d'un demi-siècle de swing, Sierre, éditions à la carte, 2000, 322 p. (ISBN 978-2884641579), auto-édition. (en) Peter J. Silvester, The Story of Boogie-Woogie : A Left Hand Like God, Lanham (États-Unis), Scarecrow Press, 2009, 438 p. (ISBN 978-0810869240, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=yqiIxrsTFF0C&printsec=frontcover& hl=fr#v=onepage&q&f=false)). 1. Silvester 2009, p. 12. 2. (en) « Style Sheets — Boogie Woogie » (http://www.jazzinamerica.org/JazzResources/StyleSheets/5), sur Jazz in America (Thelonious Mong Institute of Jazz) 3. Silvester 2009, p. 5. 4. Silvester 2009, p. 4. 5. (en) « Boogie-woogie » (https://www.britannica.com/art/boogie-woogie), sur britannica.com (consulté le 1 juillet 2019). 6. Silvester 2009, p. 3. 7. (en) Theodore E. Buehrer, Mary's Ideas : Mary Lou Williams's Development as a Big Band Leader, vol. 25, Middleton, A-R Editions, Inc., coll. « Music of the United States of America (MUSA) », 2013, 290 p. (ISBN 978-0-89579-762-9, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=KZ2-sJijq-AC&printsec=frontcover&redir _esc=y#v=onepage&q&f=false)), p. XXXV Festivals de boogie-woogie Notes et références er Voir aussi Articles connexes Bibliographie Liens externes Notices d'autorité : Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh90002668) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4241046-0) Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Boogie-woogie_(musique)&oldid=160589527 ». La dernière modification de cette page a été faite le 2 juillet 2019 à 11:48. Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence uploads/s3/ boogie-woogie-musique.pdf

  • 16
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager