Parfums d’Égypte, ou la découverte des parfums Dossier de présentation Sommaire

Parfums d’Égypte, ou la découverte des parfums Dossier de présentation Sommaire 1) Introduction 2) Présentation de l’exposition itinérante 3) Descriptif de l’exposition 4) Contenus des panneaux d’exposition 5) Contenus des manipulations interactives Introduction L’exposition itinérante Parfums d’Égypte ou la découverte des parfums a été réalisé dans le cadre d’une grande opération intitulée Parfums d’Égyp- te présentée à l’initiative du CFCC du Caire qui a souhaité rendre compte des découvertes scientifiques récentes sur les parfums et cosmétiques d’égypte ancienne. La manifestation a eu comme pierre angulaire une exposition au musée du Caire relayée en France au Musée du Louvre à Paris et au Musée de la Vieille Charité à Marseille. Trois autres expositions, colloques, cafés des sciences, ateliers pour les enfants ont complété l’opération au Caire: au musée d’art islamique, au musée de l’agriculture et au souk de Fustat. À l’origine de ce projet, des recherches scientifiques Des recherches scientifiques récentes, effectuées en Égypte et en France ont mis en évidence la richesse et l’importance de la cosmétique dans l’Égypte ancienne. 2000 ans avant J.-C, les Égyptiens maîtrisaient déjà la chimie des parfums et cosmétiques, utilisés aujourd’hui par les plus grandes marques de cosmé- tiques : parfums, mais aussi crèmes hydratantes, onguents médicinaux, crèmes antirides, sans oublier le maquillage (avec son fameux khôl) et les perruques de cérémonie. En 1996, le Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France et L’Oréal Recherche se lancent dans l’analyse des minéraux et matières grasses contenus dans des fards conservés par le département des Antiquités égyptiennes du musée du Louvre. Ils découvrent que ces fards antiques ne se réduisent pas aux poudres de différents minéraux (cérusite et galène par exemple) mais qu’on y ajoutait des liants gras qui servaient à fabriquer des onguents et fards dans les mêmes proportions que nos crèmes modernes mieux encore certains produits étaient le fruit de synthèse chi- mique. Ces fards, en plus d’embellir, avaient des vertus thérapeutiques (désinfectants et fongicides). Parfums d’Égypte, ou la découverte des parfums L’utilisation des matières odorantes commence avec les Égyptiens sous le signe de la religion et de l’offrande aux Dieux.Vint aussi l’utilisation des huiles corporelles et des produits cosmétiques. Les onguents médicinaux à base de plante aromatique ont été développés par les Grecs. Maître du commerce des épices et des poudres odorantes, les Arabes apprirent des Grecs le secret de la chimie et contri- buèrent ainsi à la diffusion du parfum. Cette exposition bilingue présente à travers ses pan- neaux les connaissances des égyptiens pharaoniques en matière de parfumerie, cosmétiques, toilettes… ainsi que leurs différentes utilisations en parfumerie, pharmacologie et rites religieux. À partir de manipulations interactives, le visiteur pourra s’enivrer d’odeurs connues ou pas, se familiariser avec le milieu de la parfumerie, découvrir des objets reconstitués en Égypte antique, testez son nez… Exposition réalisée par Centre•Sciences, Centre de Culture Scientifique,Technique et Industrielle de la région Centre (Orléans France). Avec le soutien de: - Ministère français des Affaires étrangères - Ambassade de la République arabe d’Égypte à Paris - Ambassade de France au Caire, Centre Français de Coopération Culturelle, - Ministère français de la Recherche - Centre de Recherche et de Restauration des Musées de France - Conseil régional de la région Centre - L’Oréal Descriptif de l’exposition Composition : 11 panneaux autoportants de 64 cm de largeur et 170 cm de hauteur 10 manips et 3 objets surface nécessaire: 80 m2 mobilier à prévoir : 5 tables pour l’installation des manipulations et des objets Colisage de l’exposition : 1 caisse de 103 x 50 x 55 cm pour les manipulations et supports panneaux : 60 kg 1 caisse de 103 x 50 x 55 cm pour les manipulations et supports panneaux : 60 kg 1 caisse en bois de 183 x 72 x 20 cm pour les panneaux : 90 kg À prévoir par le lieu d’accueil : Transport de l’exposition aller/retour Orléans/lieu d’exposition Frais d’émission d’un carnet ATA (si nécessaire) Frais de déplacement et de séjour d’un formateur de Centre•Sciences pour le montage, démontage de l’exposition et formation des animateurs. Assurance "clou à clou" d’une valeur de 12 500 euros Centre•Sciences, CCSTI de la région Centre 72 faubourg Bourgogne, 45000 Orléans Tél. : 02 38 77 11 06 / Fax : 02 38 77 11 07 Mél : centre.sciences@wanadoo.fr Titres des 11 panneaux, 10 manipulations et 3 objets Parfums d’Égypte, ou la découverte des parfums Un parfum d’Égypte Palette