Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 1 2 Dossier de presse - HammershØi,

Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 1 2 Dossier de presse - HammershØi, le maître de la peinture danoise Vilhelm Hammershøi, Intérieur. Strandgade 30, 1901, huile sur toile, 66 x 55 cm Francfort-sur-le-Main, Städel Museum, propriété du Städelschen Museums-Verein e.V. © Städel Museum - ARTOTHEK SOMMAIRE Page 4 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Page 7 PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES Page 8 PARCOURS DE L’EXPOSITION Page 20 REPÈRES CHRONOLOGIQUES Page 23 L’ÉQUIPE DU PROJET ARTISTIQUE Page 24 LE MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ - INSTITUT DE FRANCE Page 26 CULTURESPACES, PRODUCTEUR ET RÉALISATEUR DE L’EXPOSITION Page 27 MÉCÈNE DE L’EXPOSITION Page 28 VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE Page 34 AUTOUR DE L’EXPOSITION Page 35 INFORMATIONS PRATIQUES 4 Dossier de presse - HammershØi, le maître de la peinture danoise Au printemps 2019, le musée Jacquemart-André et Culturespaces organisent une exposition consacrée au grand maître de la peinture danoise, Vilhelm Hammershøi (1864-1916). Pour la première fois depuis 20 ans, des œuvres mystérieuses et poétiques du peintre seront réunies à Paris. UNE RÉTROSPECTIVE DU MAÎTRE DE LA PEINTURE DANOISE Découvert à Paris au Petit Palais en 1987 puis à Orsay en 1997, Hammershøi fascine par ses peintures représentant, dans des gammes de gris et de blanc, des intérieurs vides et subtils où figure parfois la silhouette d’une femme de dos. HAMMERSHØI : SILHOUETTES DU QUOTIDIEN, ATMOSPHÈRES ÉTRANGES “Rendre une visite à l’artiste chez lui, c’est comme pénétrer à l’intérieur de l’un de ses tableaux”, rapporte un article de 1911 à propos de Vilhelm Hammershøi (1864 – 1916). Le peintre a en effet choisi comme sujet de la plupart de ses œuvres son environnement quotidien et les membres de son cercle intime. De tempérament taciturne, il représente dans ses toiles un monde à son image, baigné d’un étrange silence. Hammershøi joue avec ses intérieurs pour les dépouiller et refuse toute interaction avec son modèle que le spectateur surprend dans une infinie rêverie solitaire. C’est à la découverte de cet univers mystérieux que vous invite l’exposition : en illustrant les liens de l’artiste avec sa famille et ses amis, artistes eux aussi, elle éclairera l’œuvre de Hammershøi d’un jour nouveau. C47 M4 J16 N16 PANTONE 5493 Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 5 Les tableaux exposés, dont une partie n’a pas été présentée à Orsay en 1997, évoquent l’ensemble de l’œuvre de Hammershøi et son atmosphère profonde et mystérieuse. Hammershøi a passé sa vie entière dans un cercle restreint qu’il n’a eu de cesse de représenter : ses modèles sont sa mère, sa sœur, son frère, son beau-frère et quelques amis proches. Ses œuvres représentent également Ida, son épouse, que l’on retrouve dans nombre des intérieurs qui l’ont rendu célèbre. HAMMERSHØI FACE À SON CERCLE PROCHE Le musée Jacquemart-André abordera l’art de Hammershøi dans une perspective nouvelle en illustrant ses liens avec les artistes de son entourage. Pour la première fois, cette rétrospective permettra de confronter ses œuvres à des tableaux de son frère Svend Hammershøi, de son beau-frère Peter Ilsted et de son ami Carl Holsøe. Cette mise en regard soulignera leurs affinités, leurs différences et le génie singulier de Vilhelm Hammershøi, l’artiste de la solitude, du silence et de la lumière. DES PRÊTS EXCEPTIONNELS Une quarantaine d’œuvres révéleront l’univers mystérieux et poétique de l’artiste. Des œuvres inédites issues de l’Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection, rarement exposées lors des grandes rétrospectives internationales dédiées au peintre seront présentées pour la première fois en France. L’exposition présentera également des prêts provenant de grands musées du Danemark et de Suède tels que le Statens Museum for Kunst et la Hirschprungske Samling de Copenhague, le Nationalmuseum de Stockholm et le Malmö Konstmuseum, mais aussi du musée d’Orsay et de la Tate de Londres ainsi que de collections particulières. Des œuvres majeures illustreront toutes les facettes du travail de Hammershøi, des premiers portraits aux nus, en passant par les vues d’architecture et les paysages, et bien sûr l’extraordinaire série d’intérieurs aujourd’hui célèbre. Commissariat : Jean-Loup Champion, historien de l’art Pierre Curie, conservateur du musée Jacquemart-André. 