Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Compte rendu de la Xe
Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Compte rendu de la Xe conférence tenue à Paris, Palais du Sénat, du 31 juillet au 3 août 1900 / Union interparlementaire [...] Union interparlementaire. Conférence (10 ; 1900 ; Paris). Auteur du texte. Compte rendu de la Xe conférence tenue à Paris, Palais du Sénat, du 31 juillet au 3 août 1900 / Union interparlementaire pour l'arbitrage international. 1901. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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UNION INTERPARLEMENTAIRE CONVOCATION, ORGANISATION, ORDRE DU JOUR, DURÉE DE LA Xe CONFÉRENCE, SÉANCES DU CONSEIL DE L'UNION, AUDIENCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, ADRESSE DES MEMBRES DES PARLEMENTS ÉTRANGERS. Depuis 1888, une conférence de membres des divers Parle^ ments de l'Europe se réunit, à peu près chaque année, pour étudier les mesures favorables à l'amélioration des relations internationales, notamment par l'organisation de l'arbitrage entre les nations. Ces réunions périodiques n'ont pas eu seulement pour but de provoquer des études théoriques, elles ont eu également pour résultat de dissiper bien des pr-éventions; nous pouvons même affirmer que les dernières sessions nont pas été étrangères à l'oeuvre de la Conférence de la Haye, où plusieurs des membres de l'Union avaient été délégués par leur Gouvernement. Après les sessions tenues successivement à Pans, Londres, Rome, Berne, la Haye, Bruxelles, Budapest, l'Union inter- Xe CONFERENCE lN'ïEItPATtLKMENTAIRE. I* iMtT.iM.nr.it:>ATIOV\I.E. —«-».( II )^— parlementaire a siégé à Christiania, dans la salle des séances du Storthing, sous la présidence de M. Lund, président du Lag- thing, et de M. Eorsty président dm Odelsthing. Le à août 18gg, à la:fin de la dernière séance, sur la pro- position de M. Emile Labiche, président du groupe français, l'assemblée décida que la session de igoo aurait lieu à Paris. Le g avril suivant, le Conseil de l'Union, réuni à Bruxelles, aupalais de la Nation, sous laprésidence de M. Beernaert,pré- sident de la Chambre belge, arrêta l'ordre dupur de la Confé- rence de igoo et décida qu'elle serait ouverte le 31 juillet, à 10 heures du matin, dans la salle des séances du Sénatfrançais, offertepar le président du Sénat, M. Fallieres, pour la réunion de la Conférence, dont il avait bien voulu accepter la présidence. Le j juin igoo, les délégués du groupefrançais adressèrent à leurs collègues étrangers l'invitation de venir à Paris, au milieu des splendeurs de l'Art et de l'Industrie, groupées dans l'Exposition universelle, célébrer cette oeuvre de paix et de civilisation, et travailler au progrès des idées de justice, de liberté et de fraternité. Afin de faciliter la réunion de la Conférence, des billets, permettant de faire gratiiitement le voyage de la frontière à —**.( III ).«-- Paris et retour, furent mis à la disposition des membres, de VJJniqn.' Des cartes d'entrée permanente à l'Exposition leurfurent offertes, et, par les soins d'un comité, composé de MM. Emile Labiche, de la Battit et Bertrand, des réceptions et des fêtes firentpréparéespour célébrer la présence à Paris des membres des Parlements étrangers et de leurs familles. Déjà près de cinq cents membres des Parlements étrangers avaient annoncé leur arrivée à Pans, lorsque, le 3o juillet, la veille même de l'ouverture de la session, une douloureuse nou- velle, celle de l'assassinat de S. M. Humbert, roi d'Italie, rap- pela à Borne tous les membres du Parlement italien et eut pour conséquence la suppi^ession des fêtes et des banquets préparés en l'honneur des membres de l'Union. Dès le 3o juillet et tous les jours suivants, pendant la durée de la session, c'est-à-dire du 3i juillet au 3 août, le Conseil de l'Union interparlementaire s'est réuni, au