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:********************** •• 11111'* MA Rf E - f}l AU DE ************************** Marie-Claude a 32 ans et une fille de 9 ans et demi. Paumée commetant d'autres, elle essayait d' assumer sa solitude. Puis un jour elle cra- que. Au chomage, elle refuse d'aller pointer elle n'envoie plus sa fille à 1 t école (donc plu s dt argent). Elle s'enferme dans son ap- partement avec sa fille et décide de ne plus s'alimenter. •• Les voisins s'inquiètent, les pompiers arrivent et cassent un carreau, ou- vre la porte aux flics qui la conduisent à l' hopi tal psychiatrique de Maison Blanche à Neully sur Marne en camisolle de force. Quelques membres de la famille ont pu la vi- si ter au début de son hospitalisation. La semaine dernière, à deux copines, nous a- vions décidées de lui rendre visite. Mais ·d'après Madamele Docteur X... responsable de ~.a section, ce n'était pas le "bon jour", elle \ Jrmai t .•• (Par l~interne, nous avons appris qu'elle a- vait eu un entretien avec le Docteur X ••• qui lui apprenait, qu' elle ne sortirait pas ce jour commeprévu. Elle aurait mal supporté la nouvelle , aurait été agressive, et maintenant dormirait ••• Les jours qui suivirent ne furent pas de "bons jours" non plus ••• ) On téléphonnai t à l' hepital le lendemain, on nous répondait sèchement qu' elle était inter- dite de visite pendant une semaine. Depuis nous avons appris qu'elle serait en cu re de sommeil et de ce fait interdite de visite pendant quinze jours. Quand Marie-Claude sortira, elle n'aura pas un sou, pas de boulot. Auussi t toute adresse de psychologue sympa, toute sommecl' argent et pro- posi tians de boulot (sur Paris) seront les bien venus. Les envoyer à Marie-Claire ANDRASI, 47 t bis rue de Paris 93230 ROMAINVILLE **************************************************************** Co lères édité par un groupe de femmes libertaires réunion tous les mardi à 19h30 au 51 rue de Lappe 75011 Paris MO Bastille ABONNEM ENT 4 numéros : 15 Frs Soutien : 25 Frs COURRI ER Adresse 33 rue des Vignolles 75020 Paris CHEQUES à l'ordre de F. GILLES \.~ IJ ~R(\R ern me SanS c.. 'cs r-- e cc) rn rric u n Po(S son SQnS bt'Ct) (_i'e tt:c: ~ 1r: ~ Après l'interruption des vacances, "COLERES" sort son numéro 1, avec au sommaire : . . le quot Ldi.en des femmes dans les H.L.M. un exemple de conception de logement populaire des réactions de femmes de Lip et de copines face au chomage et au travail et encore et touj ours, le viol, épineux problème, car si nous sommes au clair pour refuser les assises t les alternatives collectives et positives ne surgissent pas, su j et de "crispation" qu' il faudrait aborder autrement •.• Avec le numéro 0, "COLERES" a suscité des réactions diverses de nouvelles femmes sont venues, attirées par l t existence d'un regroupement féministe libertaire; certaines sont restées, d'autres sont parties ou reviennent épiso- diquement - éternelle histoire des groupes femmes - sans que les motivations des unes ou des autres soient explicitées. C'est donc tau j ours le même noyau de base, plus ou moins, qui anime le j Durnal. pour certaines et certains, "COLERES" est positif de par son existence même ; au sein du mouvement des femmes, un potentiel libertaire existe, est vivant, et le j our- nal peut en ê t r e une des modalités dt expression, au même titre que d'autres revues et jour- naux d'ailleurs. mais est -ce que des féministes libertaires se reconnaissent dans ce jour- nal? A l'heure actuelle, il semble peut-~tre que non. et cela rejoint d'autres critiques faites à "COLERES" : son cô t é à la fois "idéologique" et dans le même temps, composé de textes libres qui auraient pu se trouver dans tout canard de femmes. Alors .•• alors, ces problèmes sont en discussion dans le groupe. Il faudrait peu t-sê t r e différencier l'équipe du journal du groupe "femmes libertaires" de Paris, favoriser la participation des femmes de province, et nous situer plus clairement tant dans les débats actuels qui traversent le mouvement des femmes, que dans les ini tia- tives et les interventions. -"IOL : R.A.S. Vendredi 20 octobre 1978 : réunion à l' Agé- ca organisée par la "Revue dten Face" et "Questions Féministes" sur l'attitude des féministes face au viol et sur les actions que les femmes voulaient et pouvaient me- ner. On s'apercevra trés vite que le mouvement des femmes se ressent -de la rareté des