Wayne Shorter Wayne Shorter Informations générales Naissance 25 août 1933 Newar
Wayne Shorter Wayne Shorter Informations générales Naissance 25 août 1933 Newark (New Jersey) Activité principale Saxophoniste, compositeur Genre musical Jazz, jazz fusion Instruments Saxophone ténor, saxophone soprano Années actives Depuis 1958 Labels Blue Note, Columbia, Verve Site officiel www.wayneshorter.com (h ttp://www.wayneshorter. com/) Wayne Shorter, né le 25 août 1933 à Newark, New Jersey (États-Unis), est un saxophoniste (ténor et soprano) et compositeur de jazz américain. Actif depuis les années 1950, Shorter fait aujourd’hui figure de légende vivante dans le domaine du jazz et du jazz fusion, non seulement en tant que musicien mais aussi en tant que compositeur. En parallèle à sa carrière solo il a été un membre essentiel des Jazz Messengers, du second quintet de Miles Davis et le cofondateur de Weather Report [1],[2],[3],[4]. De par sa spécificité, il se distingue des influences longtemps écrasantes de John Coltrane et de Miles Davis. Enfance et débuts Wayne Shorter est né le 25 août 1933 à Newark dans le New Jersey. Encouragé par sa mère à la créativité, le jeu, les histoires et le fantastique prennent vite de l’importance dans la vie du jeune garçon et de son frère, Alan Shorter, un an plus âgé. Les deux frères partagent aussi une fascination pour le cinéma et notamment ses bandes son qui persuadent le jeune Wayne du potentiel émotionnel de la musique. Cette passion naissante pour le cinéma et sa musique mais aussi pour les effets sonores suivra Shorter tout au long de sa carrière, illustrant parfois ses propos par une scène ou une réplique d’un film[4],[5],[6]. Outre le cinéma, le jeune Wayne est exposé à la musique de différentes manières. Le dimanche à l’église baptiste il entend la chorale qui l’impressionne mais réprouve quelque peu le caractère forcé de la musique. Par les émissions radio qu’écoutent ses parents il découvre les big band de Count Basie à Duke Ellington en passant par Jimmie Lunceford[4],[6]. Mais pour le moment Wayne est bien plus intéressé par les arts visuels que la musique. Il se met à peindre et dessiner et réalise même un comic book entier inspiré de ses lectures de science-fiction. Dans cette dynamique il se rend au collège artistique de Newark où il Biographie obtient un diplôme en beaux-arts[2],[5],[7],[6]. La découverte du bebop à la radio et en concert change la trajectoire du jeune homme. Il découvre la musique de Charlie Parker, Monk, Dizzy Gillespie, Max Roach et manque des cours pour assister à leurs concerts. Cette scène musicale l’impressionne tellement qu’il se met à la clarinette et son frère Allan au saxophone alto. Les deux frères passent alors leur temps à jouer et à cultiver une image d’excentriques, se faisant appeler Mr Weird et Doc Strange et dirigeant une formation qui joue principalement de la musique de danse. Wayne commence à composer, écrivant des mambos alors à la mode. Bientôt il passe au saxophone ténor et se fait rapidement une réputation à Newark recevant le surnom de « Newark Flash». Lors de jam sessions le jeune saxophoniste impressionne déjà, comme en 1951 où il joue aux côtés de Sonny Stitt[3],[8],[4],[5],[9],[6]. À l’université son attention se tourne également vers la musique et il y suit les cours d’harmonie et d’orchestration et obtient en 1956 un diplôme en éducation musicale. La même année il participe à sa première séance d’enregistrement où son jeu est alors comparé à Lester Young et Stan Getz[1],[5],[6]. Alors même qu’il commence à se faire une réputation et à rencontrer des musiciens de la scène New-yorkaise il doit faire un service militaire de 2 ans. À l’armée il prend goût à l’alcool et rencontre un futur collaborateur en la personne de Cedar Walton. Lors de différentes permissions il rencontre Lester Young au Canada quelques semaines avant le décès de celui-ci ou joue avec Sonny Rollins et Max Roach, ne disparaissant donc pas totalement de la scène musicale[2],[3],[8],[6]. À sa sortie de l’armée en 1958, Wayne joue brièvement dans le groupe du pianiste Horace Silver qui lui apprend le fonctionnement de l’édition musicale et des droits d’auteurs. Il s’exerce également sur son instrument pendant de longues heures aux côtés des nombreuses nouvelles rencontres qu’il fait à New York, parmi eux Freddie Hubbard et John Coltrane avec qui il discute également de métaphysique. Il rencontre également un autrichien qui vient d’arriver aux États-Unis et parle encore mal l’anglais. Joe Zawinul et Wayne Shorter se lient alors d’amitié, partageant le même goût de la boisson et une vision de la musique similaire. Grâce à Zawinul, Shorter est un temps engagé dans le big band de Maynard Ferguson[10],[2],[3],[11],[6]. Jazz Messenger (1959-1964) En 