palais du Sénat, r sous la présidence de M. Emile Labiche, afin de délibérer, con- formément à l'article 8 des statuts, sur les propositions dues à l'initiative des membres de la Conférence et d'arrêter l'ordre du jour des séances publiques, en modifiant ou complétant, s'il y avait lieu, l'ordre dujour généralpréparé à Bruxelles le g avril précédent. —«-»•( IV }**— <.' Cet ordre du jour avait étéfixé ainsi qu'il suit: I. Rapports sur la sixième résolution de la Conférence de Chris- tiania (application de l'article sg de la Conférence de la Baye. Compléments à donner aux décisions de cette conférence). II. Organisation de-l'Union de la presse pour l'arbitrage?inter- national et la paix (proposition de M. le comte Apponyi, au. nom du groupe hongrois). III. Pacigérat (droits de la paix en temps de guerre) [proposition de M. le chevalier Descamps, sénateur belge]. IV. Rapport annuel du Conseil interparlementaire. V. Fixation du siège de la prochaine Conférence. VI. Nomination des membres du Conseil interparlementaire. VII. Propositions dues à l'initiative des membres de la Conférence, présentées conformément à l'article 8 des statuts. Une première motion, due à l'initiative de membres des Par- lements étrangers, décida le Conseil à demander l'abandon de toutes les rejouissances officielles préparées par les délégués français. Cette résolutionfut votée à l'unanimité comme témoi- gnage de condoléance pour le deuil de la nation italienne et de regretpour le départ des sénateurs et des députés d'Italie. Dans une séance suivante, le Conseil, saisi d'une demande d'admission à la Conférence des représentants des Républiques -,5.( v )**— sud-africaines, décida de proposer leur admission, sous la ré- serve que cette mesure, prise d'accord avec les délégués de la Grande-Bretagne, ne devraitpas être considérée comme ayant une signification peu amicale à l'égard des parlementaires an- glais, membres de VUnion. Enfin, les délégués des Parlements étrangers exprimèrent à leurs collègues français leur très vif désir d'avoir l'honneur r d'être reçus eux, ainsi que leursfamilles, au palais de l'Elysée, afin de présenter leurs hommages au Président de la République, en le priant d'agréer l'assurance de leur gratitude pour l'hos- pitalité qu'ils recevaient en France. Conformément à leur désir, les membres de la Conférence furent invités à se rendre avec leurs familles, le a août, au r palais de l'Elysée. M. Beernaert, ancien président du Conseil des ministres, président de la Chambre des représentants de Belgique, donna lecture à M. le Président de la République de l'adresse suivante, portant la signature des délégués des dix-neuf nations repré- sentées à la Xe Conférence : MONSIEUR LE PRÉSIDENT, L'Union interparlementaire pour l'arbitrage a étéfondée à Pans en 1888. Elle tient en ce moment sa dixième session, et c'est pour la secondefois que nous siégeons dans la capitale de la France. ^ Mais au moment où votre grand pays-célèbre, avec un éclat sans wécédent, la fête de la Paix et du Progrès, notre choix était, d'avance tout-indiqué. '...'. Nous venons, Monsieur le Président, vous exprimer nos sentiments de respectpour le premier magistrat de la République, l'admiration que nous fait ressentir le spectacle que Paris donne en ce moment au monde et notre reconnaissancepour l'hospitalité que nous y recevons. A côté d'efforts artistiques et industriels vraiment gigantesques et de l'incomparable aspect de l'Exposition qui en réunit les merveilles, Paris se préoccupe de tous les problèmes de l'heure présente. Il y a ici comme un assaut de bon vouloir et de travaux utiles et féconds. Paisse-t-il en uploads/S4/ compte-rendu-de-la-xe-union-interparlementaire-bpt6k54481531-pdf.pdf
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- Publié le Nov 03, 2021
- Catégorie Law / Droit
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