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La science du souffle et la philosophie des Tattvas : traduit du sanscrit, [...

La science du souffle et la philosophie des Tattvas : traduit du sanscrit, [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Rama Prasada. La science du souffle et la philosophie des Tattvas : traduit du sanscrit, avec une introduction et des essais explicatifs sur les forces subtiles de la nature / par Râma Prasd ; traduit de l'anglais par Émile Desaint. 1910. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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LES FORCES SUBTILES DE LA NATURE « Son attribut .unique et absolu, qui lui est identique, l'éternel et incessant Mouvement, est appelé, en langage ésotérique, «LeGrand Souille» ; c'est le mouvement perpétuel de l'Univers, dans le sens A'Espace sans limites et à jamais présent. Il.-P. HfAVÀTSKY, T/is Secret Doctrine. 1A SCIENCE DU SOUFFLE ET LA PHILOSOPHIE DES TATTVAS traduit du Sanscrit* avec une Introduction et des Essais explicatifs sur VLES FORCES SUBTILES DE LA. NATURE î; v'':\ I i . /.. ; par ^';!vTWna Prasad Traduit île l'anglais par KM lU: [IfSSAlNT PARIS PUBLICATIONS THliOSOPHIQUES io, rue Saint-Lazare, 10 1910 AVIS-AUX LECTEURS DE VEDITION FRANÇAISE En présentant nu public français, soucieux d'ap- profondir les lois de l'Evolution universelle et de la Destinée humaine.la traduction du livre de M.Râma Prasâd sur lés « Forces subtiles de la Nature», nous croyons accomplir une oeuvre non 'seulement profitable de mainte manière au lecteur averti, mais encore de justice à l'égard de son auteur. Les sut/gestions quil renferme ont été mises àpro-: fit, dans les pays doutre-océan, par une catégorie de soi-disant occultistes f/ui en ont tiré des doctrines pratiques à l'usage des esprits inquiets de mj/slères faciles: à l'inverse d'Abram qui présentait sa femme sous le nom de soeur, ils ont publié sous leur propre nom les idées du philosophe hindou. L'ouvrage actuel offre une belle théorie du Tra- vail Universel, ramené à des phénomènes de respi- ration comme la Physique moderne traduit en lan- (i Avis aux lecteurs de l'édition française gage mécanique les énergies les plus diverses de la Naliwe, de la réaction chimique aux vibrations so- nores. L'ancienne théorie des Tatlvas n'est donc rien autre chose qu'une Physique bien ordonnée, plus complète et d'une posilivilé-p/«.s stable que'lu Phy- sique ordinaire, puisqu elle renferme. VEsprit dans ses limites. L'erreur fondamentale delà logique contempo- raine est d'arrêter à l'homme les phénomènes cons- cien/iels, faute d'avoir critiqué, suffisamment, les postulats de la conscience. Nous avons généralisé jusques aux confins de l'espace les qualités de nos contacts, nous avons vu, dans les astres, les pierres, les métaux et le feu de. la terre, nous avonsenfermé -les aspects .superficiels du monde en des formules algébriques et nous ignorons en vertu de quel pou- voir intérieur à nous-mêmes ces créations idéales : nombre, forme et mouvement ne sont'pas que des sécrétion? involontaires de l'esprit ! Qu'est-ce que l'homme? Une conscience revêtue tl organes, de'.plexus nerveux.de muscles et de sens, un centre d'énergie capable d'attirer, de posséder en quelque sorte, tes-apparences extérieures par le moyen de l'oeil, -de l'estomac et du cerveau, un mi- roir où se reflète et se réfracte la multiplicité des images cosmiques. L'homme étant compris de celte manière il est plus facile de connaître les astres et Avis aux lecteurs de l'édition française "7 d'y voir autre chose que dcsvci's luisants, des four- naises,des cailloux ou même des bobines d'induction magnétique (ce qui est, semble-t-il