Les soucoupes volantes et leurs pâles copies Il y a des rumeurs et des théories
Les soucoupes volantes et leurs pâles copies Il y a des rumeurs et des théories qui ont la dent dure et qui réapparaissent sans cesse. C'est le cas de l'affirmation que les soucoupes volantes sont simplement de fabrication humaine. L'hypothèse d'une origine humaine/militaire de quelques ovnis n'est certainement pas à rechercher dans les différentes tentatives de faire voler des engins en forme de soucoupe. Non seulement la plupart des projets ont été abandonnés mais en plus les engins en fonction avaient des capacités de vol qui n'étaient pas impressionnantes pour ne pas dire pitoyables. L'avrocar est une soucoupe volante fabriquée par l'homme. L'avrocar a décolle en 1955 dans le secret le plus total moins de dix ans après qu'on ai retrouve des soucoupes extraterrestres a Roswell. Un mémorandum de la CIA affirme que l'avrocar est base sur les recherches allemandes de la seconde guerre mondiale. L'Avrocar a été le résultat officiel du projet Silver Bug, appareil qui fut peut être le premier appareil a coussin d'air au lieu d'un intercepteur supersonique en forme de disque, les ufologues se sont longtemps posé la question si le projet s'était soudainement arrêté avec le développement de l'Avrocar, lequel était un flop pour le vol. Cette soucoupe, exemple de l'intérêt manifesté par l'USAF pour les appareils en forme de soucoupe, fut en fait un échec. Il devait décoller verticalement, voler à 480 km/h et s'arrêter en plein vol pour rester suspendue à n'importe quelle altitude. Le projet dut cependant être abandonné : il zigzaguait tellement en volant qu'il fallut l'attacher avec des filins d'acier. Son altitude de vol maximum ne put dépasser 1,22 m. D'autres ingénieurs modifièrent sa forme de disque et en firent un ovale ; les résultats furent un peu meilleurs, mais la forme classique des avions, avec ailes et fuselage, reste la mieux adaptée au vol aérien. Une chose est certaine ce ne sont pas ces fameuses soucoupes à roulettes ou sur coussins d'air qui vont expliquer les observations de véritables soucoupes volantes dont la manœuvrabilité dépasse l'entendement. Vous trouverez un dossier complémentaire sur cette page: Les Ovnis sont-ils tous des engins humains secrets? Video US Air Force declassifiee. Premiers vols d'essais de l'avrocar top secret effectues au Nevada en 1960. Début de l'histoire de la soucoupe volante À bord de son avion, le 24 juin 1947, vers 15h00, Kenneth Arnold, pilote privé et businessman réputé, prétend avoir observé une formation d’O.V.N.I. au-dessus de la chaîne de montagnes des Cascades dans l’État de Washington (États-Unis). neuf objets en forme de disque près du Mont-Rainier, dans l’état de Washington, qui volaient à une vitesse estimée à plus de 1000 miles à l’heure (1850 km/h). Toute l’Amérique se passionne pour cette affaire. L’engouement pour le phénomène des O.V.N.I. venait de commencer. Dans le premier numéro du magazine américain "Fate" (Printemps 1948) Kenneth Arnold signe un article intitulé "The truth about the flying saucer". L’expression "soucoupe volante" tire son origine de cette observation. Arnold a même essayé de mettre en place une World Society of the Flying Saucers mais le mouvement a été peu suivi (et les ufologues, s'ils ont fait d'Arnold une figure de légende en tant que premier témoin, ignorent dans leur immense majorité qu'il est également le premier à avoir effectué des enquêtes sur le terrain). Les soucoupes volantes arrivent en France dès les derniers jours de juin 1947. L'AFP transmet alors la nouvelle des observations américaines que les journaux reproduisent. Des observations, dont certaines particulièrement spectaculaires, sont rapportées sur le territoire national. Une vague importante d'observations se déroule au cours de l'automne 1954 avec 120 dépositions. Dès la diffusion des premiers récits américains, des particuliers se mettent à collecter les articles de presse les concernant. Rapidement, à partir de la même époque, des "soucoupistes" français font leur apparition. Ils vont mettre en place des groupes, organiser des réunions, effectuer des enquêtes sur des observations nationales, etc. Jimmy Guieu, écrivain de science-fiction s'intéresse au problème et en 1953, il commence à animer une rubrique régulière sur les soucoupes sur RMC. Il est membre de la direction de la Commission Ouranos, le premier groupe privé d’étude des ovnis français, fondé deux ans plus tôt par l’avocat Marc Thirouin et il s’active déjà dans les médias provençaux pour y défendre la réalité du phénomène. Il publie en 1954 "Les Soucoupes volantes viennent d'un autre monde", le premier ouvrage écrit par un Français sur le sujet. Les personnes qui utilisent cet argument peuvent revoir leur copie et c'est un euphémisme. Soucoupe: la forme la plus rationnelle Le