1959, Wayne Shorter rejoint le groupe du batteur Art Blakey, les Jazz Messengers. Le groupe incarne le Hard bop, le nouveau style qui dominera le jazz au début des années 1960[10],[3]. De son propre aveu, Shorter apprend énormément au contact d’Art Blakey qui lui conseille notamment de mieux structurer ses solos en les faisant atteindre des points culminant dont le public se souviendrait. Au début timide, la personnalité de Shorter est mise dans l’ombre par celles, dominantes, de Lee Morgan et Bobby Timmons. Au fil des ans et sous l’insistance des membres du groupe Wayne s’affirme plus, tant personnellement que musicalement[11],[6]. Au saxophone ténor, Shorter est alors beaucoup comparé à John Coltrane pour la véhémence de son jeu et l’intensité dans la ponctuation mais certains lui trouvent également déjà un style plus personnel[12],[4],[6]. En tant que compositeur il se révèle de plus en plus. Encouragé par Blakey et les autres membres du groupe, ses compositions sont régulièrement sur les albums et certaines deviennent des passages obligés de concert. Parmi elles « Children of The Night », « El Toro », « Tell It Like It Is », « Free For All » ou encore « Sakeena’s Vision » et « Sincerely Diana » en hommage à la femme et à la fille de Blakey[3],[11]. Les tournées mondiales des Messenger permettent à Shorter de jouer un soir avec son idole Bud Powell sur les Champs-Élysées ou de faire l’expérience de l’accueil unique des japonais pour les stars américaines du jazz. Fans passionnés qui portent des t-shirt à son effigie, hôtels de luxe, limousines et un public qui chante les thèmes pendant les concerts. En juillet 1961, Shorter épouse d’ailleurs Irene Nakagami, une japonaise née aux États-Unis[8],[6]. Pendant ses années avec les Jazz Messengers, Shorter développe également sa carrière solo et enregistre l’album Introducing Wayne Shorter pour le label Vee-Jay où n’apparaissent quasiment que ses propres compositions. Il participe également à des sessions d’autres musiciens comme sur l’album Free Form du trompettiste Donald Byrd où il rencontre un jeune pianiste nommé Herbie Hancock, c’est le début d’une longue amitié entre les deux musiciens. En 1964 après 3 albums pour Vee-Jay, Shorter signe avec le label Blue Note[10],[2],[13],[6]. Second Quintet de Miles (1964-1969) En 1959, alors que Coltrane s’apprête à quitter le quintet de Miles Davis, celui-ci désigne Shorter comme un potentiel successeur. Davis développe un intérêt pour Shorter en observant sa croissance au sein des Messengers et commence à courtiser le saxophoniste pour qu’il rejoigne son groupe. En effet, celui-ci peine à trouver un saxophoniste fixe, Hank Mobley, George Coleman et Sam Rivers se succèdent pendant de courtes périodes. Après plusieurs appels du trompettiste et poussé par un désir de changement, Shorter rejoint finalement le groupe de Davis en 1964. Munis d’un ticket de première classe envoyé par le trompettiste, Shorter rallie la formation au Hollywood Bowl pour un premier concert[4],[11],[2]. Le quintet est alors composé de Herbie Hancock, Ron Carter, Tony Williams et Miles Davis et arrive vite à une cohésion unique. Il devient rapidement clair à Shorter que Davis l’a autant engagé en tant que saxophoniste que en tant que compositeur. Dès le premier album de la formation, ESP, des compositions de Shorter sont utilisées. Le quintet expérimente de plus en plus au fil des ans et développe un nouveau son dans le jazz ainsi qu’une nouvelle approche de l’improvisation. Un accent plus fort est mis sur l’utilisation de l’espace dans la musique ainsi que l’interaction entre les membres. En conséquence, Wayne développe alors un style plus personnel au saxophone. Il devient elliptique et développe un sens dramatique des dynamiques[12],[4],[14],[6]. Selon l’aveu même de Davis, Shorter devient l’homme à idées, celui qui amène de nouveaux concepts. Il devient également le compositeur principal du groupe, amenant des compositions terminées avec les parties de chaque musicien écrites. Les plus célèbres morceaux de Shorter sont écrits pendant les années avec le quintet : « Footprints », « Orbits », « Nefertiti », « Sanctuary » deviennent les pièces maîtresses de la formation[10],[4],[14],[13]. Dans le quintet Shorter se démarque par une attitude plus solitaire en tournée, préférant rester regarder des films dans sa chambre d’hôtel au lieu de participer aux virées fêtardes de ses collègues. En 1966 il se sépare de sa femme Irene Iruko et perd son père dans un accident de la route ce qui accentue son alcoolisme. Il boit avant et après les concerts et cela irrite notamment le batteur uploads/s3/ wayne-shorter-wikipedia.pdf
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- Publié le Apv 28, 2021
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