A Meilleurs lesMembresde la SectiondeMusique DEL'INSTITUTDE FRANCE. METHODE D E
A Meilleurs lesMembresde la SectiondeMusique DEL'INSTITUTDE FRANCE. METHODE D E Wxciée et b 'étxxïxxxe M\mxca[es -àL'usage desMaisonsd'Educationdesdeux Sexes, Collèges, Pensionnats,MaisonsReligieuses el EcolesPrimaires. P A R E.WATI ER 1 ' A.Lafont. Prix: 3f.net PARIS , ChezRÉGNIER ~ ( CANAUX, Successeurde Mme.Vve. CANAUX, Editeurde Musique religieuse, Rue SteAppoline, 17, Impriede Bouchard,Rue St ' Lazare, 1854 ^ i O % INSTITUT DE FRANCE ACADEMIE DES BEAUX ARTS. Le Secrétaire perpétuel de l'Academie Certifie que ce qui suit est extrait du Procès-verbal de la Séance du Samedi 14 Mai 1853 Messieurs, La méthode présentée par Mr. Watier est entièrement élémen- taire: elle a pour but de faciliter l'étude du Solfège,au moyen de dictées graduées. Cet ouvrage peut être utile aux Professeurs et Rappliquer à l'enseignement collectif de la Musique. Signé a la minute: Auber, Halévy, Onslow,Adam,Ambroise Thomas et Carafa, Rapporteur, Ce Rapport est adopté. Certifié conforme. Le Secrétaire perpétuel, Signé: Raoul-Rochette. Pour copié conforme. Le Chef du Bureau des Théâtres. Signé: Camille Domet. Monsieur J'ai examiné avec intérêt vos deux ouvrages contenantune ex- position des PRINCIPES DE LA MUSIQUE et une méthode de DICTÉE et D'É- CRITURE MUSICALES;la clarté et la gradation m'ont paru les qualités distinctives de ces ouvrages élémentaires. Réunissant,dans des vues éclectiques ce qu'il y a de plus estimable dans plusieurs systèmes d'enseignementpubliés depuis environ trente ans, vous en avez formé un système mixte que je crois très propre a conduire avec facilité les élèves a la connaissance complète des éléments de la musique. Recevez,Monsieur, mes félicitations sur les résultats de vos travaux et veuillez me croire votre très dévoué Serviteur. Signé: Fétis Directeur du Conservatoire de musique de Bruxelles. Monsieur, Jai lu avec beaucoup d'intérêt la méthode de DICTEE ET D'ECRI- TI RE MUSICALES que vousm'avez adressée.C'est une excellente pensée, quin'estpas assezgénéralementrépendue,que dexercer de bonne heure 1 intelligence des élèvespar des DICTÉES MTSI CALES. L'éducationdu sens auditifdoit être développée en même temps que les études Rhy- thmiques.Il est bien certain que les élèves arriverontà donnerplus facilement les intonations que leur oreille aura déjà cherché à re- tenir sous la forme de dietée,et la durée exacte des différentesva- leurs se gravera d'autant plus facilement que l'élèveaura été mis plus souvent en demeure de faire usagepour ses Travaux de Dic- tée des differens signes de l'annotation. Ce mode denseignement est du reste,suivi au Conservatoire et s'il n'estpas formulédans une Méthode,il n'en est pas moinspratiquépar tous les Professeurs. Tous les Principes théoriques contenus dans votre ~Méthode, Monsieur,appartiennent à une saine doctrine. Les exemples de Dictée sont aussiparfaitementen rapport avec le but que vous vous proposez. Recevez, Monsieur l'assurance de ma Considération la plus distinguée. Le directeur du ConservatoireNational de Musique Signé: Auber. EXPOSE DU BUT DE LA MÉTHODE Si renseignement de l'Ecriture musicale est utile pour exercer de bonne heure les élèves à noter les airs qu'ils entendent vu leurspropres idées mélodiques,ilparaît surtout nécessaire si on le considère comme un moyen de faciliter et dàbréger l'étude du Solfège.Cette assertion est fon- dée sur le raisonnement comme sur l'expérience. Chez les enfants,pris à l'âge où commence d'ordinaire renseignement .de la Musique,l'attention est toujours facile à distraire, prompte a se re- buter, et l'intelligence, peu exercée encore,ne s'ouvre qu'avec peine aux démonstrations théoriques.Savoir combattre cette sorte de paresse natu- relle aux jeunes intelligences et suppléer à leur développement en pré- sentant l'enseignementsous les formes les plus saisissables,en éclairant à la fois la théorie par la pratique et la pratique par la théorie; prévenir les distractions en épargnant aux enfans la fatigue d'une addition long- temps soutenue et en leur donnant dans les leçons le rôle le plus actif possible; telles sont les premières conditions de succès, non seulement pour le Professeur de musique,mais pour toute personne qui se livre à l'instruction. Ainsi,pour enseigner l'arithmétique,on ne se borne pas à faire sui- vre à l'élève des calculs tout faits. Il faut qu'il pose lui même ses chif- fres, tout en rendant compte de sa manière d'opérer et du but de son opé- ration. S'agit-il d'étudier unelangue étrangère ou ancienne,les élèves de nos Collèges s'exercent, au moyen de versions,à en comprendre le sens et à le reproduire dans leur langue maternelle; mais cela est loin de suffire. - Pour qu'ils en acquièrent une connaissance pratique et raisonnée,pour que les règles s'en gravent dans leur esprit d'une manière précise et durable, il est nécessaire qu'ils se trouvent forcés de faire eux-mêmes l'application de ces règles,en traduisant dans cette même langue des phrases françaises, d'abord d'une grande simplicité,puis