Introduction L’apprentissage des langues étrangères consiste à acquérir les dif

Introduction L’apprentissage des langues étrangères consiste à acquérir les différentes lois syntaxiques qui régissent la langue cible, qui est le français dans notre présente recherche et de connaitre l’ensemble des règles de fonctionnement, qui régissent la formulation correcte des énoncés de la langue étrangère, c’est-à-dire les règles de la grammaire du français : La phonétique, la morphosyntaxe, le lexique, l’orthographe. En grammaire, la nature d’un mot "regroupe un ensemble d’emplois linguistiques apparentés, permettant des substitutions de nature syntaxique. On peut dire également, catégorie grammaticale ou lexicale, classe grammaticale, espèce grammaticale ou encore, partie du discours en grammaire traditionnelle. La nature d’un mot peut être un trait grammatical intrinsèque de ce mot" le vis, je rougis, je pâlis à sa vue” (2 types de gradation mêlés). Wilmet (M.) définit la grammaire comme suit : « L’art d’exprimer ses pensées par la parole ou par l’écriture d’une manière conforme aux règles établies par le bon usage » Wilmet (M.), dans cette définition attribue les notions d’ « art », de « règles » et de « bon usage ». La triade montre assez que la grammaire stricto sensu met en jeu des appréciations esthétiques (de l’ordre du beau et du laid) ou des jugements éthiques (de l’ordre du bien et du mal). Elle s’institue discipline normative, qui édicte un code, condamne les manquements et entend réprimer. Si le primo évoque toujours des « règles à suivre », y compris en matière d’orthophonie (« parler correctement») et d’orthographe («écrire correctement»), le secundo prévoit une étude « étude systématique » (comprendre : «exhaustive»), englobant l’étude des «sons» ou phonétique, l’étude des «formes» ou morphologie, l’étude des « mots » ou lexicologie, l’étude des « procédés» ou syntaxe et peut-être stylistique et rhétorique. Un dictionnaire "indique la catégorie d’un mot (ou éventuellement plusieurs catégories pour un mot), mais dans le discours, les différentes catégories ne sont pas faciles à déterminer. Il est fréquent en effet qu’un mot puisse changer de catégorie selon sa fonction, il semble d’ailleurs que se soit la fonction qui crée la catégorie et non l’inverse" Précision au préalable que l’étude d’une catégorie donnée n’est pas l’étude de l’ensemble des mots traditionnellement recensées dans cette catégorie mais celle de l’ensemble des fonctions qui lui sont associées. Selon la grammaire du français contemporain définit Le mot comme suit : «C’est ce qu’on trouve au terme de l’analyse du sens, car le mot est la plus petite unité qui corresponde à un sens. Dans l’écriture, il est séparé des autres mots » Exemple : Le roi boit. Le mot est donc l’unité libre minimale. La tradition classe les mots en parties du discours, distinction fondée sur le sens de ces mots, donc sur une nature, mais aussi sur leur fonction syntaxique (par exemple, un substantif est ce qui peut se construire avec un article) Depuis les Grecs, le nombre des parties a sans cesse varié. On distingue couramment, en français : le substantif (table), dit aussi nom (1) – l’adjectif (rouge) – le pronom (il) – le verbe (part) – l’article (le) – l’adverbe (bien) – la préposition (à) – la conjonction (et), et aussi, mais avec quelque réticence, l’interjection Ces parties du discours sont souvent regroupées en mots principaux (substantif, adjectif, verbe, adverbe), qui ont un sens plein, et mots accessoires, « qui expriment des notions secondaires et d’ordinaire des rapports grammaticaux » . Le nombre des premiers est considérable et il s’en crée sans cesse de nouveaux ; le nombre des seconds est limité et ne se modifie que difficilement. La syntaxe de l’adjectif qualificatif "affecte à cette catégorie un certain nombre de règles d’accord ainsi qu’un rôle pouvant varier selon que cet adjectif est en position de noyau d’un syntagme adjectival ou en position de satellite. Dans ce second cas, l’adjectif peut être soit satellite d’un nom ou d’un pronom (fonction d’épithète liée ou détachée), soit satellite d’un verbe (fonction d’attribut) Le Grand Robert électronique définit la syntaxe comme suit : « la syntaxe, c’est la seconde partie de la grammaire, qui enseigne le bâtiment des mots entre eux par leur propriété » À la lumière de cette citation, nous pourrions déduire le pouvoir de la syntaxe : c’est la discipline qui essaie de clarifier les types de relations qu’entretiennent les mots entre eux à l’intérieur de la phrase. La présente recherche s’inscrit dans un profil syntaxique en faisant appel à la morphologie et à la sémantique : elle portera sur une étude analytique traitant de la forme et du placement de l’adjectif qualificatif (épithète/attribut) en français. Motivé par la grammaire en tant que champ d’investigation, nous tenterons de mener un travail sur deux notions qui se rattachent à la discipline syntaxique, l’épithète et l’attribut. Une des raisons nous ayons poussé à réfléchir sur un thème pareil serait, d’une part, la remarque d’une carence et d’un désarroi dans l’identification de cette partie du discours, et de l’autre, son utilisation adéquate et appropriée de la part des sujets en question lors des productions écrites. L’ADJECTIF 1. Définition : Un adjectif est un mot qui s’ajoute à un nom. Le mot adjectif vient du latin adjectivum signifiant qui s’ajoute. Il s’ajoute au nom soit :  Pour le qualifier, il est alors adjectif qualificatif. Cet adjectif est un constituant facultatif du groupe nominal : un livre, un petit livre, un petit livre passionnant.  Pour le déterminer, il est alors déterminant et appartient à la classe des adjectifs non qualificatifs qui comprend des adjectifs : possessifs, démonstratifs, numéraux, indéfinis, interrogatifs, exclamatifs et relatifs. Adjectif qualificatif qui est définit selon DUBOIS (J.) et LAGANE (R.) comme suit : « L’adjectif qualificatif est un constituant facultatif du groupe du nom ou un constituant d’un groupe du verbe, avec être (semble, paraître, devenir, rester) » Le groupe du nom est alors de la forme : Déterminant + Nom + Adjectif : Le chat gris ronronne. Le groupe du verbe est de la forme : Être + Adjectif : Le chat est gris.  La grammaire scolaire traditionnelle définit l’adjectif comme exprimant : « Une manière d’être, une qualité de l’être ou de l’objet désigné » Selon LÉVY Maurice : Le grammairien LÉVY (M.) définit l’adjectif qualificatif comme suit : « C’est l’élément qui fait référence aux qualités propres du nom qu’il sert à repérer, que ces qualités soient en rapport avec l’extralinguistique ou imaginées par l’énonciateur » Selon GREVISSE Maurice : GREVISSE (M.) définit l’adjectif qualificatif comme suit : « L’adjectif qualificatif exprime une manière d’être, une qualité de l’être ou de l’objet désigné par le nom auquel il est joint »  Exemple 1) Un livre utile. À travers ces deux définition, nous pourrions déduire qu’un mot est adjectif qualificatif lorsqu’on peut y joindre un nom de personne, d’animal ou de chose. Ils appartiennent au groupe nominal. La phrase adjectivale : Définition : BREKS (M.) définit la phrase adjectivale comme suit : « La phrase adjectivale est une phrase non verbale qui n’a pas de fonction syntaxique dans le contexte linguistique et dont le constituant principal est un adjectif suivi ou non d’une expansion propre à la classe grammaticale de l’adjectif » Nous citons les exemples suivants : 1) Excellent ! 2) Parfait ce décor ! 3) Ravi que vous soyez satisfaits ! Le genre de l’adjectif qualificatif : 2.1. Règle générale : Pour former le féminin des adjectifs qualificatifs, on ajoute généralement un « e » muet au masculin. Exemple : grand- grande, court-courte. 2.2. Cas particuliers  Le e du féminin prend un tréma dans les adjectifs en gu : aigu, aiguë ; ambigu, ambiguë.  L'adjonction d'un e muet ne se fait pas si le masculin est déjà terminé par un e : riche, brave. Remarque :  Quelques adjectifs terminés par une voyelle ne suivent pas la règle générale de formation du féminin ; c'est le cas de : coi/ coite, favori/ favorite, andalou/ andalouse  On notera que les adjectifs : beau, fou, mou, nouveau, vieux devant un nom masculin commençant par une voyelle ou un h muet, deviennent bel, fol, mol, nouvel et vieil : un bel album, un fol espoir, un mol oreiller, un nouvel an, un vieil homme...  Il ne faut pas confondre les adjectifs en cable et ceux en quable ; la plupart s'écrivent en cable : applicable, explicable, impeccable, inextricable, irrévocable, praticable...Cinq adjectifs font exception : attaquable, inattaquable, critiquable, immanquable, remarquable.  Adjectifs qui n'ont qu'une forme pour les deux genres : c'est le cas des adjectifs masculins terminés par un « e » muet et de quelques autres : chic, kaki, snob... 2. Le nombre de l’adjectif qualitatif : 3.1. Règle générale : On forme généralement le pluriel des adjectifs en ajoutant un s au singulier : Ex : un enfant sage, des enfants sages... 3.2. Cas particuliers Remarque  Quand j’adjectif se rapporte à plusieurs noms, il se met au pluriel, si ces noms sont de différents genres, c’est au masculin pluriel qu’il se met : une robe et un chapeau blancs. uploads/s3/ grammaire-l-adjectif.pdf

  • 33
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager