Le DCC (Dahir des conditions civiles des étragers) dcc.doc dcc.doc La méthode d
Le DCC (Dahir des conditions civiles des étragers) dcc.doc dcc.doc La méthode du DIP : v La méthode conflictuelle : Les caractéristiques : Le problème de conflits de lois est essentiellement un problème d’option ; un problème de choix entre plusieurs rattachements possibles, il en résulte que la règle de conflit est en principe bilatérale, qui peut déboucher soit sur l’application de la loi locale soit de la loi étrangère. Chaque Etat a son propre système de solution de conflits de loi, le juge applique toujours ses propres règles de conflits, désignant comme loi applicable une loi interne du pays, ayant le rattachement le plus intense avec le rapporto de droit envisagé. · Critique de la méthode conflictuelle : · Une complexité très grande : qui porte des défauts de ses qualités ;comment alors les magistrats qui ne sont appelés à traiter des problèmes en DIP qu’épisodiquement pourraient faire une application correcte de la théorie des conflits de loi, cela suppose une connaissance de la loi étrangère. · Incertitude est imprévisibilité de la méthode conflictuelle : ce qui est un jeu entre les savants intellectuels, ce qui n’est pas grave, risque d’être un procédé arbitraire entre les mains des juges, ce qui est infiniment plus dangereux. · Excès et insuffisance d’internationalisme de la méthode conflictuelle : ü Grief1 : en mettant la loi locale et la loi étrangère sur le même pied d’égalité, risque de désigner la loi étrangère dans un domaine où la compétence exclusive devait appartenir à la lex fori. ü Grief2 : la méthode conflictuelle prétend obtenir l’équilibre entre les lois en réglant le problème international par l’application d’une loi interne. v La méthode fondée sur l’élaboration des règles matérielles . PARTIE 1 : LES CONFLITS DE LOIS ET SES CONDITIONS D’EXSISTENCE : Les conflits de lois apparaissent lorsque les législations de deux ou plusieurs Etats souverains ont cumulativement vocation à régir une question ou une relation privé internationale, comportant un élément d’extranéité. v Les conditions d’existence d’un conflit de lois : · Générale : cela suppose d’une part, un échange sur le plan international, et en effet, le conflit de lois ne peut apparaitre si chaque Etat vit isolé et en totale autarcie par rapport au reste de la communauté internationale, et d’autre part, la tolérance du législateur national à l’égard de lois étrangères sous peine de tomber dans la territorialité absolue, et cette éventuelle atteinte à la souveraineté n’est possible qu’en matière privé. · Particulière : o Les lois en conflits :Seules les règles de droit privé visant à régir et protéger les intérêts privés peuvent faire l’objet de conflits, par conséquent, les règles de droit qui sont intimement liées à la souveraineté de l’Etat ne peuvent aucunement soulever de conflits, Lois pénales, fiscales ou administratives, seules les lois émanant d’Etats internationalement souverains peuvent faire l’objet de conflits : Il faut que le conflit naisse à propos de deux ou plusieurs législations émanant d’Etats souverains différents, et les lois relevant des entités non-étatiques ne peuvent entrer en conflits au sens de DIP . o Cas particuliers de conflits : le cas de l’Etat, ne reconnaissant pas de droit unifié, qui est divisé en entités géographiques, ayant chacune sa propre droit, comme les Etats fédérés, les conflits de ce type se résolve de la même manière que les conflits internationaux. v La relation litigieuse : · Le caractère international de la relation : selon le terme de relation internationale, cela suppose qu’il y ait une relation ayant un ou plusieurs liens d’attache avec l’étranger (l’élément de rattachement). Peut résulter soit de la nationalité soit du domicile soit de l’objet de l’acte. · Le caractère privé : cette relation met en présence deux particuliers, ou bien un particulier et un Etat agissant en tant qu’une personne privée. En revanche, les relations interétatiques et celles naissant entre un Etat et une organisation internationale ne peuvent susciter de conflits de lois. PARTIE 2 : LA METHODE DE RESOLUTION DES CONFLITS DE LOIS : Les opérations intellectuelles auxquelles le juge procède, pour résoudre, par la méthode conflictuelle, les conflits qui lui sont soumis : SECTION1 : LA QUALIFICATION Opération décisive pour la résolution du conflit. · Position du problème : parmi les règles de conflit en présence, quelle est celle qui désignera l’ordre juridique compétent ? Toute opération de qualification suppose : Que l’on définisse avec précision l’objet à qualifier « l’objet de qualification » Classer la question posée dans l’une des catégories juridiques prévues par le droit interne du juge