CONSEILS POUR LA REDACTION D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE DANS LE CADRE D’UN ECHANGE
CONSEILS POUR LA REDACTION D’UN MEMOIRE DE RECHERCHE DANS LE CADRE D’UN ECHANGE PEDAGOGIQUE INTERNATIONAL CADRE PEDAGOGIQUE La Faculté de Droit et des Sciences politiques de Nantes propose à ses étudiants d'enrichir leur formation en complétant leur cursus d’un séjour d’étude à l'étranger. Ces échanges internationaux se déroulent dans le cadre d'accords Erasmus ou de conventions bilatérales qui établissent des relations officielles entre l'Université de Nantes et des Universités étrangères. Sauf exception, la mise en œuvre de ces programmes de mobilité est soumise à un régime unique défini par la Charte des échanges pédagogiques internationaux approuvée par le Conseil de gestion de la Faculté (http://www.droit.univ-nantes.fr/inter/partir/charte.htm). La Charte prévoit qu’un échange pédagogique international peut donner lieu à la réalisation d’un mémoire. Quoiqu’en principe facultatif (sauf si le règlement du diplôme nantais dans lequel est inscrit l’étudiant en dispose différemment), ce travail personnel est néanmoins recommandé en Master 1. Concourant de manière décisive à la qualité du diplôme décerné, le mémoire permet à l’étudiant de manifester sa capacité à tirer le profit intellectuel attendu de son séjour à l’étranger ainsi que d’attester le niveau de compétence effectivement atteint. Il porte de préférence sur un sujet faisant place à une étude de droit comparé et choisi en correspondance avec la mention du diplôme nantais brigué par l'étudiant. Ce mémoire met en lumière l’autonomie de son auteur, mais aussi son aptitude à la recherche documentaire, à la réflexion et à l'écriture. Il constitue un bon passeport dans la perspective d’une candidature en Master 2. Le sujet du mémoire, ainsi que le nom d’un enseignant de la Faculté de Droit et des Sciences politiques de Nantes ayant donné son accord pour le diriger, doivent être impérativement déterminés avant le départ de l’étudiant et mentionnés dans son contrat pédagogique. La rédaction du mémoire se fait sous la codirection de cet enseignant et d'un enseignant de l'établissement d'accueil qui sera recherché sur place par l'étudiant. Le mémoire est soutenu à la Faculté de droit de Nantes, au terme du séjour à l’étranger, devant un jury comprenant au moins deux enseignants nantais. Le nombre de crédits ECTS attribués au mémoire est variable. Il diffère d'un étudiant à l'autre et doit permettre à chacun de compléter le nombre de crédits obtenus dans l’établissement étranger pour atteindre la somme nécessaire à la validation de son année d’étude (60 crédits dans l’hypothèse d’un séjour à l’étranger de deux semestres ; 30 crédits dans l’hypothèse d’un séjour d’un semestre). En tout état de cause, et sauf dérogation particulière négociée conjointement avec le coordonnateur Erasmus, le responsable nantais de la destination d’accueil et le directeur de la recherche, le nombre de crédits alloués au mémoire ne peut être supérieur à 20. Les modalités d’évaluation du mémoire varient en fonction de la charge de travail requise, laquelle est directement liée au nombre de crédits alloués pour sa réalisation. Variable d’ajustement dans l’obtention du diplôme, le mémoire doit être apprécié en conséquence. Il ne saurait être noté selon des critères identiques s’il compte pour moins de 5 crédits ou plus de 15 crédits. Le jury, informé du nombre de crédits devant être alloués au mémoire par une mention expresse sur sa première page, peut donc se satisfaire d’une grosse dissertation ou exiger au contraire un travail plus conséquent. De manière générale, le nombre de pages du mémoire (hors annexes, bibliographie et tables) ne saurait être inférieur à trente ni supérieur à soixante. Ce volume peut néanmoins être diminué ou augmenté, en accord avec le directeur de la recherche, notamment dans l’hypothèse où le séjour à l’étranger est réalisé en Licence 3 ou en Master 2. ORIENTATIONS METHODOLOGIQUES L’objet du mémoire Le mémoire remis au terme d’un échange pédagogique international est un travail d'initiation à la recherche. Il permet de vérifier, sur un sujet donné, les qualités de l'étudiant dans l'inventaire des sources documentaires et l'observation directe, dans le traitement de l'information, dans la construction de l'objet d'étude, dans les questionnements, les analyses et les raisonnements, ainsi que dans les présentations formelle et orale lors de la soutenance. La définition d’une problématique Un mémoire n'est pas seulement un exercice de rédaction. Il doit apporter des éléments nouveaux de réflexion, développer une thèse et la prouver par une série d'arguments. Il est essentiel pour cela de bien cadrer le sujet (et d'abord de lui assigner des limites). Plus encore que le thème, c'est « l'idée directrice » qui est importante, c'est à dire l'idée principale qui est la vôtre, ou encore, la démonstration que vous vous proposez de faire