dans la solidarité interprofessionnelle. Nous souhaitons qu’il permette de rebâ

dans la solidarité interprofessionnelle. Nous souhaitons qu’il permette de rebâtir un système adapté aux spécificités de nos métiers pour que cesse la fragilisation d’une partie des artistes et des techniciens. Des lectures du matin aux surprises de la Vingt-cinquième heure, en passant par les spectacles de l’après-midi et du soir, c’est à vous maintenant de dessiner votre propre parcours. Comme venir à Avignon, c’est non seulement vivre une expérience de spectateur mais encore la p a rt a g e r, vous (re ) t ro u v e re z les nombreuses possibilités de rencontres et discussions avec les artistes et avec des penseurs. Nous publierons au début du Festival “le guide du spectateur” avec son agenda de toutes les manifestations organisées autour des spectacles. Deux nouveaux lieux sont utilisés cette année : le gymnase du lycée René-Char et le parc du Château de Saumane. Comme pour la carrière de Boulbon, vous pourrez y accéder en empruntant des navettes gratuites et trouverez sur place de quoi vous restaurer. Nous vous souhaitons une bonne lecture du programme, rythmé par les dessins de Jan Fabre, et vous attendons à Avignon, car nous avons rêvé et construit ce Festival, à vous de le faire vivre. Hortense Archambault et Vincent Baudriller Directeurs Avignon, avril 2005 Nous avons voulu qu’Avignon soit encore et toujours un festival de création et de découvertes. Plus de quatre cinquième des spectacles n’existaient pas au moment où nous les avons choisis, et plus de la moitié seront créés en juillet à Avignon. Nous vous convions à venir les découvrir pour vivre cette expérience si singulière et toujours nouvelle d’être spectateur. Forts de la générosité, de la créativité et de la vitalité des artistes que nous avons invités, nous parions que ces nouvelles pièces sauront éveiller vos sens, faire appel à votre imagination et, nous l’espérons, vous questionner et vous émouvoir. Le Festival est aussi depuis longtemps un lieu de rassemblement et de réflexion de la profession du spectacle vivant. Il a été en juillet 2004 un lieu de discussion sur la place de l’art, sur les conditions de la réalisation, sur les politiques culturelles. L’ensemble des acteurs p rofessionnels et politiques s’est réuni avec le public pour se parler, s’écouter et tenter de se comprendre. Mais nos préoccupations sur les questions sociales qui ont secoué notre secteur reste entières, et nous sommes concernés par l’évolution du dossier de l’assurance chômage des artistes et techniciens du spectacle. Que se soit par une nouvelle négociation des partenaires sociaux ou, à défaut, par une loi, il est nécessaire et urgent de confirmer un nouvel accord qui garantisse la pérennité du système d’assurance chômage, qualité d’être humain dans sa dimension spirituelle et animale. Ces artistes interpellent la relation que nous entretenons avec notre corps, nos rêves et nos fantasmes, notre rapport à la beauté mais aussi à la violence qui parfois cohabitent en nous, notre rapport à la science, à nos limites et à la loi, notre besoin de croire et d’aimer. Ils nous entraînent à penser notre humanité d’aujourd’hui et imaginer celle de demain. En sondant leur intimité, ils affirment la possibilité de trouver quelque chose qui s’apparenterait à l’universel ou au sacré p o u r, peut-être, réenchanter le monde. En quête d’utopies, ces poètes recherchent aussi de nouvelles formes théâtrales pour transcender leur paysage intérieur, leur vision du monde et les partager dans l’espace et le temps de la représentation. Le corps et le verbe sont les matériaux premiers de ces artistes de théâtre et de danse qui conçoivent souvent leur création de façon globale et nourrissent leur langage d’autres formes d’arts – cinéma, arts plastiques, musique, performances – effaçant parfois la fro n t i è re entre les genre s . Pour vous permettre de mieux rencontrer leur œuvre nous présentons parfois plusieurs spectacles ou formes d’un même créateur. Ces propositions sont enrichies également par les programmes inventés avec nos partenaires France Culture, Sacd, le Cinéma Utopia, l’Adami, les cycles de musiques sacrées. Après notre premier Festival créé avec la complicité de Thomas Ostermeier, voici le 59e Festival d’Avignon que nous avons imaginé en compagnie de Jan Fabre, inspirés par ses œuvres et par nos longues conversations à Anvers et Avignon. Ainsi chaque année, nous vous proposons de venir voyager sur un territoire artistique différent. La 60e édition en 2006 s’inventera avec Josef Nadj et la suivante avec Frédéric Fisbach. Jan Fabre est un artiste qui ne cesse de questionner la vitalité de l’être humain, et d’interroger la place de l’art et de l’artiste dans notre monde. Il est un poète qui explore, jusque dans ses limites, son corps, son âme, ses visions. Nourri par l’histoire de l’art, des peintres primitifs flamands à Marcel Duchamp, du théâtre grec à Antonin Artaud, il s’exprime aussi bien par le dessin, la sculpture, l’écriture et l’art de la scène où se mêlent dans le corps des interprètes le théâtre et la danse. Il crée, nuit et jour, des pièces poétiques, sensibles, extrêmes, et drôles. Ses œuvres, si différentes selon leur forme, nous ont émus, fait rire, troublés, voire dérangés, mais elles nous touchent toujours par cette énergie débordante et vitale empreinte d’un esprit libre venue de l’enfance et du carnaval. Nous avons convié à ce festival de nombreux poètes de la scène. Ils interrogent, à travers leurs créations, notre JAN FABRE L’ H i s t o i re des larmes Je suis sang For intérieur, exposition L’ E m p e reur de la perte Le Roi du plagiat MATHILDE MONNIER f r è re&s œ u r CHRISTINE ANGOT / MATHILDE MONNIER La Place du singe Les Av e n t u res du corps, texte de Nicolas Tru o n g OLIVIER PY Les Va i n q u e u r s Miss Knife chante Olivier Py JEAN LAMBERT-WILD / JEAN-LUC THERMINARIAS COOPÉRATIVE 236 COMMUNAUTÉ XAVANTE D’ETÊNHIRITIPA Mue – Pre m i è re Mélopée HUBERT COLAS H a m l e t Face au mur JEAN-FRANÇOIS SIVADIER La Mort de Danton La Vie de Galilée JEAN-FRANÇOIS PEYRET Le Cas de Sophie K. Poètes de la scène, texte de Bruno Ta c k e l s PASCAL RAMBERT A F T E R / B E F O R E Le Début de l’A. WIM VANDEKEYBUS / ULTIMA VEZ P u u r JACQUES DÉCUVELLERIE / GROUPOV A n a t h è m e JEAN MICHEL BRUYÈRE / LFK L’Insulte faite au paysage Si Poteris Narr a re, Licet ROMEO CASTELLUCCI / SOCÌETAS RAFFAELLO SANZIO B.#03 Berlin BR.#04 Bru x e l l e s C rescita XII Av i g n o n C rescita XIII Av i g n o n MARINA ABRAMOVIC ´ / MICHAEL LAUB The Biography Remix MARINA ABRAMOVIC ´ Installations vidéo La Perf o rmance, l’art de la re n c o n t re, texte de Sylvie Ferr é GISÈLE VIENNE / DENNIS COOPER Une belle enfant blonde / A young, beautiful blonde girl I Apologize 6 7 8 10 11 14 16 18 20 21 24 26 27 30 31 32 34 38 39 40 42 46 47 48 48 50 50 53 54 56 58 59 JAN DECORTE ‘ d i e u& les esprits vivants’ ARNO Solo Tour 2005 LOUIS CASTEL / RAYMOND FEDERMAN F e d e rm a n ’s THOMAS OSTERMEIER / SCHAU BÜHNE AM LEHNINER PLAT Z A n é n a n t i s KRZYSZTOF WARLIKOWSKI K ro u m ARNE SIERENS Marie Éternelle Consolation C a rne Carneval, théâtre agité, texte de Christophe Huysman CHRISTIAN RIZZO / L’ASSOCIATION FRAGILE soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de re g a rder tout autour. JEAN-LOUIS TRINTIGNANT A p o l l i n a i re WILLIAM FORSYTHE You made me a monster JAN LAUWERS / NEEDCOMPANY Needlapb 10 JOSEF NADJ Last Landscape LE THÉÂTRE DES IDÉES LA VINGT-CINQUIÈME HEURE – ADAMI KARINE SAPORTA L’ E n v e l o p p e RENCONTRES AVEC LES ARTISTES FILMS ET DOCUMENTAIRES CYCLES DE MUSIQUES SACRÉES LE SUJET À VIF – SACD DÉSIRS D’AUTEURS – SACD FRANCE CULTURE EN PUBLIC LES HIVERNALES MUSÉE CALVET COLLECTION LAMBERT RENCONTRES INTERNATIONALES DE LA PHOTOGRAPHIE D’ARLES LES LEÇONS DE L’UNIVERSITÉ D’AVIGNON LES XXIIe RENCONTRES D’ÉTÉ DE LA CHARTREUSE ITINÉRAIRES PLAN D’AVIGNON LOCATION INFORMATIONS PRATIQUES CALENDRIER 60 61 62 64 66 68 70 72 74 75 76 78 79 81 82 82 82 83 84 85 87 88 89 92 93 94 95 96 Chez lui, l’homme se manifeste à travers ses pulsions, là où réside sa beauté, celle du corps, sa jouissance, de l’extase à l’agonie, de la soumission à la révolte. Des monologues (Elle était et elle est, même, Étant donnés) ou solos intimes composés sur mesure pour ses interprètes (Quando l’uomo principale è una donna, L’Ange de la mort) à ses flamboyantes pièces de groupe, la démarche de cet “Homme qui mesure les nuages” garde uploads/s3/ programme-festival-avignon-2005.pdf

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