RÉFORME DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS ET RÉFORMES CURRICULAIRES : SITUATION DANS LES É
RÉFORME DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS ET RÉFORMES CURRICULAIRES : SITUATION DANS LES ÉTATS AFRICAINS AU SUD DU SAHARA RAPPORT FINAL DU SÉMINAIRE-ATELIER LIBREVILLE, GABON, 23 AU 28 OCTOBRE 2000 «POLITIQUE DE REFONDATION CURRICULAIRE, PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT CURRICULAIRE, RÉALITÉS LOCALES ET DÉFIS DU XXIe SIÈCLE» COMMISSION NATIONALE GABONAISE POUR L’UNESCO BUREAU INTERNATIONAL D’ÉDUCATION G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G G L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L L BIE RÉFORME DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS ET RÉFORMES CURRICULAIRES : SITUATION DANS LES ÉTATS AFRICAINS AU SUD DU SAHARA RAPPORT FINAL DU SÉMINAIRE-ATELIER LIBREVILLE, GABON, DU 23 AU 28 OCTOBRE 2000 «POLITIQUE DE REFONDATION CURRICULAIRE, PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT CURRICULAIRE, RÉALITÉS LOCALES ET DÉFIS DU XXIe SIÈCLE» Responsable de la publication: John Aglo COMMISSION NATIONALE GABONAISE POUR L’UNESCO BUREAU INTERNATIONAL D’ÉDUCATION Table des matières Introduction, par Ouri Sanou, Cheikh Diakhate et Catherine Nkie, page 3 PARTIE I: PRÉSENTATION G Le XXIème siècle et le système éducatif du XIXème, par Cecilia Braslavsky, page 8 G Réforme des systèmes éducatifs et réformes curriculaires: situation dans les Etats-membres représentés, par John Aglo, page 12 PARTIE II: RAPPORTS NATIONAUX SUR LA REFONDATION CURRICULAIRE ET LE PROCESSUS DE DÉVELOPPEMENT CURRICULAIRE G Bénin, par Djibril M. Debourou et François Mahougbé Labe, page 24 G Burkina Faso, par B. Didier Kam et Ouri Sanou, page 30 G Congo, par Joachim Mandavo et Marie Joseph Mallali-Youga, page 35 G Gabon, par l’Institut pédagogique national et Éric Dodo-Bouguendza, page 40 G Mali, par Sahaloum Ould Youba et Mamadou Sissima, page 47 G République Centrafricaine, par Abel Koulaninga, André-Edgar Benam, Philippe Hoornahert et Alphonse Mabingui, page 50 G Sénégal, par le Cheick Diakhate, Serigne Fall et Souleymane N’Diaye, page 58 G Tchad, par Abderamane Koko et Goloun Dewa, page 64 G Togo, par Jean Adama Nyame et Yao Nuakey, page 71 PARTIE III: LES CONTRIBUTIONS THÉMATIQUES G Une éducation appropriée aux peuples autochtones d’Amérique latine, par José Marin, page 78 G Articulation entre documents de politiques éducatives, programmes et manuels: l’enseignement des valeurs universelles par John Aglo, page 87 G Politique sectorielle et réforme curriculaire, par Mohamed Radi, page 92 G La problématique du développement du curriculum: le cas sénégalais, par Souleymane N’Diaye, page 95 ANNEXES 1. Motions de remerciement, page 111 2. Discours d’ouverture, page 112 3. Discours de clôture, page 114 4. Liste des participants, page 115 © 2001. Bureau international d’éducation, Case postale 199, 1211 Genève 20, Suisse. www.ibe.unesco.org Du 23 au 28 octobre 2000, s’est déroulé à Libreville, le Séminaire-atelier sur le thème : «Politique de refon- dation curriculaire, processus de développement curri- culaire, réalités locales et défis du XXIème siècle ». Co-organisé par le Ministère gabonais de l’éducation nationale et le Bureau international d’éducation (BIE) de l’UNESCO, l’atelier a regroupé une cinquantaine de participants, tous techniciens du curriculum et prove- nant des neuf pays suivants : Bénin, Burkina-Faso, Congo, Gabon, Mali, République Centrafricaine, Sénégal, Tchad et Togo. La première journée a été consacrée à l’enregistre- ment des participants et à l’organisation du déroule- ment des travaux. La cérémonie d’ouverture, présidée par André Mba- Obame, Ministre de l’éducation nationale du Gabon, porte-parole du Gouvernement, est intervenue le 24 octobre à 10 heures, et a été ponctuée par trois allocu- tions. Il s’est agi de celles du Secrétaire général de la Commission nationale gabonaise pour l’UNESCO, de la Directrice du BIE et du Ministre de l’éducation nationa- le du Gabon. Dans son discours d’ouverture, le Ministre de l’édu- cation nationale a souhaité la bienvenue à tous les parti- cipants et à tous les encadreurs, remercié le BIE et exprimé sa gratitude aux organisateurs, avant de rappe- ler l’objectif majeur de l’atelier, à savoir le partage d’expériences. Il a ensuite rappelé toute l’importance que le Gabon accorde à la rénovation des curricula et les actions entreprises par ce pays en la matière. Il a souhaité que les conclusions qui ressortiront des tra- vaux aillent dans le sens de la collaboration avec l’UNESCO, notamment la création d’un réseau BIE/Afrique sur les curricula. Avant