dans votre mémoire. Cette problématique permet, au début de votre travail, de bien savoir quel but vous tentez d'atteindre, quel message vous voulez faire passer. Une fois ce « pivot » fixé, tout le travail tourne autour et doit s'y rapporter. Un exercice de droit comparé Faire un mémoire de droit comparé n'est pas juxtaposer la description d’un ensemble de règles dans un droit national puis dans un autre. Il faut, avant tout, s'attacher à mettre en évidence les équivalences de fonction, les ressemblances et les différences qui existent entre deux institutions issues de systèmes juridiques différents. Après avoir établi la comparabilité de mécanismes présentant parfois une originalité technique très marquée, il convient d’en approfondir l’observation. A cette fin, il est nécessaire de mettre en perspective les contextes culturels, les textes légaux et réglementaires, mais également les jurisprudences et les pratiques qui déterminent les objets juridiques étudiés. Il devient alors possible d’exposer et d’expliquer les points communs et les différences existant entre les deux droits. Une courte bibliographie consacrée au droit comparé doit être jointe en fin de document. La recherche de la documentation La documentation est souvent abondante, mais pas toujours d'accès aisé. Il convient donc de réfléchir dans un premier temps aux diverses sources d’informations utiles à la recherche projetée. On songera à cette occasion aux documents officiels (nationaux ou internationaux), aux ouvrages et revues imprimées, aux banques de données informatiques et à la « littérature grise » (rapports, études, exposés pour des colloques). Il peut également être utile de recourir à des témoignages de personnes bénéficiant d’une expérience professionnelle du droit, ou bien encore à des supports audio-visuels… Dans l'ensemble, ces données peuvent se trouver dans les Institutions officielles, dans des bibliothèques, dans les centres de documentation, ou bien être accessibles en ligne (les sites sont multiples, mais certains sont payants ce qui peut rendre difficile leur consultation). Le traitement de la documentation Une triple prudence est nécessaire : - Ne jamais oublier de prendre précisément les indications sur la source utilisée : auteur, titre, date de confection, éditeur et nombre de pages pour les livres, année de parution, numéros et pages pour les revues. - Si l'on veut copier un texte pour le citer, faire attention à n'en modifier ni la forme, ni a fortiori le sens : on ne peut faire dire aux auteurs que ce qu'ils ont effectivement et exactement dit ou écrit. - Ne jamais accepter un document sans critique préalable : « vu à la télé » ou « présenté sur Internet » ne signifie pas « obligatoirement vrai ». Il faut donc toujours chercher à vérifier la fiabilité du document. L’élaboration d’un plan Si la mise au point d'un plan est une chose importante, elle ne doit jamais devenir traumatisante. Il s'agit essentiellement de faciliter la communication avec les lecteurs du travail - et, en premier lieu, avec les correcteurs - par une présentation claire reposant sur l'enchaînement des idées ou des arguments. De façon schématique, le plan comporte : Une introduction dont le rôle est d’expliquer la signification du sujet, d’indiquer la thèse que l'on entend défendre (cf. « problématique ») et de préciser les éléments que vous ne retiendrez pas dans les développements parce qu'ils semblent, dans l'optique adoptée, d'importance secondaire. Un développement qui s'organise autour de deux ou trois parties elles-mêmes sous-divisées. Chaque partie ou sous-partie doit avoir sa cohérence et correspondre à un argument dans la démonstration générale que l'on a entreprise. Pour rendre plus aisée la lecture, il est nécessaire de faire, à l'intérieur de la partie, une rapide annonce des sous-parties (ou chapitres ou sections, le nom n'étant guère important). Divers modèles de découpage du développement sont envisageables : une évolution chronologique en deux ou trois étapes ; l'analyse d'une situation (1) et les remèdes à y apporter (2) ; les solutions proposées qui n'emportent pas l'adhésion de l'auteur (1) puis celle qui a été retenue (2). Cette liste de propositions n'est en rien limitative, mais il convient d’éviter absolument le plan faisant se succéder la description d’une institution dans un droit national (1) puis dans l’autre (2). Une conclusion rapide qui, plus qu'un résumé de ce qui précède, ouvre des perspectives sur l'avenir ou sur des questions connexes à celle qui a été traitée. La rédaction du mémoire Le français doit être correct, ce qui est plus facile avec des phrases courtes. Les lecteurs de votre travail peuvent ne pas avoir une connaissance fine des réalités du pays où vous séjournez ou uploads/S4/ memoire-en-dt-compare.pdf
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- Publié le Oct 04, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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