dé- bats et de rencontres, car dés le début de la discussion, le manque de réflexions com- munes se fait sentir; en effet les groupes femmes ont évolué de façon interne sans qu' un débat ne soit mené à l t extérieur. Deux courants d'idées s'opposent: - les inconditionnelles des assises t sou- tenu es par le camité anti-viol, qui ne se posent aucun problème sur la justice et l'emprisonnement. Le fait même de po ser ce problème leur semble une offense aux "violées". les autres, plus hétérogènes, sans idées précises, sana solutions mais dont le recours à cette justice bourgeoise ne con vient pas. Qu'est-il sorti de cette réunion? RIEN Et il ne pouvait rien en sortir. - puisque pour le comité anti-viol s'est, encore et toujours, défendre le mec que de poser le problème de l'incarcération. puisque ce même comité répond qu' "on nt est pas là pour s' occuper du problème de la justice" quand on parle de justice bourgeoise répressive. Il est vrai que c'est grace à cette campagne juridique contre le viol et aussi parce que des femmes se sont battues pour qu t on recon- naisse le viol en tant que crime, que des "emmasviolées ne se taisent plus, ne se sen tent plus coupables mais au contraire veu- lent lutter contre cette oppression qui se fonde sur la possession de la femme par l'homme Evidemment nous - femmes libertaires - nous ne voulons pas avoir recours aux institu- tions bourgeoises. Si en tant que libertai- res, nous les récusons et nous luttons pour leur destruction, ce n' est donc pas pour les appeler à l'aide m@me _ face au viol. 4 Alors que proposer concretement? - pratiquer l'auto-défense - faire des actions contre la presse se- xistes - détourner les publicités (affiches dans le métro dans la ru e) éduquer les enfants sous dt autres cri- tères que gentille et soumise pour la petite fille et viril pour le petit gar çon , ~ et J:iM" ;: liillr1lafQ Ne.p&..~ ~~~ie,- 1J.4..! Mais toutes ces actions ne sont que préven- tives. Et que faire face à la révolte et à la colère d'une femme qui vient de se faire violer? Dans notre groupe, certaines sont pour une action directe telle que - bomber sur les murs du violeur - badigeonner le. mec avec de l'encre indé- lébile - ou toute autre forme d'action violente et marquante Mais d'autres pensent que ce type d'action conduit à la délation - méthode de collabo- ration préconisé par l'état et la police pour maintenir son ordre. Par ailleurs, l t auto- défense peut se transformer rapidement en justice populaire ou simple vengeance, ce qui est le recours actuel de la petite bour geoisie fasciste. D'autres actions ont peut-@tre plus d'impact por t er plainte systématiquement à cha- que fois qu'une se faisait accoster (ac- tion de femmes du 10 arrondissement - montrer avec banderolles et tracts que la rue appartient aussi aux femmes , comme l'ont fait les femmes du 10° à la suite de viols commis dans cet arrondissement. Dtautres alternatives, nous satisfaisant en tant que femmes libertaires verront peut-@tre le jour au fur et à mesure de nos pratiques. LE VIOf_J r~E VrOf_J j-)HYSIQUE Expérience dou loure use qui se ra - mifie corme une tumeur dans l'environnement ... pour les prechee, Il est question de "l 'acte "~souven t mais peu de ses coneéouencee çpour tant.! Pourtant. Une enfant de .9 ans; ses tâtonne - ment eçeee expériences du monde. Et pu.ie iun jour~baillonnée~atta - chée s vio Zée par un voisin de 30ans. L'enfant garde logntemps le si l.eri- ce çpuie elle parle à deo: autres enfants ~ qui en parlent ... Les adu Ltes. Leurs lois. La machinerie sociale se net: en bran le. "Constat ",Police. Justice .Audi tian. Répé ti tion . Curieux t-héat.re d'enfants. Un avocat fort célèbre défend le violeur. Un avocat de moindre renom la "vio- Zée" . Leur mi lieu social, es t le même. Verdict:un an de prison à Fresnes ... "domnaqee et intérêts" sic ... Les conséquences dont on par le si p u, tabou ou ignorance! Internement de la mère. Electrochocs. Fantasmes;délires de l'enfant. Ce cri raual.é i Cet ie flaque~ "pourvu qu' il ne s' échappe pas de pri son" il Va me tuer... me pousser sous Le métro Le r etenixu Il: veut ma mort ... sa sexualité mutilée pour CaP "faire l'amour" peu Lonq temp e, uploads/S4/ coleres-n01-fin-1978.pdf
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- Publié le Sep 27, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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