plus dévelop- pées et plus compliquées à mesure qu'ils avancent dans leur étude. Aussi,dans l'enseignement universitaire,les Thêmes marchent-ils tou- jours defront avec les versions. De même,concluerai-je,si pour apprendre la musique aux enfans on doit les exercer à reconnaître les notes et les signes divers qu'on leur metsous les yeux et àinterprêter, en solfiant,les phrases mélo- diques formées par la réunion de ces élémens,on les familiarisera plus promptement avec la figure, la valeur et l'usage de ces notes et de ces signeson formera mieux leur oreille à saisir les intonations et les iintervalles,en un mot,on les rendra bien plus vite musiciens,si à l'ex- ercise du solfège on leur fait joindre celui de l'écriture,nonpas,com- me cela se pratique souvent vers la fin du cours,mais dès qu'ils au - ront été initier aux premiers principes fondamentaux dela sciencemu- sicale. Alors en effet, comme dans les exemples que je viens de citer,l'at- tention sera nécessarement tenue en éveil par un travail tout actif, l'intérêt naîtra de cette activité même, l'intelligence, mise en de- meure, pour ainsi dire, de faire une application directe et spontanée des principes tbéoriques et de- leurs conséquences,percevra ces prin- cipes d'une manière plus nette et plus juste,et la mémoire les conser- vera plus sûrement. : Telles sont les considération qui m'ont porté a donner une large part à la dictée musicale dans les divers cours que j'ai dirigés. Les résultats que j'ai obtenus non seulement avec les élèvesjeunesencore, mais aussi dans mon"cours populaire suivi par des adultes,ont tou- jours justifié,souvent dépassé mes prévisions. J'aidonc été fondé à penser qu'un ouvrage qui aurait pour objet. de régulariser cette partie de l'enseignement de la musique, et qui offrirait au Professeur et à l'élève une série de leçons progressives écrites et disposées dans ce but spécial, j'ai pensé, dis-je, qu'un tel .ouvrage ne serait pas sans utilité pour l'art,et je me suis déterminé à publier ma METHODE DE DICTEE ET D'ÉCRITURE MUSICALES. Cette méthode est divisée en trois parties, comprenant chacune un certain nombre de leçons,accompagnées de toutes les explications néces- saires pour guider les élèves et les éclairer dans leur marche. La première partie se compose de leçons écrites à la Clef de Sol.Ces leçons doivent être solfiées par le Professeur.Etles parcourent succès sivement lestons majeurs et leurs relatifs,lacomparaison des deux mo- des,l'emploi des dièzes et des bémolsy sont particulièrement traités. ! Dans les conditions ordinaires, la dictée des leçons de cetle première r partie doit-être commencéevers le quatrième mois des cours de Solfège. Les leçons dela seconde partie sont vocalisées par le Professeur ou dictées à l'aide d'un instrument.L'éducation de l'oreille est alors assez avancée pour que les élèves fassent eux-mêmes l'appréciation des in- tervalles.C'est alors aussi qu'il convient de les exercer à transposer la 1 musique d'un ton dans un autre,et la transposition des leçons de cette se- . conde partiepeutetre donnéecommeDEVOIRhors des heures du cours etvéri- - fiée au commencement de la leçon suivante d'écriture musicale. Enfin la troisième partie se compose de leçons à la Clef d'ut et à la Clef de fa,et je ne dois pas omettre de mentionner ici un fait que l'expé- rience a depuis longtemps suffisamment constaté;c'est que l'écrituremu- » sicale est le meilleur, peut-être le seul mojen defamiliariserpromptement avec ces deux Clefs les personnes qui,par suite de l'habitude exclusive qu'elles ont acquise de la Ciel de Sol, éprouvent beaucoup de difficulté à déchiffrer de la musique écrite avec l'une des deux autres. Dans cette partie,je me suis attaché à donner une idée aussi clai- re et aussi exacte que possible de l'usage des Clefs dans toutes leurs po- sitions,du parti que l'on peut en tirer pour la transposition d'un morceau et de leurs rapports avec les divers diapasons des voixetdesinstruments. Ai-je réussi à accomplir la tache que je m'étais imposée? Cet ou - vrage répond-il à l'intention dans laquelle il a été concu? J'ignore quelle sera sur ce point l'opinion des Professeurs,mais je me trou- verai déjà bien récompensé si l'on juge que mes efforts n'ont pas été ^ tout-à-fait sans profit pour l'enseignement musical. METHODE DE DICTÉE - . - ET . * .. D'ÉCRITURE MUSICALES .. PREMIERE PARTIE (*) - Les élèves doivent être pourvus d'ardoises réglées avec des portées musicales,pour y transcrire les leçons dictées. Au dessus de chaque mesure de dictée doit-êtreplacéun numérod'ordre. Avant de dicter uneleçon le Professeur indique la Clef, le ton et la nesure. Les réponses aux questions du Proffesseur,doivent être faites indi- ; iiduellement parchacun des élèves,en commençant par la gauche de la classe. • si le premier élève interrogé ne répondpas dune manière satisfaisan- te,la uploads/s3/ watier-e-me-thode-de-dicte-e-et-d-x27-ecriture-musicales-pdf.pdf
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- Publié le Jul 28, 2021
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