1 TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT LL 501 : GRAMMAIRE NORMATIVE MEMBRES : DOCKEI

1 TRAVAIL PERSONNEL DE L’ETUDIANT LL 501 : GRAMMAIRE NORMATIVE MEMBRES : DOCKEIN YANGAI JOSEPH……………………. 13A266 LF MORGAYE BLANCHE STAËLLE………………..13A597 LF NAFISSAH OUSMANOU…………………………13A156 LF NGAOURI LANDRI……………………………….13A167 LF NGNIBI DAVID…………………………………...13B587 LF DIRIGE PAR Mr. DABA DANIEL REPUBLIQUE DU CAMEROUN *********** PAIX-TRAVAIL-PATRIE ********** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR *********** UNIVERSITE DE NGAOUNDERE *********** FACULTE DES ATRS, LETTRES ET SCIENCES HUMAINES REPUBLIC OF CAMEROON *********** PEACE-WORK-FATHERLAND *********** MINISTRY OF HIGHER EDUCATION ************* UNIVERSITY OF NGAOUNDERE *************** FACULTY OF ARTS, LETTERS AND SOCIAL SCIENCES ANNEE ACADEMIQUE 2015/2016 2 PLAN D’EXPOSE INTRODUCTION I- CLASSIFICATION DU VERBE 1- LES GROUPES ET MORPHOLOGIES DU VERBE 2- LA FORMATION ET L’ASPECT DES VERBES 3- LES MODES ET L’ACCORD DU VERBE II- CONSTRUCTION DU VERBE 1- LA TRANSITIVITE ET L’INTRANSITIVITE 2- LA CONSTRUCTION IMPERSONNELLE ET D’ATTRIBUT 3- LA VOIX ACTIVE, PASSIVE, ET LA CONSTRUCTION PRONOMINALE III- CONJUGAISON DES VERBES 1- CONJUGAISON DE L’INDICATIF 2- CONJUGAISON DU CONDITIONNEL 3- CONJUGAISON DU SUBJONCTIF ET DE L’IMPERATIF CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE 3 INTRODUCTION Le mot verbe vient du latin verbum qui signifie « mot, expression ». Il est apparu en français en 1050, au moyen âge, il était utilisé pour traduire, dans les évangiles, le mot grec logos qui signifie « parole », mais aussi Dieu. Il prend depuis la renaissance une majuscule dans la première phrase de la genèse dans la bible « Au commencement était le Verbe. ». Le verbe est donc un mot qui exprime une action ou un état tout en situant cette action ou cet état par rapport à un instant donné. Selon la grammaire il est une partie du discours qui exprime soit une action faite ou supportée par le sujet, soit un état ou une manière d’être du sujet et qui pour les exprimer possède un certain nombres de forme diverses. De ce fait, le verbe joue un rôle sine qua none dans une phrase donc par conséquent constitue le sens de cette dernière. Pour ajouter plus de crédibilité afin d’étudier le verbe nous allons ressortir sa construction ainsi que sa conjugaison qui constituent ses méandres. 4 I- LE CLASSEMENT DU VERBE 1- Les groupes et morphologies du verbe ► Les groupes de verbes En français nous disposons selon le fonctionnement : - Les verbes du premier groupe qui font leur infinitif en ‘’er’’ - Les verbes du deuxième groupe qui forment leur infinitif en ‘’ ir’’ - Les verbes du troisième groupe dont l’infinitif se fait en ‘’ ir, re, oir’’ Selon leur construction nous avons : - Les verbes attributifs - Les verbes transitifs - Les verbes intransitifs - Les auxiliaires ou les semi-auxiliaires. ► la morphologie du verbe Une forme verbale est composée du radical du verbe et d'une désinence dans les temps simples de la voix active (tu parl-as), d'un auxiliaire conjugué suivi du participe passé du verbe dans les temps composés (tu as parlé) et dans tous les temps à la voix passive (il sera mangé). Les désinences sont des suffixes grammaticaux, qui permettent d'identifier le mode et le temps de la forme verbale, parfois sa personne (pour les modes personnels), voire son genre (pour les participes passées accordés). Le radical du verbe est porteur de sa signification lexicale. Il participe aussi de la conjugaison par les modifications qu'il peut subir : ajout d'un affixe (fin-iss-ons), radical à variation (venons, vienne), radicaux multiples. Toutes les formes verbales ne sont pas décomposables, notamment celles des verbes très irréguliers (il a dix ans). Certains verbes, comme chanter, ont un radical unique, alors que d'autres ont plusieurs bases de radical (un verbe comme aller possède trois bases : all- [nous allons], ir- [j’irai], v- [tu vas]). Les conjugaisons des verbes comportent un certain nombre d'irrégularités (voir tableaux). Quelques modèles sont défectifs, c'est-à-dire qu'ils ne possèdent pas la totalité des formes possibles (falloir, faillir, clore, éclore, choir, seoir). 