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Le rap est issu d’un des quartiers les plus fragile de new-York et consistait initialement à décrie la vie courante des personnes y habitant. On pouvait s’identifier aux paroles mais aussi aux artistes d’ailleurs cette identification est toujours d’actualité, les rappeurs ont toujours autant d’influence qu’ils avaient avant, voire peut être même plus de nos jours avec l’évolution de la nouvelle technologie donc la médiatisation s’est développés. Malheureusement, le massage que les rappeurs voulaient faire passer il y’a 30 ans et le massage qu’ils passent aujourd’hui n’est pas le même. L’intimidation, l’agression physique, les insultes, la drogue et l’alcool, (clips montrant les artistes entrain de prendre des drogues et alcool ces clips prônent aussi l’exhibition on peut voir des jeunes pratiquement dénudées ou habillé légèrement certaines jeunes filles y prennent exemple et les résultats nous le voyons dans nos). Voila les thèmes abordés dans la plupart des musiques des musiques aujourd’hui contre un message prônant la paix, ou bien l’anti-suprématie des blancs (occidentaux). On a realisé une interview des riverains voila quelques reponses nous demandons ce qu’ils pensent du rap sur le comportemengt des jeunes. Passant 1 Le rap a une influence certaine sur la jeunesse, qui peut être positive comme négative. Elle sera négative à partir du moment où certains artistes font l'apologie du gangstérisme ou traitent les femmes de salopes toutes les deux secondes dans leurs textes. Malheureusement, certains gamins se valorisent à travers ces artistes-là, alors que nous, les rappeurs, sommes des exemples pour ces gamins. Passant 2 Ce sont les rappeurs qui sont exposés médiatiquement qui ont une influence sur les jeunes. Quand tu regardes un film, tu sais tout de suite que tu vois des acteurs. Dans un clip, le rappeur ne va pas te le dire. Certains jouent sur une ambiguïté qui trompe les plus jeunes. Ils montrent des choses aux petits qui ont envie de s'encanailler. Au début du clip Zoo, qui a dépassé les 15 millions de vues sur YouTube, Kaaris s’affiche avec un AK-47. 80% de gens qui ont regardé la vidéo ne se disent pas que c'est une arme factice. Si son arme était réelle, il s'auto-balancerait. Dans l’émission Clique, Kaaris a dit qu’il était là pour faire de l'entertainment. Même des rappeurs dits « engagés » cultivent parfois l'ambigüité pour ne pas perdre une partie de leur public. Nous poursuivons nôtre interview en demandant quelle influence avait le rap des années 90  Au tout début des années 90, on était fascinés par des gars comme Big Brother Hakim ou Lionel D. Les bandes s’intéressaient au Hip-Hop et les rappeurs écrivaient des textes conscients. Ils avaient des trucs à revendiquer et il y avait toujours du contenu. On a grandi avec cet état d'esprit. On a été nourris au Hip-Hop qui avait des choses à dire et qui permettait d’élever notre esprit et notre conscience.  Au niveau du rap français, je ne fais pas partie de ceux qui disent que c'était mieux avant. Sur le net, tu trouves tous les styles de rap aujourd’hui. Je ne suis pas pour prôner la voie du déclin. Effectivement, à l’époque, il y avait un mouvement global, dans lequel tout le monde était pris. Maintenant, on est plus sur un produit de l'industrie culturelle de masse. Le Hip-Hop ça ne parle pas aux jeunes, ils ne savent pas que le rap en est l’une des disciplines pour la plupart.  Dans les années 90, on était plus dans la performance, moins dans la vantardise. Tu avais envie de montrer que tu étais intelligent par le biais de tes textes. Même les rappeurs bêtes écrivaient des mots compliqués ! Aujourd'hui, c'est l’inverse. Le nivellement par le haut des années 90 est devenu un nivellement par le bas. Nous poursuivons Comment se traduit l’influence du rap sur les jeunes ?  Quelqu’un comme Booba joue beaucoup sur l’ambigüité. Si tu écoutes vraiment, tu te dis qu'il a conscience de ses origines. En même temps, il joue avec le système. Il s'adapte à des clichés qui lui permettent de vendre, au détriment de la fragilité de certains gamins. Avec ses conneries de clashs, le mec en est quand même arrivé à se taper avec La Fouine. L’esprit de compétition saine a quelque peu disparu. On a déplacé le terrain de l'artistique vers celui des « bagarre ».  Le rap est une pratique culturelle. A la base, si les jeunes font du rap, ils ne se tapent pas entre eux puisqu’ils sont censés être dans une démarche culturelle. Dans ma thèse, j'ai cherché à démontrer que l'un des effets du rap français était de mettre le langage du quotidien au centre des débats. Si on part de ce postulat, l’influence ne sera que positive. Le rap permet de remettre le langage au centre des rapports sociaux. En gros, le message est le suivant : « Les politiciens vous mentent. En tant que rappeur, je m'engage à travers ma parole à parler au nom du peuple ».  A l’heure actuelle, c’est n’est plus toi qui va au rap, mais le rap qui vient à toi. Désormais, tout le monde a un avis sur le rap car cette musique arrive aux oreilles de tout le monde. Jul dit dans un morceau : « Te déshabille pas, je vais te violer ». Personnellement, ça me choque. Mais j’ai l’impression que ça ne dérange personne. De nombreux jeunes répètent ça bêtement, sans avoir conscience de la gravité des propos. Je croise souvent des mômes très jeunes qui connaissent les textes de Gradur par cœur. uploads/s3/ lolo-expose.pdf

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