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MAYAN HAIM MAYAN HAIM MAYAN HAIM MAYAN HAIM MAYAN HAIM MAYAN HAIM MAYAN HAIM «Pourquoi les lois sociales sont-elles exposées dans la Torah juste après le passage relatif à la construction de l’autel des sacrifices? Ceci pour nous enseigner qu’il faudra placer le Sanhédrin dans l’enceinte du Beth HaMikdach proche de l’emplacement du Mizbéa’h». C’est par cette le çon, tirée du Midrach Mé’khilta, que Rachi introduit son commentaire sur la Paracha Michpatim et, avec elle, son florilège de Mitsvot codifiant les relations entre un homme et son prochain. Quel message veut nous livrer la Torah en imposant cette proximité géographique entre l’antre de la justice d’Israël et le haut-lieu du culte des sacrifices? Il ne peut, en effet, s’agir d’une dispo sition purement formelle ou institutionnelle. En installant le Sanhédrin au cœur du dispositif cultuel du futur État juif la Torah veut établir un parallèle entre ces deux symboles de la nation. C’est cette idée que développe le Maharal dans son Sefer Gour Aryé. Pour ce grand maître de la pensée juive, le Mizbéa’h et le Sanhédrin répondent à un objectif commun, celui d’établir ou plutôt de rétablir, chacun au niveau qui est le sien, la paix au sein d’Israël. S’agissant du Mizbéa’h, celui-ci vise à rapprocher, par le biais des sacrifices, l’homme de son Créateur. C’est le sens même du mot Korban, traduction en hébreu du terme sacrifice. À travers le Korban et sa fonction expiatrice l’homme se rapproche (Mitkarev en hébreu) d’Hachem, renoue avec le Maître du monde des relations apaisées. L’offrande d’un animal sur le Mizbéa’h, accompagné d’un rituel soigneusement ordonnancé, amène l’élu de la Création à prendre la mesure de l’emprise de son animalité sur sa dimension divine. Cette prise de conscience peut l’ouvrir alors à son devoir de réparation quant à ses obligations à l’égard d’Hachem. Le Sanhédrin, quant à lui, incarne la dimension de la justice, dont la vertu essentielle est de ré tablir la paix entre les hommes. En effet, la Torah n’appréhende pas la question de la justice sous un angle purement fonctionnel. Il ne s’agit pas d’assurer prioritairement la bonne marche de la société en en élaguant les scories. La recherche de la justice dans la pensée juive, c’est d’abord le souci de maintenir vivant voire de revigorer le lien social. Plus qu’une fonction pénale le droit juif s’attache avant tout à préserver la cohésion sociale de la communauté d’Israël. Mais la pérennité de cette cohésion, par le biais des lois sociales, nécessite un ancrage du droit dans l’univers du religieux. La primauté du lien vertical, celui qui relie l’homme à D-ieu et sym bolisé par le Beth HaMikdach, doit prévaloir si l’on veut préserver durablement le lien horizon tal, celui qui unit les hommes. Car c’est en fin de compte la conscience de leur origine divine qui permet aux hommes de résoudre réellement les conflits qui minent l’humanité. Réalisant ainsi ce double lien au travers le Mizbéa’h et le Sanhédrin, le Beth HaMikdach, ex plique encore le Maharal, trouve alors toute sa raison d’être et justifie sa qualification de «nom bril du monde» (Tabour Ha’Olam) comme le chante le Chir HaChirim. Pour le Rav Wolbe, cependant, la proximité exigée par la Torah entre le Mizbéa’h et le Sanhé drin est porteuse d’un enseignement éthique supplémentaire. Selon ce maître de la pédagogie contemporaine, tel qu’aimait le qualifier le ‘Hazon Ich, l’on ne peut séparer l’exigence purement religieuse, incarnée par les Mitsvot entre l’homme et Hachem, et la recherche de l’intégrité la plus pure dans les relations avec nos semblables. Se prétendre religieux et et manquer à ses de voirs dans ses rapports humains est contraire à l’esprit de la Torah, écrit le Rav Wolbe. Il n’est pas fortuit, à ce titre, que le Yartzheit, l’anniversaire de décès, de Rav Israël Salanter, maître incontesté de l’école de Moussar contemporaine, tombe toujours la semaine de la Pa racha Michpatim, comme un dernier message délivré par l’auteur du Or Israël afin de ne pas couper le lien qui relie de manière indissoluble les Mitsvot Ben Adam La’Havéro aux Mitsvot Ben Adam LaMakom. Rav Elie LELLOUCHE SAMEDI 10 FÉVRIER 2018 - 25 CHEVAT 5778 ,ytpsm tsrp Les lois sociales au cœur de ... Page 1 Page 2 La source du droit Page 3 ENTRÉE: 17H43 SORTIE: 18H52 LES LOIS SOCIALES AU CŒUR DE L’ENGAGEMENT RELIGIEUX Article et contenu réalisés par TORAT HAIM VECHALOM - 35, rue Emile Lepeu 75011 PARIS - 01.44.93.51.50 Association reconnue d’utilité générale habilitée à recevoir les DONS et les LEGS. Directeur : Rav Elie LELLOUCHE T o r a t H a i m V e c h a l o m Beth Hamidrach Ein Moukedam ouméhou’har... d"cb La paracha de cette semaine, pa rachat MICHPATIM, LES LOIS, contient beaucoup de lois, 53 Mitsvot . Elle commence par le mot de conjonction « ET », qui sert à lier les mots et les propositions. Hachem en s’adressant à Moché lui dit, « Et voici les ordonnances que tu place ras devant eux » (Chapitre 21,1). Rachi nous éclaire en disant que cette conjonction indiquerait que ces lois se rajoutent aux dix com mandements qui avaient été déjà promulgés dans la paracha précé dente de Yitro. Donc nous pouvons lire cette para cha par sa simple juxtaposition à Yi tro comme une seule paracha ayant un seul sujet qui est en substance, la loi donnée au peuple d’Israël. En revanche, à la fin de la paracha, il est question d’un autre sujet, ce lui de « l’Alliance des Bassins » (« La Brit des AGANOT »): Moché écrivit toutes les paroles de Hachem. Il se leva tôt le matin et construisit un autel au pied de la montagne, et douze stèles pour les douze tribus d’Israël. Il envoya les jeunes des enfants d’Israël et ils firent monter des offrandes d’élé vation et immolèrent des taureaux en offrandes de festin de paix à Hachem. Moché prit la moitié du sang et le mit dans des bassins, et la moitié du sang, il en aspergea l’autel. Il prit le Livre de l’Alliance et lut aux oreilles du peuple, et ils dirent : «Tout ce que Hachem a dit, nous ferons et nous obéirons ! ». Moché prit le sang et en aspergea le peuple, et il dit : « Voici le sang de l’alliance que Ha chem a conclue avec vous à propos de toutes ces choses. » (Chapitre 24, 4-8). Quand est ce que l’ Alliance des Bassins avait eu lieu ? Selon Rachi, se basant sur le tal mud (traité Chabat 88 a-b) elle avait eu lieu le 4 Sivan, c’est à dire deux jours avant que les membres du peuple d’Israël avaient enten dus les dix commandements, à la date du 6 sivan, et d’une seule voix avaient déclaré ce qui est devenue la devise de la foi d’Israël en Ha chem et de sa soumission à sa loi : « Nous ferons et nous entendons ». Afin de nous expliquer la parution de ce passage situé dans l’écrit après l’événement des dix com mandements, Rachi mentionne un principe d’interprétation parmi les 32 principes par lesquels la torah, les livres des prophètes( Néviim) et les écrits hagiographiques (Ktou vim) sont interprétés : « EIN MOUKDAM ouMEOU’HAR baTORAH ». Ce principe était conçu par rabbi Eliézer, le fils de rabbi Yossi Hagllili. Il s’agit d’un, le dernier des prin cipes logiques (MIDOT), qui ser vaient d’outils d’interprétations à nos sages pour étudier la torah, approfondir sa compréhension et développer la torah orale. Hillel Hazaken avait développé 7 midot, Rabbi Ishmaël avait déve loppé 13 et ensuite rabbi Eliézer en avait développé 32. Selon ce principe, les évènements ne sont pas relatés selon la logique chronologique, mais ils sont plutôt organisés selon le principe de la jux taposition des évènements ayants certains éléments en commun, ou encore une idée commune, autre ment dit selon le principe des asso ciations d’idées. Le premier parmi le commenta teur qui avait utilisé ce principe est Rachi, qui utilise ce principe en maintes fois lorsqu’il rencontre un évènement qui semblerait avoir été déjà produit avant ou après, selon la logique chronologique de l’avan cement dans l’histoire. C’est pourquoi Rachi en citant ce principe à cet endroit de la paracha, nous explique pourquoi l’Alliance des Bassins avait eu lieu le 4 Sivan avant la réception des dix comman dements, qui elle, avait été relatée précédemment. Car selon Rachi , le but de cette Alliance était de préparer le peuple d’Israël au MATAN TORAH qui re présente une Alliance entre Hachem et son peuple, et pour pouvoir entrer dans l’Alliance il fallait que les mâles fassent la : - Brit – Mila, La Circoncision - La Tvila, L’Immersion dans le bain purificateur - La Hazaya, L’Aspersion par le sang Comme dit le RAMBAM (Rabi Moshé Ben Maimon, dans Hil’hot Issouré Bia Chapitre 13, hala’ha 1) : «Le peuple d’Israël était entré dans l’Alliance après avoir rempli trois conditions: la circoncision, le bain purificateur et le sacrifice. - La circoncision uploads/S4/ mh-michpatim.pdf
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- Publié le Aoû 12, 2021
- Catégorie Law / Droit
- Langue French
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