saisi (le statut personnel, les droits réels, la responsabilité civile, les contrats etc…) L’intérêt de cette qualification, c’est que le même rapport juridique peut être qualifié différemment dans deux Etats, par conséquent la règle de qualification change, et également la loi applicable. · L’origine de la théorie de la qualification : envisagée par l’allemand Kahn 1891, et élaborée par le français Bartin à la fin du 19 siècle, Bartin s’est basé sur l’arrêt de la cour d’appel d’Alger du 24 décembre 1889 rendu dans l’affaire dite « succession du maltais ». o Comment le juge doit-il qualifier : A/ LA QUALIFICATION LEGE FORI : Chaque juge doit qualifier on se référant à sa propre loi, et aux concepts de droit interne, la loi du for. C’est au juge qui est appelé à donner la qualification, et en raison du caractère préalable de la qualification, le seul rattachement dont la certitude apparaisse, au moment de la qualification, c’est le rattachement juridictionnel, justifiant que la qualification doit être faite lege fori. B/ LA QUALIFICATION LEGE CAUSAE : Consiste à demander la qualification au droit étranger éventuellement applicable au rapport faisant l’objet du litige. L’affaire de testament du hollandais : par référence aux concepts du droit hollandais que les règles de capacité doivent être définies. · Comment le juge Marocain doit-il qualifier : La théorie classique a toujours rejeté la qualification lege fori, et parmi les arguments avancés par la doctrine française pour justifier cette dérogation à la pratique internationale : Il n y a pas de lex fori au Maroc(ni la loi Fr ni la loi Mr) dans lequel le juge puisse puiser la définition des catégories du DIP , également, le caractère confessionnel et non unifié du droit Marocain du statut personnel, aussi, le principe sacro-saint du respect de la personnalité des lois et le respect des lois nationales étrangères. Pourtant, après l’indépendance l’évolution vers l’édification d’une théorie de conflits de lois se fait lentement afin de libérer le système Marocain des Particularismes qui l’ont marqué sous le protectorat. (L’amorce d’une évolution). · Modalités possible de la règle de conflit de lois : (désigne=envisage) Un problème liée à la règle à rattachement multiple, retenant plusieurs facteurs de rattachement, pouvant entrainer la désignation de plusieurs lois applicables. La règle de conflit de lois est facultative : la règle désigne plusieurs lois mais laisse la possibilité aux intéressés de choisir l’une d’elles. La règle de conflit de lois est cumulative : soit cumulative alternative : fournissant le critère d’option pour choisir entre les lois applicables ;( les époux de nationalité différente, il y a lieu d’appliquer la loi du demandeur en cas de divorce pour des raisons déterminées), soit cumulative limitative, ne retenant que les éléments communs de la législation en présence ( deux époux de nationalité différente qui veulent divorcer par consentement mutuel) ou bien cumulative distributive : chacune des lois désignées par la règle de conflit est appliqué séparément. SECTION2 : LE RATTACHEMENT : C’est l’opération qui consiste pour le juge saisi à déterminer la loi applicable à partir de la règle de conflit et en fonction de la localisation de l’élément de rattachement déterminé. · CARACTERISTIQUE DE LA REGLE DE CONFLITS : La règle de conflit est une règle de droit qui a pour but non pas de fournir au juge la solution du problème juridique qui lui est soumis, mais d’indiquer la loi où il peut puiser cette solution. EX : le statut personnel est régi par la loi nationale, la responsabilité délictuelle est régie par la loi du lieu ou le fait dommageable s’est produit. · CARACTERE UNILATERAL DE LA REGLE : Certains auteurs prônent l’unilatéralisme de la règle de conflit dont le rôle devrait être à la détermination de la compétence de la loi du for à l’image des règles du droit de la nationalité, de la condition des étrangers ou des conflits de juridictions. L’art 310 du code civil français est l’illustration, il dispose que « le divorce est régi par la loi française lorsque les époux sont français ou lorsque les époux étrangers sont domiciliés en France. · CARACTERE BILATERAL DE LA REGLE DE CONFLIT : La règle de conflits de lois présente traditionnellement un caractère bilatéral : Bien Entendu qu’elle donne compétence tantôt à la lex fori, tantôt à un droit étranger selon la localisation des éléments de rattachement en présence. EX : les accidents de la circulation sont soumis à la loi du lieu de leur survenance. · LA REGLE DE uploads/S4/ methode-conflictuelle-du-dip.pdf
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- Publié le Aoû 06, 2022
- Catégorie Law / Droit
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