à parfums Encens, de la naissance à la mort Moudre, râper, piler… Ouvrir les yeux au monde L’œil d’Horus Coiffures, d’hier et aujourd’hui Tresses de cheveux Objet : Perruque Des plantes pour séduire De la graine à la fleur Des plantes pour guérir Jeu des 7 familles Les routes du parfum Pour le plaisir, le soin, De l’alchimiste au parfumeur Parfums et culture Objet : Vanity Case Créateurs de parfum Arôme menthe Parfum ou eau de toilette Avez-vous du nez ? Objet : Alambic Un parfum d’égypte L’utilisation des matières odorantes et des produits pour le corps commence en Égypte en même temps sous le signe du sacré et du profane. Fumigations, baumes, fards, onguents, et huiles parfumées sont dès l’époque des pyramides les compléments des rites et de la toilette. - Porteuse d’offrandes, Moyen Empire,Thèbes ouest, Deir el-Bahari. Musée du Caire. Photo Patrick Chapuis - Stèle de la princesse Nefertiabet devant son repas et une liste de produits à renouveler éternellement, encens, huile, fard vert, fard noir.Ancien Empire, règne de Khéops, calcaire peint. Musée du Louvre. Photo C. Décamps Encens, de la naissance à la mort Les résines parfumées qui s’élèvent en brûlant sont des offrandes odorantes qui marquent la vie sur terre et la perpétuent dans l’autre monde : joie des vivants, intercession pour obtenir la protec- tion divine. - Préparation de substances parfumées, tombe anonyme (TT 175), XVIIIe dyn. (règne de T outhmosis IV?), Gournah. Photo P . Chapuis - Jeune servante versant de l’huile parfumée sur les mains d’une convive, tombe de Djehouty (TT 45), XVIIIe dyn., règne d’Amenhotep II, Gournah. Photo P . Chapuis - Geste de fumigation et encensoir à tête de faucon en forme de " bras d’Horus " Musée du Caire. Photo P . Chapuis Les panneaux Ouvrir les yeux au monde Depuis l’Antiquité, le sens de la vision est inséparable de la vie, le maquillage étant associé au soin des yeux. Les Égyptiens ont élaboré, dès 2000 avant J.-C., des fards noirs avec des pigments noirs (la galène) et des produits synthétiques qui étaient consi- dérés comme pouvant soigner les maladies des yeux. - Tête de T outankhamon surgissant de la corolle du lotus primordial. Bois stuqué et peint. Nouvel Empire, découvert dans la tombe de Toutankhamon. Musée du Caire. Photo P . Chapuis - Les deux yeux oudjat d’Horus. Ensemble de huit éléments juxtaposés, incrustés dans le panneau latéral droit du cercueil du roi Aouirê Hor I.Vers 2000 avant J.-C. Musée du Caire. Photo P . Chapuis - Amis du défunt ayant les yeux maquillés, tombe de Ramose (TT 55), XVIIIe dyn. (règne d’Amenhotep IV), Gournah. Photo P . Chapuis Coiffures, hier et aujourd’hui Se maquiller, se parfumer, se coiffer… Les Égyptiens cultivaient un véri- table art du cheveu: chevelure naturelle longue ou courte, tresses, pos- tiches, perruques changeaient selon les modes. Les peignes démêloir font leur apparition dès l’Égypte ancienne. - Joueuse de harpe, tombe de Nakht (TT 52), XVIIIe dyn., règne de Touhmosis IV? Gournah. Photo P . Chapuis - Tête d’une dame de rang royal dont la parure de tête est couverte d’une résille trans- parente à pastilles d’or carrées. Moyen Empire. Musée du Caire. Photo P. Chapuis. - Peigne en os. Nouvel Empire,Thèbes Ouest. Musée du Caire. Photo P . Chapuis Les panneaux Des plantes pour séduire Déodorants, anti-rides, pommades dépilatoires, rouge à lèvres anti-ger- çures sont utilisés dans l’Égypte ancienne. La Grèce va enrichir la palette de substances parfumées avec l’apparition des huiles essentielles. - Flacon à long col orné de motifs d’écailles vertes et bleues sur fond blanc. Environ de Rhodes, époque ottomane, XVIIIe siècle. Musée d’Art islamique du Caire. Photo A. de Boistesselin - Miroir à disque argenté muni d’une soie s’emboîtant dans une poignée en forme de papyrus et de tête de la déesse Hathor. Moyen Empire,Thèbes Ouest. Musée du Caire. Photo P . Chapuis - Le henné, utilisé depuis le début de l’époque dynastique, est utilisé pour ses vertus médicinales, la teinture des cheveux et des mains et entre dans la composition de cer- tains parfums. In :Al Ghafiqi, Le livre des médicaments et des vertus des plantes, 1582 apr.J.-C. Musée d’Art islamique du Caire. Photo A. de Boistesselin Des plantes pour guérir Le khohol et les collyres des Égyptiens sont préparés pour les soins ocu- laires. De très nombreux onguents médicinaux à base de plantes aroma- tiques et de matières minérales naturelles et synthétiques seront dévelop- pés par les Égyptiens puis par les Grecs et les Romains. - encensoir cylindrique en cuivre rehaussé d’or et d’argent, couvercle avec décor d’oi- seaux surmonté d’une petite coupole. Époque mamelouke, XIVe siècle. Musée uploads/s3/ cahier-d-x27-animateur-light-0.pdf

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