Berthelot, Marcellin (1827-1907). L'alchimie syriaque : comprenant une introduc
Berthelot, Marcellin (1827-1907). L'alchimie syriaque : comprenant une introduction et plusieurs traités d'alchimie syriaques et arabes, d'après les manuscrits du British Museum et de Cambridge. 1893. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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LaSynthèse chimique, G' édition, 1887, in-S°. Q.<?r. Félix Alcan. Essai deMécanique chimique, 1 «S79, 2forts volumes in-S°. Chez Dunoil. Surlaforce desmatières explosives d'après laThermochimie, 3* édition, i883, avolumes în-S'. (liiez Gauthier-Yillnrs. Traité élémentaire deChimie organique, encommun avec M. .lungflciscl), 3'édition, 18SG, 2volumes in-S". Chez Dunod. Science etPhilosophie, 188G, in-S°. Chez Calmann-I.évv. Les Origines del'Alchimie, i885,in-8°. Chez Stcinlieil. Collection desanciens Alchimistes grecs, texte ettraduction, avec lacollaboration deM, Ch.-Eni, Ruelle, 1S87-188S, 3volumes in-/j\ Chez Sleinheil. Introduction à l'étude delaChimie desanciens etdumoyen âge,i8Sf), in-/|°. Chez Steinhcil. LaRévolution chimique, Lavoisier, 1890, in-S°. Chez Félix Alcan. Traité pratique deCalorimétrie chimique, iSi;3, in-18. Chez Gaulhier-Villars et G.Masson. J.KÇt \» l'ROFKSSKFS AU C.OIJ.F.Gi: DlîFRANCE. Leçons surlesméthodes générales deSynthèse enChimie organique, professées en18G/1, in-S". Chez Gaulhier-Villars. Leçons surlaThermochimie, professées en)SGf>. Publiées dans laRevue des Coins scientifiques. Chez Gcnner-Baillièrc. Même sujet,en1SS0. Revue scientifique. Chez Germer-Baillière. i""*-.-jns surlaSynthèse organique etlaThermochimie, professées eniSSi-iSSa. Revue scientifique. Chez Germcr-Baillière. OUVRAGES ÉPUISÉS. Chimie organique fondée surlaSynthèse, 18G0, 2forts volumes in-8°. Chez Mallcl- liaclielier. Leçons surlesPrincipes sucrés, professées devant laSociété chimique deParis eu 1862, in-S°. Chez Hachette. Leçons surl'Isomérie, professées devant laSociété chimique deParis eni8G3, in-S". Chez Hachette. TABLE DES DIVISIONS. Introduction. . . :. . . . . . i Notice surlesmanuscrits. . XI.IV Premier traité d'alchimie syriaque etarabe.. . . ,,..........,., . i Traduction dutexte syriaque. i Figurés del'alchimie syriaque. .... ...... . ..'..,. . • «07 Notices alchimiques tirées dulexique deBarlîahloul. . . . ....... 111 Traduction dutexte arabe . 11\ 1 Autres traités d'alchimie syriaque, tirésdumanuscrit deCambridge. —Analyse et extraits... . , . . , . .. . -2o3 Additions etcorrections. .. ... ..... . .. . , . ... ............. 333 Table analytique . . ........ .'. ........ ... 335 Index alphabétique. .....,............;................ 3^3 INTRODUCTION. i La culture hellénique se répondil en Syrie et en Mésopo- tamie, à la suite des conquêtes d'Alexandre et de la fondation riesgrandes cités grecques, depuis la côte jusqu'à la région du Tigre. Mais elle demeura liée à la langue grecque elle-même, jusqu'au moment où la propagation,du christianisme rendit nécessaireau peuple syrien la connaissance de l'Ancien et du NouveauTestament flans sa langue native : ainsi fut faite, vers la fin du 11e siècle de notre ère, la version Peshito, l'un des plus vieuxmonuments de la littérature syriaque. Bientôt lesou- vragesdes Pèresgrecs, lesdécretset canons des conciles furent égalementtraduits, etleur élude poursuiviedans des académies, où la connaissancedes sciencesprofanes se mêlait avec celle de l'Ecriture sainte. Edessc devint le siège de la plus ancienne de ces académieset de sa bibliothèque. Au milieu du vesiècle, Cumas et Probùs y traduisirent du grec en syriaque les oeuvres d'Arislole et divers livres relatifsaux arts libéraux : grammaire, rhétorique, dialectique, arithmétique, géométrie, astronomie, médecine. Maisles dissensions religieuses, issuesde l'hérésie de Nestorius, amenèrent la ruine de cette première académie. Dès l\3-2,l'évoqued'Edesse, Habilla, en expulsa les docteurs, liélablis par Hiba, son successeur, ils furent définitivement ALCHIMIE. I. A n iNTiionixtiox. exiléscommeNeslorienssous l'évèqucCyrus, par l'ordre de l'empereurZenon, qui détruisit l'académieen /j8o. Juslinien persécutaégalementles philosophes,héritiers fie la culture païenne,elfermal'Kcole d'Alexandrie. Lesfugitifs seréfugièrent en Perse,el, sous la'protectiondes Sassanides,souverainsde ce pays,lesSyriensdonnèrentune nouvellevie à l'Keole déjà existantede Nisibc et fondèrentcelle de (iandisapora, dite l'icole In'ppucratir/iw, forten faveurau tempsdesChosroès. Si l'on ajoute à celle liste.l'Kcolede Uarran, siègedesSa- héens, adorateursdesastreset