véhicule préféré d'E.T. serait doté de la forme la plus rationnelle pour les voyages interplanétaires.Telle est la surprenante déduction des travaux de Leik Myrabo. Article paru dans Univers Interactif no 9, de mai 1996. Le 24 juin 1947, l'industriel américain Kenneth Arnold affirme avoir observé, en survolant les Montagnes Rocheuses, neuf objets de forme analogue à des presse-citrons lumineux. Le grand mythe des soucoupes volantes prenait officiellement naissance, pour le plus grand bonheur de Jimmy Guieu et des aficionados du forum alt.aliens.visitors. Mais tandis que les témoignages se multipliaient,une question a rapidement traversé l'esprit des petits gars de la NASA: pourquoi nos cousins verts auraient-ils cherché dans cet ustensile culinaire (plutôt que dans le terrestre suppositoire) la géométrie de leur véhicule galactique ? Mystères et glissements temporels. Or, voici que Leik Myrabo, ingénieur aérospatial au Rensselaer Institute, est en train de démontrer que la soucoupe volante serait la forme la plus techniquement adaptée aux engins spatiaux du 21ème siècle. De là à en déduire que les OVNIS auraient un bon siècle d'avance technologique sur l'espèce qui a engendré Sharon Stone et Nagui, il n'y a qu'un pas. Un peu de théorie. Actuellement, toutes les "machines volantes" (hélicoptère, avion, fusée...) sont particulièrement soumises au phénomène de la friction. Plus un véhicule s'enfonce dans l'atmosphère et plus il rencontre une forte résistance. La forme arrondie de l'extrémité des vaisseaux permet d'amoindrir ce phénomène en créant une "onde de choc" (perturbation de l'atmosphère) conique, dans laquelle le vaisseau peut s'engouffrer. Telle est la raison d'être du nez cyrano-esque du Concorde, tellement long qu'il est nécessaire de l'abaisser pour que le pilote puisse percevoir la piste d'aterrissage (l'histoire ne dit pas si les oreilles de Spock répondent à une même logique). Toujours est-il que plus la vitesse augmente et plus ce cône rétrécit, rendant de plus en plus difficile la progression de la fusée, d'autant qu'au passage se développe une élévation titanesque de la température de l'air compressé. A Mach 25 (25 fois la vitesse du son), le thermomètre monte à 8.000 degrés! Les ingénieurs en aéronautique ont toujours du prendre en compte cette chaleur extrême pour construire les fuselages. Et jusqu'à présent, la réduction de la friction au niveau du millième était considérée comme une percée majeure. Mais l'industrie aérospatiale devrait être bousculée par l'idée de génie de Leik Myrabo, intitulée le "pic aérien". L'ingénieur de Rensselaer, assisté d'un physicien russe Yuri Raizer, a eu l'intuiton d'une nouvelle forme d'énergie, consistant à controler le flux d'air entourant un vaisseau spatial. Le "pic aérien" est engendré par des micro-ondes, ou par un rayon laser dont le flux crée une réaction en chaîne dans un point de l'air. Cette ionisation intense des électrons libère une force explosive gigantesque -tellement énorme qu'elle pourrait aisément détruire l'émetteur. L'astuce consiste à réguler cette énergie en envoyant des séries d'ondes déflagrantes. Ces pulsations répétées génèrent une onde de choc parabolique qui peut envelopper le vaisseau sans jamais le toucher, produisant ainsi une friction minimale, et donc une élévation de chaleur modérée. Le premier test à été effectué en 1993 à la vitesse de Mach 10, afin de démontrer la réalité du "pic aérien". Mais les expériences les plus cruciales vont avoir lieu ce printemps 96 à Mach 25, seuil mythique car il correspond à la vitesse nécessaire pour qu'un vaisseau puisse s'échapper de l'écorce terrestre. Leik Myrabo on Laser Launch Apr 28 2000 Où se déroule le test fatidique ? Dans l'état de New-York, non loin des patins à roulette de Central Park, du Village qui a vu éclore Miles Davis et les Sex Pistols, et du babylonien Metropolitan Museum. Mais dans la petite ville Troy, qui abrite les essais de Myrabo, l'ambiance évoque un sauna norvégien: calme et sérenité... Qui croirait que sur cette verte colline sont téstés des effets propres à faire pâlir Cameron et Lucas ? C'est en 1950 que la General Electric a fait construire un extraordinaire dispositif afin de favoriser les experiences au-dessus de Mach 1. Baptisé le "wind tunnel", ce tuyau de 16 mètres de long et de 10 centimètres de large permet de simuler des ondes de choc. Installé dans le sous-sol de l'Institut Polytechnique Rensselaer de la ville de Troy, c'est dans ce lieu ténébreux que Myrabo a pu prouver l'existence du "pic aérien" en 1993 en utilisant un rayon a base de micro-ondes. A Mach 10, l'onde de choc parabolique générée permettait de faire dévier l'air autour d'un disque de test sans toucher celui-ci. Au même moment, uploads/s3/les-soucoupes-volantes-et-leurs-pales-copies-scribd.pdf
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