le dernier cri des explications scientifiques). Le temps n'est peut-être pas éloigné où l'on 7'a- mènera tous les mouvements, toutes les idées, toutes les -prétendues lois de la matière et de la vie a ce qu'ils sont, avec plus d'unité 'des phénomènes psychologiques de consciences variées. Le lecteur ne doit pas', chercher ici de méthode .pratique en dehors du développement intérieur qui est la méthode royale de compréhension. Quelques- phrases d'apparence équivoque pourraient l'abuser à ce sujet ; d'abord, les heures cf. les jours de notre calendrier sont doublement fictifs puisque, pour déterminer le jour solaire moyen, la cosmographie suppose. : /° que la terre est fixe. : !•?"que le soleil se meut d'un mouvement circulaire uniforme; or, notre livre parle du temps solaire effectif: d'autre part, le jour n'est point partagé de lu-même ma- nière en occident que dans les Indes : il faudrait donc établir soi-même un calendrier véritable avant de poursuivre un résultat ultérieur. Une tentative de pratiquer les respirations profondes serait fort hasardeuse et son moindre défaut, le plus souvent, de déranger l'intelligence des philosophes trop pressés ; d'ailleurs, ce n'est pas en respirant que l'on devient Mage : c'est en comprenant : on S Avis aux lecteurs de l'édition française n'est pas un chevalier parce que l'on porte une ar- mure. Ces réserves faites, puisse le lecteur tirer profil de cet ouvrage qui est de la sagesse antique revêtue de symboles modernes. Le 0 octobre W09. Li; TRADUCTEUR. PREFACE Un mol d'explication est nécessaire en ce qui cuii- :cerne le livre présentement ollert au public. Dans les Aôluiiïes IX et X du T/u'osopliist,-]'iù publié certains essais sur les « Forces subtiles de la Nature » I le sujet de! ces essais a tellementintéresse' les -lecteurs du Theo- sophist qu'on m'a demandé de les publier sous forme de livre. En lisant les essais dans celte intention, je trouvai que, pour composer un livre, ils devaient cire, presque entièrement arrangés cl, peul-èlre. écrits a nouveau. _: .-".".; " ;: :;: ; :':: ' L - : - i - Cependant, n'étant pas en état (le récrire ce que j'avais écrit une t'ois, je me déterminai à publier une traduction du livre sanscrit qui traite de la science du. Soullle et de la pbi losophie des Taltvas. Comme,d'autre part, le livre eût été loul à l'ail inintelligible sans ces essais, je nie décidai à les ajouter au livre en matière -..".d'illustration préliminaire : ce qui l'ut l'ail, en consé- quence. Les. essais du Theosophist oui été réimprimés avec certaines additions, Transformations et corrcc-: lions. J'ai, d'ailleurs, écrit plusieurs autres essais pour - -- :;_, :_- _ -- .. t - _ ;; ";_.":.-. r'^' V: /' -':'-~ 10 Préface. : rendre les explications plus complètes et autorisées. .le fus continué dans celle voie par plus d'une consi- dération. Le livre contient une bonne pari en plus des essais corrigés cl je jugeai préférable de les placer tous sous les veux du public. Je suis sûr-que ce livre est l'ait pour jeter beaucoup de lumière sur les recherches scientifiques des anciens Aryens de l'Inde et qu'il ne laissera subsister aucun doute sur la base scientifique de la religion de l'Inde ancienne, dans un esprit lucide. C'est pour celle rai- son, surtout, que j'ai lire des L'panishads mes illustra-" lions delà Loi Tallviquer" "L'ne bonne parlie du livre ne peut être vériliée que j>ar une expérience longue cl .-diligente. Ceux qui se consacrent à la poursuite de la vérité, sans préjugés, seront sans doute disposés à "attendre quelque temps avant de se former une opinion sur de telles portions* du livre. Quant aux autres, d'est" inutile uploads/S4/ science-du-souffle-tattwas.pdf