6 Dossier de presse - HammershØi, le maître de la peinture danoise Vilhelm Hammershøi, Intérieur avec un jeune homme lisant (Svend Hammershøi), 1898, huile sur toile, 64,4 x 51,8 cm Copenhague, Den Hirschsprungske Samling. Photo : The Hirschsprung Collection, Copenhagen Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 7 PRÉFACE DE BRUNO MONNIER, PRÉSIDENT DE CULTURESPACES Dans l’intimité de l’énigmatique Vilhelm Hammershøi Découvert à Paris en 1997 à l’occasion de la rétrospective organisée par le musée d’Orsay, l’art de Vilhelm Hammershoi n’a fait l’objet d’aucune exposition en France depuis cette date, malgré un intérêt croissant pour ce peintre, que beaucoup considèrent comme le Vermeer du XXe siècle. Cela fait donc plus de vingt ans que le public parisien n’a pu admirer les œuvres de ce grand maître de la peinture danoise et Culturespaces est fier d’être à l’initiative de la nouvelle exposition d’envergure qui lui est consacrée au musée Jacquemart-André. Comment expliquer la fascination que provoquent aujourd’hui les tableaux de Hammershøi après avoir si souvent fait scandale en leur temps ? Les thèmes qu’il explore – portraits, paysages, quelques nus et surtout ses célèbres intérieurs – sont pourtant ceux qui retiennent l’attention de ses contemporains, mais il leur donne une coloration toute personnelle, mystérieuse et poétique. De tempérament taciturne, Hammershøi représente dans ses toiles un monde à son image, baigné d’un étrange silence. C’est à la découverte de cet univers aussi intime qu’énigmatique que vous invite l’exposition. Elle réunit quarante œuvres de Hammershøi, confrontées pour la première fois à quelques tableaux des artistes qui lui ont été les plus proches : son frère Svend, son beau-frère Peter Ilsted et son ami Carl Holsøe. Grâce aux prêts inédits de l’Ambassador John L. Loeb Jr. Danish Art Collection et aux prêts exceptionnels de grands musées européens et de collections particulières, toutes les facettes du travail de Hammershøi nous sont tour à tour dévoilées. L’exposition met ainsi en lumière toute la modernité de cet artiste qui a excellé à représenter une solitude dans laquelle chaque spectateur se reconnaît. Je tiens à remercier tout particulièrement les commissaires de l’exposition, Monsieur Jean-Loup Champion, fin connaisseur de l’art danois des XIXe et XXe siècles, et Monsieur Pierre Curie, conservateur du Musée Jacquemart-André. Tous mes remerciements vont également à Son Excellence Madame Kirsten Malling Biering, Ambassadeur du Danemark en France, qui a accordé son patronage à l’exposition, nous offrant ainsi l’occasion de renforcer les excellentes relations qui unissent nos deux pays. Bruno Monnier, Président de Culturespaces 8 Dossier de presse - HammershØi, le maître de la peinture danoise PARCOURS DE L’EXPOSITION SECTION 1. HAMMERSHØI ET LES SIENS Dès son plus jeune âge, Vilhelm Hammershøi montre de grandes dispositions artistiques. Il étudie à l’Académie des Beaux-Arts de Copenhague à partir de 1879, avant de rejoindre en 1883 les Frie Studieskoler (Ateliers indépendants), créés l’année précédente par Tuxen et Krøyer comme une alternative novatrice à l’enseignement conservateur de l’Académie. Conforté par cette double formation, le talent de Hammershøi trouve sa pleine expression dans l’art du portrait. Ses tableaux se distinguent par l’utilisation d’une palette restreinte, la force des compositions et leur atmosphère mélancolique. En 1890, Hammershøi fait le portrait de sa fiancée Ida, sœur de son ami Peter Ilsted (Copenhague, Statens Museum for Kunst). La jeune femme semble absente, comme si l’artiste refusait d’attribuer toute psychologie à son modèle. L’apparente simplicité de ce portrait, qui se découpe sur un fond neutre, dénote une radicalité qui tranche avec le goût de l’époque pour les compositions détaillées. Une même indépendance vis-à-vis des conventions picturales se dégage des autoportraits à l’air décidé que Hammershøi réalise sur toile dans les années 1890 (Copenhague, Statens Museum for Kunst) ou sur papier (Paris, Fondation Custodia, Collection Frits Lugt). Vilhelm Hammershøi, Portrait d’Ida Ilsted, future femme de l’artiste, 1890, huile sur toile, 106,5 x 86 cm Copenhague, Statens Museum for Kunst © SMK Photo/Jakob Skou-Hansen Dossier de presse - Musée Jacquemart-André 9 En 1895, Hammershøi représente son épouse Ida entourée de ses deux belles-sœurs, à gauche Ingeborg Ilsted, femme de Peter Ilsted, et à droite Anna Hammershøi. Ces Trois jeunes femmes (Ribe Kunstmuseum) ne sont réunies les unes aux autres que par la position de leurs genoux, comme si elles formaient un motif décoratif sans autre forme d’interaction. Bien que représentées dans le même espace, elles semblent isolées, chacune absorbée dans ses pensées, vivant sa propre existence dans un monde de silence. La modernité de Hammershøi apparaît évidente dans ses Cinq portraits (Stockholm, Thielska Galleriet), une toile monumentale qu’il considère comme son œuvre maîtresse et qui fait scandale lors de sa première exposition en 1902. Cette réunion d’artistes proches de Hammershøi n’a rien d’une soirée festive. De nouveau, aucune interaction ne relie les personnages dont les regards fixent chacun une direction différente. L’impression d’étrangeté est renforcée par le clair-obscur qui construit une vision nocturne presque lugubre. 1. Vilhelm Hammershøi, Trois jeunes femmes, 1895, huile sur toile, 128 x 167 cm Ribe Kunstmuseum Danemark. Photo: ©Ribe Kunstmuseum 2. Vilhelm Hammershøi, Cinq Portraits, 1901-1902, huile sur toile, 190 x 300 cm Stockholm, Thielska Galleriet. uploads/s3/ hammershoi-mai-tre-de-la-peinture-danoise.pdf

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