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(https:/ /www.leonlaisne.fr/) DÉFAUT (HTTPS://WWW.LEONLAISNE.FR/CATEGORY/DEFAUT/) HISTOIRE (HTTPS://WWW.LEONLAISNE.FR/CATEGORY/HISTOIRE/) Histoire des automobiles Léon LAISNE Posté le avril 11, 2018 (https:/ /www.leonlaisne.fr/histoire-des-automobiles-leon- laisne/) by philippe (https:/ /www.leonlaisne.fr/author/philippe/) (https:/ /www.leonlaisne.fr/histoire-des-automobiles-leon-laisne/) Les documents et photos ont pour certains plus de cent ans et ont traversé deux guerres. Vous comprendrez leur état, nous n’avons pas voulu faire de retouches pour la restauration. Léon LAISNE dans sa première voiture avec son frère Julien(1899) Léon LAISNE est né en 1881 à Fressain (Nord Arrondissement de Douai). Sa famille y est établie depuis plus de 4 siècles et y exerce depuis ce temps les métiers de la maréchalerie, ce qui pourrait faire comprendre sa facilité pour le travail du métal. Ses trois frères sont déjà dans le métier de tourneur quand Léon LAISNE commence à travailler. Il rentre à 13 ans comme courantin chez un marchand de bicyclettes M. Antony, rue saint Jacques à Douai, deux mois plus tard il trouve une place chez un serrurier et fabricant de pétrin mécaniques, M Depreux. Là il gagne 2Fr par quinzaine. Quelques mois plus tard il est embauché à la fonderie de fonte de M. Beulin à Douai où son salaire est de 2Fr par semaine. Il est apprenti mouleur et Cnira par avoir la responsabilité de la chauffe et de la coulée. Il est reconnu ouvrier malgrés son jeune âge. La connaissance de la fonderie lui servira toute sa vie. Il doit aller s’installer à Albert en 1895 où il trouve une place chez Hurtu Hautin et Diligeon. Il est mis au taraudage, puis à sa demande il a un poste sur un tour spécial pour les cylindre de machines à coudre, ensuite sur un tour pour les vilebrequins, enCn un tour à décolleter (deux de ses frères travaillent dans la même usine). Fort de ses connaissances il embauche Cn 1895 à la maison Cuvelier à Albert fabricant de machine outils et il touche 0,10Fr de l’heure. en 1896 il est tourneur aux Ateliers des Chemins de Fer Economiques d’Albert aux taux de 0,40Fr de l’heure. Dans cette entreprise il aura la chance de pouvoir se perfectionner dans le travail de la machine outil car il pourra réaliser sur différents tours de la plus petite pièce à la plus grosse pièce d’une locomotive, telles que les entretoises de chaudières et les roues de wagons et de locomotive. Il y restera jusqu’en 1898. Il veut s’engager dans la marine pour voyager et voir du pays, il à 17ans. Il se rend à Cherbourg mais est trop jeune pour s’enrôler sans l’autorisation paternelle. De retour au pays, il revient à son ancienne place aux Chemins de Fer d’ Albert il n’y restera pas, il est engagé à Amiens chez M. Huit constructeur de machines outils. La même année de 1898 il part à Paris, est embauché chez De Dion- Bouton, rue Ernest à Puteaux. Il travaille comme tourneur. Là, travaille aussi Georges Sizaire et Louis Naudin. Camarade d’atelier tous les trois (1899) ils décident de se fabriquer une voiture, mais bien qu’ils soient tous trois mécaniciens et travaillent chez un constructeur de voitures, ils n’ont aucune connaissance de l’automobile. Comme des jeunes d’aujourd’huit qui s’initient aux techniques modernes, ils se lancent et trouvent à louer un petit atelier. Maurice Sizaire se joint au petit groupe de copain et à eux 4 ils fabriqueront leur première voiture. Sa première réalisation en dessin industriel fut la boite de vitesses. La voiture, d’après ses propres écrits (mémoires de Léon LAISNE daté « Paris le 9-4-1936 « ) « deux vitesses avec engrenages toujours en prise, elle servait en même temps d’embrayage, lequel se faisait par friction sur l’une ou l’autre vitesse, la marche arrière était obtenue par trois pignons d’angles Cxés sur le pont arrière, servant en même temps la commande des arbres de roues qui était mue par une couronne droite, ce qui obligeait d’ailleurs l’emploi d’engrenages d’angles pour obtenir le renvoi d’équerre. Cet ensemble était très simple et la disposition nouvelle. La direction était également de ma création elle se composait d’une vis sur laquelle coulissait un écrou carré muni de deux rainures transversales, et par le centre, dans ces rainures prenait point d’appui un levier d’équerre dont le rapport était d’environ 1 à 4, le petit levier était maintenu dans la rainure de l’écrou et prenait son point d’articulation dans le boîtier de la direction et dans lequel l’écrou et la vis étaient enfermés, quant au grand levier qu’était solidaire du petit il portait à son extrémité la barre de direction. Cette direction était irréversible, très souple et très mécanique, elle à d’ailleurs été adoptée depuis par quelques maisons françaises et se construit toujours en Amérique en grande série par la maison Hanam, et les voitures que je construisis en 1929, 30 et 31 en étaient munies et ce du fait du hasard mon associé Mr. HARRIS voulait que les voitures soient munies de direction Américaine Ross. Je Cs une demande en Angleterre à l’agent pour qu’il me procure ce type de direction, il me répondit qu’il ne représentait pas cette marque mais qu’il pouvait me fournir une direction Américaine suivant gravure annoncée, qu’elle ne fut pas ma surprise en m’apercevant que la gravure représentait exactement la direction que j’avais créée en 1899 soit trente ans auparavant. Lorsque je conçus cette direction, j’en Cs par à un ingénieur qui la trouva très bien, mais il m’objecta : «Que voulez vous faire, aucune maison ne l’adoptera si cela ne sort pas d’elle“. Revenant à la construction du châssis, le moteur est un deux cylindres à ailettes côte à côte, avec deux engrenages qui reliaient les deux vilebrequins, j’avais acheté ce moteur à mon frère sans savoir comment il fonctionnait. Le châssis était tubulaire et fait avec des tubes de 45×50 assemblés avec des raccords et le tout brasé. Pour l’exécution des pièces principales nous avions loué un atelier et chaque soir de 8h1/2 à minuit nous nous occupions à leur fabrication. Nous étions jeunes et plein d’ardeur, à l’époque nous faisions 12h par jour soit de 6h à 12h et de 1h1/2 à 7h1/2, nous prenions 1h pour manger et l’on continuait la séance pour notre compte ce qui faisait 15h1/2 de travail chaque jour. » (écrit LL) La voiture terminée ils Crent un essai dans la cote de Suresnes (Boulevard Henri Sellier actuellement) en montée. Mais le moteur était trop petit pour cette côte et avec le poids des 4 amis il se mit à chauffer dangereusement. Ils décidèrent de redescendre la côte, et allèrent au bois de Boulogne jusqu’au jardin d’acclimatation. Là le moteur se Ct entendre anormalement : simplement les boulons de Cxations du moteur se desserraient. A cette époque ce n’étaient pas des pannes, mais le train-train de l’automobiliste. Tout fut remis en ordre, puis la voiture fut vendue au Pastoral-Français. Léon LAISNE quitta ses 3 camarades pour retourner à Albert pour des obligations de famille. Toujours en 1899 à Albert il travaille avec son frère qui à un atelier de mécanique générale. C’est là qu’il fabrique la première voiture Léon LAISNE. « Cette voiture contrairement à la première avait le moteur a l’arrière, c’était un mono cylindrique de 3cv à culbuteur et culasse à eau, la boîte de vitesse était par pignons satellites, avec embrayage conique le tout Cxé directement sur le pont, elle était à quatre places et sa vitesse maximum 30Km/h. Cette voiture s’est toujours bien comportée et ma donné beaucoup de satisfaction dans les randonnées que j’ai eu le plaisir de faire avec.» (LL) (Cette voiture fut détruite le lendemain matin de son décès dans ses ateliers de Toulouse, (le 6 juillet 1957) découpée au chalumeau, on ne sait pas pourquoi.) En 1900 il retourne chez De Dion-Bouton aux ateliers d’étude à Puteaux toujours comme tourneur. En 1901 il passe son « CertiCcat de capacité valable pour la conduite » sur une Panhard. La même année il est aux ateliers Clément Bayard quai Michelet, à Levallois. En 1902 il part au service militaire mais est réformé temporairement après 3 mois et retourne aux ateliers Automobiles Clément Bayard. Puis toujours, pour apprendre il rentre chez le constructeur de motos Lotteau frères à Choisy le Roy nous sommes en 1903 il a 22ans ½. «Comme j’étais très travailleur, un dimanche je dessinais un montage spécial pour aléser les cylindres à ailettes, ayant emporté le samedi un cylindre pour prendre les mesures le lundi Mr Lotteau,me questionna et me demandant pourquoi j’avais emmené ce cylindre, je lui Cs voir le dessin que j’avais fait la veille, lequel représentait le montage pour centrer instantanément le cylindre sans crainte de briser les ailettes, au lieu de passer en moyenne ¼ d’heure, tout en courant le risque de briser les ailettes et de perdre le cylindre. Il me félicita et m’autorisa à construire ce montage » (LL) En 1903 il est dessinateur chez le constructeur de motos Terrot à Dijon. En 1905 il quitte Terrot et rentre chez Vinot et Deguingand quai National à Puteaux (ce constructeur automobiles deviendra uploads/s3/ histoire-des-automobiles-leon-laisne-leon-laisne-histoire.pdf
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- Publié le Mai 17, 2022
- Catégorie Creative Arts / Ar...
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