derniershéritiersde la culture hahylonienne,on aura une idée du centre scientifiquequi s'étaitforméen Mésopotamie, vers le vcsiècle de notre ère,' el qui suhsislajusqu'au \icsiècle, époqueà laquelleil fui dé- truit parle fanatismemusulman.Mais,auparavant,il avaiteu le tempsd'exercersur les conquérantsarabes une influence profonde. Les écolessyriaques, en particulier, étaient consacréesà l'étude d'Arislole,des scienceset de la médecine;elles exé- cutèrent de nouvellestraductionsdu grec cl perfectionnèrent les anciennes.Dans le cours de ces péripéties,qui montrent au milieude quellesaventuresse poursuivaitalors la culture scientifique,les Jacobitcsou Monophysiles, autre secteclire- tienne, rivaledesNesloriens, cultivaientlesmêmesétudesdans leurs écolesde Resaïn,en Mésopotamie,el de Kinnesrin,en Syrie.ParmieuxoncompteSergius,é\èque-médecin, quivivait au vicsiècle^ 1;ils'adonnaaussià la traductiondesphilosophes el des médecins,el composa descommentaires surla dialectique, dédiésà Théodore.Nousrencontronsle nom de Sergius cité. ;1) Assemani, Bill,orientale, t. III, p.3?3etpassiin; c'est lasource princi- pale. Voir aussi Wenrich, sur lestraduc- tions syriaques, arabes, etc., des auteurs grecs. Leipzig, 18^2; —Renan, De philo- sophia peripatetica apnd Syros, i85a. ixTitonur/noN, m dans les Irailas alchimiques grecsqui porlenl le nom du Chré- lien(l-,trailés offrant également le caraclère de commenlaires, plulôlque celui d'oeuvresoriginales. L'alchimie, aussibien que l'aslrologie, appartenait aux sciences de l'époque, au même Ii11*0 que la médecineel les mathématiques, el ellesétaient eul- livées par les mêmes personnes, (/est sans doule aux Iravaux pratiques de ces alchimistes que l'on peut rapporter l'inven- tion du feu grégeois, employé en 6y3 par Callinique, d'ilélio- polis en Syrie. Les savants syriens jouaient déjà un rôle fort important comme intermédiaires entre les souverains persans el les em- pereurs de Conslanlinople : ils furent plus d'une fois envoyés par les premiers comme ambassadeurs. Maisleur autorité de- vint plus grande encore, lorsque les Arabescurent conquis la Perse el la Syrie, ils furent surloul en faveur auprès des califes Abbassides, héritiers de la tradition el de la civilisation per- sane. Les califes recherchaient les savants syriens, à cause de leur habileté médicale; leur rôle était multiple, car ils figurent comme médecins, ingénieurs civils et militaires, astrologues, trésoriers, gouverneurs de ville, etc. On trouve à cet égard des détails circonstanciés dans la Bibliothèque orientale d'Asse- mani. Maisje n'ai pas à entrer ici dans le développement'de cette histoire, si ce n'est pour rappeler combien le rôle de ces personnages fut favorable au développement de la culture scientifique.Or toute leur science venaitdes Grecs, el c'est par leur intermédiaire que la doctrine grecque a passéaux Arabes. Les califesse procurèrent, soit par achat à Constantiuople, eu Egypte, eu Arménie,soitpar conquête, lors dela prise desvilles telles que Ancyre, Amorium, etc., un grand'nombre d'oeuvres (l)Coll. des Alcli. grecs, trad., j>. 110,111, agG. Le nom deThéodore yfigure aussi, |).208, etdans ladédicace decelle colleclion, p.4. A. iv INTRODUCTION. grecques ci ils les firent traduire d'abord en syriaque et plus lard directement en arabe. Ainsi procédèrent successivement, depuis le milieu du vmc siècle jusque vers la fin du siècle suivant, les califes Al- Mansour, Al-Mahdi, Al-JIadi, Ilaroun-al-Raschid, Al-Amin, Al-Mamoun, Al-Moutasim, Al-Wathik, Al-Moutawakkil, que leur tolérance et leur goût pour les sciences profanes firent plus d'une fois accuser d'hérésie par les croyants rigides. Ils fondèrent à Bagdad des académies ou écoleset ils y appelèrent les savants, llonein hen Ishak (809-877), en particulier^, devint le médecin favori de Al-Moutawakkil, après avoir été mis en prison par lui pendant un an, parce qu'il avail refusé fiecomposer un poison.Hfut nomméen même temps président rie la Commission chargée de traduire les ouvrages scienti- fiques des Grecs, traductions faites du grec en syriaque et en arabe, parfois dans les deux langues. Les unes de ces traduc lions étaient nouvelles, les autres exécutées en remaniant el perfectionnant les traductions antérieures, notamment celles de Sergius. Telles furent les versions d'Euclide, uploads/S4/ berthelot-marcellin-l-x27-alchimie-syriaque 1 .pdf
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- Publié le Fev 16, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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