de déclarer ouvert le Séminaire-atelier, il a affirmé la disponibilité de la République Gabonaise à abriter le siège d’un tel réseau, s’il venait à être créé. Dans son allocution, le Secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO, Jean-Marie Vianney Bouyou, a souhaité la bienvenue à tous, rappelé toutes les concertations préalables qui ont abouti à l’or- ganisation de l’atelier, renouvelé l’espoir que le BIE et le Gabon placent dans l’atelier et exprimé le vœu que cet atelier marque le début d’une nouvelle forme de coopération avec le BIE. La Directrice du BIE, Cécilia Braslavsky, a quant à elle attiré l’attention des participants sur les défis du XXIème siècle aux plans politique, économique et cultu- rel et préconisé la conciliation entre défis globaux et défis locaux comme moyens d’humaniser la globalisa- tion. Elle s’est ensuite référée au Forum de Dakar sur l’Education pour justifier la position de l’UNESCO en matière d’éducation, qui ne se résume pas seulement à l’éducation pour tous, mais qui veut la meilleure éduca- tion qui soit pour tous. Après l’annonce de la composition du bureau du Séminaire par le Ministre, les participants ont adopté la programme de travail et procédé à la désignation des modérateurs des différentes séances de travail. Le bureau était composé comme suit : G Président : Patrice Ondo-Mba (Gabon) ; G Vice-président : Souleymane N’Diaye (Sénégal) ; G Rapporteur général : Ouri Sanou (Burkina-Faso) ; G Rapporteurs adjoints : Cheikh Diakhate (Sénégal) et Cathérine Nkie (Gabon) En guise d’introduction aux travaux de l’atelier, la Directrice du BIE a présenté son institution à travers son historique, ses missions et ses objectifs. Il est res- sorti de cette présentation que le BIE (créé en 1925) est plus ancien que l’UNESCO. Par ailleurs, le BIE dispose des données les plus importantes sur l’éduca- tion. Les lignes d’action actuelles du BIE sont les sui- vantes: 1. l’organisation du dialogue politique à travers la Conférence internationale sur l’éducation ; 2. la plate-forme et l’observatoire sur les contenus et méthodes d’éducation ; 3. la formation des capacités transversales (communi- cation, négociation, etc.) ; 4. l’accompagnement d’assistance à travers un réseau d’experts. Les travaux proprement dits se sont articulés autour de quatre axes : 1. les contributions des pays participants ; 2. les contributions thématiques ; 3. les séances de concertation; 4. modalités de coopération. 3 Introduction Ouri Sanou, Cheikh Diakhate et Cathérine Nkie I. LES CONTRIBUTIONS DES PAYS Ces séances ont été l’occasion pour chaque pays partici- pant de présenter son expérience en matière de reforme du système éducatif et de développement des curricula. Les différentes contributions, toutes très riches et très constructives, ont permis d’établir un certain nombre de constats parmi lesquels il convient de citer : 1. La qualité, le coût et la pertinence des systèmes édu- catifs sont des problèmes communs à tous les pays ; 2. Chacun des pays a formulé de grandes orientations pour son système éducatif ; 3. Tous les pays possèdent une expérience en matière d’utilisation des langues nationales dans l’enseigne- ment ; 4. Dans la plupart des pays, la priorité est accordée à l’éducation de base dans les réformes ; 5. Les partenaires techniques et financiers sont à quelques exceptions près les mêmes pour l’ensemble des pays ; 6. Chaque pays est présentement engagé dans un pro- cessus de réforme curriculaire, mais tous n’en sont pas au même stade ; 7. Dans tous les pays, les réformes découlent générale- ment de la volonté politique. Les débats, qui ont suivi ces présentations, ont tourné autour des points suivants : G Les critères de choix des langues nationales à intro- duire dans l’enseignement, ainsi que le statut de ces langues ; G Les problèmes didactiques liés à l’utilisation de ces langues (méthodologie, matériel didactique) ; G L’option de l’approche curriculaire (par les contenus, par les objectifs, par les compétences) ; G L’insuffisance de l’expertise locale ; G La formation des enseignants, ainsi que leur rôle dans les réformes ; G L’implication des partenaires (techniques, financiers, sociaux, etc.) ; G Le concept même de compétence ; G La question de l’évaluation dans l’approche par les compétences. Il ressort de tout ce qui précède que, tant au niveau des contextes qu’à ceux de procédures de reforme et de pres- cription, les pays font face à des problèmes communs, à des problèmes spécifiques uploads/s3/gabon.pdf
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- Publié le Jui 13, 2021
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