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SYNTHESE Droits-humains et droits-animaux Depuis plusieurs d’années, on parle d

SYNTHESE Droits-humains et droits-animaux Depuis plusieurs d’années, on parle de la défense des droits des animaux, mais on ne doit guère oublier ceux que sont les droits des hommes qui pratiquent, de façon culturelle, la chasse d’espèces, à tout niveau. Il y a des associations environnementalistes, comme par exemple, Greenpeace, Front de Libération ou La Commission baleinière, qui organisent des campagnes en faveur de la préservation des phoques et des baleines, en les protégeant de la chasse avec fusils de haute portée ou en bateaux mécanisés. Bien évidemment, ces groupes défendent les droits des animaux en méprisant complètement la culture autochtone des peuples vivant sur place. En fait, des organisations, comme la Seventh Generation Fund, ont développé une politique capable de sauvegarder, en même temps, les droits des peuples indigènes et des animaux, comme dans le cas des bisons du Montana, symbole de vie pour les Indiens, tués à cause d’une brucellose supposée. Par conséquent, ces peuples ont du mal à comprendre la limite entre la chasse illégale et la chasse légale qui leur permet de manger, de se soigner et de donc vivre. Bref, si d’un côté, les indigènes vivent ces interdictions comme si elles étaient des attaques à leur propre culture, de l’autre, les groupes défenseurs d’animaux croient que ces peuples devraient s’y adapter. Droits humains contre droits animaux Ces documents abordent un problème très compliqué, car ils mettent en évidence la limite entre la défense des droits des animaux et ceux des peuples autochtones. Il existe une corrélation entre les deux, mais les droits de chacun ne sont pas toujours respectés, ni par les autorités, ni par les organisations internationales qui ont le but de sauvegarder les espèces menacées. Certes, il y a ceux qui comprennent bien cette relation et qui font de leur mieux pour respecter les droits de chacun des deux parties, comme par exemple, les organisations Green Peace et Grand Nord qui sont toutes deux engagées dans la lutte contre la chasse aux baleines et aux phoques. Pourtant, même ces deux associations reconnaissent qu’il existe une énorme différence entre la chasse à des fins commerciales et celle des peuples autochtones pour survivre et pour faire perpétuer leur mode de vie traditionnelle. Pour ces derniers, la chasse permet d’avoir accès aux articles nécessaires à une forme de vie moderne ou aux objets manufacturés. Elle contribue donc à leur autonomie. En revanche, le Seventh Generation Fund des Etats-Unis, se consacre à la conservation des bisons, avec lesquels il n’y a pas de conflits quant à la chasse par les autochtones. D’autre part, certaines organisations ou autorités gouvernementales ont du mal à comprendre les limites des relations entre chasse à fins commerciales et chasse des autochtones. Le Front de Libération des animaux, bien qu’il soit bien intentionné en ce qui concerne la lutte contre la chasse, ne croit pas que les groupes indigènes qui sont dépendants de la chasse, aient le droit de continuer leurs activités traditionnelles. Dans le cas des troupeaux de bisons qui se sont déplacés dans le Montana à cause de l’hiver rigoureux, les autorités qui ont permis leur élimination pour éviter la propagation d’une maladie aux bétails, ont agi en toute négligence de la culture amérindienne. En somme, bien que les établissements et les institutions agissent pour le bien des animaux à travers le monde, ce n’est pas tout à facile d’entendre la cause des groupes d’autochtones concernés par la chasse. uploads/S4/ dalf-c1-corrige-droits-humains-et-droits-animaux 1 .pdf