5 1- La formation des verbes et aspect des verbes ► La formation des verbes  Le verbe peut se former à l’aide des suffixes : - A partir des noms : la terminaison de l’infinitif (er, ir) est ajoutée au nom exemple : le clou ––– clouer, fleur ––– fleurir - A partir d’adjectifs :  Exemple : blanc –– blanchir, pur –– purifié, triste –– attrister. Mais les verbes comme blanchir ; vieillir peuvent avoir deux sens, on peut blanchir le mur à la chaux ce qui veut dire rendre blanc les murs (facultatif). Ou encore ses cheveux blanchissent ce qui signifie ses cheveux deviennent blanc (inchoatif) On peut aussi former les verbes à partir d’autres verbes exemple : voler –– voleter, rêver –– rêvasser, tousser –– toussoter ; trembler –– trembloter ; siffler –– siffloter  les verbes peuvent se former par préfixation à partir d’autre verves Ces préfixes sont très nombreux et peuvent avoir différent sens ils peuvent exprimer : - La répétition : faire / refaire, prendre/ reprendre - La négation : faire/ défaire ; concentrer/ déconcentrer - Le mouvement, ils ont alors le sens de certaines prépositions : accourir, exporter, importer ► L’aspect des verbes L’aspect verbal désigne l’état de l’action du verbe en français, l’action du verbe peut soit être accomplie, dans ce cas, on parle ‘aspect achevé, soit être non accomplie alors on dit que le verbe a une action inachevée. La dichotomie accompli, non accompli désigne une distinction entre les formes qui spécifie que l’action n’est pas terminée et celle qui précise que l’action est terminée. Si nous prenons pour exemple les formes du passé simple (il chanta), du passé composé (il a chanté), du passé surcomposé, du plus-que parfait et du futur antérieur indiquent que l’action est terminée. Les autres formes verbales ne les précisent pas, d’autres types d’aspect sont attestés dans certaines langues. Les aspects expriment une action qui commence c'est-à-dire l’aspect in coactif, une action qui se répète qui concerne l’aspect itératif, une action qui dure c'est-à-dire l’aspect duratif. De ce fait, il exprime la manière dont le procès est envisagé dans le temps, indépendamment de sa localisation chronologique. La catégorie de l’aspect est sans doute l’une des catégories verbales les plus difficiles en français, notamment à cause de la morphologie du verbe où les marques temporelles et aspectuelles sont données par les mêmes formes d’une manière syncrétique. Il n’est pas étonnant dès lors que cette catégorie ait mis longtemps avant d’être unanimement admise. 6 3- Le mode et l’accord du verbe Le système verbal du français comporte plusieurs modes : indicatif, subjonctif, conditionnel, impératif, infinitif, participes passé et présent. Le gérondif est une tournure particulière du participe présent. Le conditionnel est parfois décrit comme un temps de l'indicatif. Les modes comportent plusieurs temps, répartis en formes simples et en formes composées. Les formes des temps composés sont beaucoup plus régulières que les formes simples. Elles sont toutes faites sur le modèle auxiliaire conjugué à un temps simple plus participe passé du verbe conjugué. De ce fait, l'indicatif, le conditionnel, le subjonctif et l'impératif sont des modes personnels. ► Les modes  Les modes personnels ––– le mode indicatif L'indicatif, qui est le seul mode à comporter des temps du présent, du passé et du futur, présente l'action verbale comme actuelle. Le présent de l'indicatif a pour désinences -e, -es, -e pour le premier groupe, -s, -s, -t pour les verbes du deuxième et du troisième groupe, à l'exception des verbes en -ds, -ds, -d, (verbes à l'infinitif en -dre à l'exception de ceux en - indre et -soudre) ou de ceux en -x, -x, -t (pouvoir) ou -s, -s, -c (vaincre). Les trois personnes du pluriel ont pour désinences -ons, -ez, -ent. Le présent exprime la coïncidence entre ce que l'on dit et le moment où on le dit (En ce moment, il pleut). Mais il peut exprimer une action qui se répète ou se continue (Il pleut toujours ici ; Il pleut depuis deux jours), une action prochaine exemple : demain je pars ou des vérités générales (Les hommes sont mortels). Le futur est formé d'une base de radical du verbe qui coïncide parfois avec l'infinitif (chant- erai, mais sau-rai) suivi éventuellement d'une voyelle caractéristique du groupe (chant-e-rai, fin-i-rai), d'un -r- caractéristique du futur et du conditionnel, et des désinences -ai, -as, -a, - ons, -ez, -ont. Le futur situe l'action dans l'avenir exemple : Je passerai deman. Ses autres valeurs sont notamment celles du futur dit historique exemple : en 1905, sa vie prendra un tour nouveau. L'imparfait de l'indicatif a pour désinences -ai-s, -ai-s, -ai-t, -i-ons, -i-ez, -ai-ent. Il permet de décrire une action considérée dans sa durée ou dans son caractère répétitif et non comme un fait ponctuel (Nous passions les vacances d'été à la montagne). Pour le passé simple, les désinences sont -ai, -as, -a, -âmes, -âtes, -èrent pour le premier groupe. Pour les autres on trouve -s, -s, -t, ^-mes, ^-tes, -rent précédés d'une voyelle caractéristique : -i- pour les verbes du deuxième groupe, -i- (partir), -i- (faire), -u- (devoir) ou -in- (verbes comme venir) pour ceux du troisième. Le passé simple, qui n'est plus utilisé dans la langue orale uploads/s3/ grammaire-normative.pdf

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