Madame Ramilison Henitsoa. Généralité 1 Définition Etude de la vie des signes a

Madame Ramilison Henitsoa. Généralité 1 Définition Etude de la vie des signes aux seins de la vie sociale « Ferdinand de SAUSSURE » 1890 c’est un sémiologue. 2 Sémiotique et sémiologie Sémiotique pensée anglophone. Sémiologie c’est français. Elle a commencé avec l’etude des textes de la langue. Mais cela a été repensé par Charle Sanders PIERCE. Les signes sont sonores, visuels, odeurs, textes. Donc les matériels les plus travaillé sont : le cinéma, le journal, Spot Publicitaire, et même le non verbal. C’est grâce aux signes qu’on arrive à communiquer (CV : mots, écritures et CNV : geste, codes vestimentaires, comportements, les couleurs, images). Ce qui réunit le CV et le CNV c’est le code. C’est donné une forme dans nos idées. On pense donc : comment le dire ? est-ce que la personne va comprendre ? 2.1 Lien avec signe et code. Le code c’est l’ensemble des signes. Faire une analyse de ce que porte une personne par exemple pour voir les signe. Le code c’est ce que nous définissons par rapport à la personne. 2.1.1 Le signe Le signe de la main, sourire, clin d’œil etc… c’est le rapport entre le signifiant (S/ant) et le signifié (S/é). Signifiant = forme, signifié = fond ou signification par rapport à un référent ou l’objet ou situation. C’est grâce au référant que nous construisons la forme du fond Ex : le signe de la main. Le signifiant : c’est le geste que l’on fait, le signifié c’est ce que nous voulons dire. Ici c’est le code non verbal. Le signe est arbitraire. Il n’y a aucun lien mais on impose déjà une convention. Suivant le lieu ou bien la relation ou autre… 2.1.2 Code Code de la route, vestimentaire, pénal, les mœurs etc... 2.2 Problématique de la sémiotique Le problème c’est donc l’arbitraire du signe. En communication nous avons les idées que nous voulons communiquer. C’est au niveau du signe et du code que nous avons. Chacun comprend que ce qu’il ne veut comprendre. Dans la sémiotique on étudie le Code et le Canal. L’objectif de la sémiotique c’est donc d’essayer de donner la signification que peut donner la personne. Il faut penser aux mots et aux signes pour véhiculer un message. 3 Les différentes sortes de signes  Le symbole c’est un rapport analogique de ressemblance et ses conventionnels  Un indice lié par un rapport associatif  Un signal c’est un rapport de cause à effet.  Une icône c’est une reproduction imagée culturelle ou conventionnelle. 3.1 La distinction Exemple - Symbole : la balance de la justice. - Indice : dessin d’un nuage il va pleuvoir, le soleil pour le beau temps - Un signal : le sifflement pour demander de s’arrêter - Icone : corbeille dans l’ordinateur. Un signe est un objet qui représente autre chose qui n’est pas là. La fore compte plus que le fond. Mais cela dépend de la relation des interlocuteurs.il y a un problème entre le fond et la forme dans la communication. Rappel : signe = rapport entre le signifiant et le signifié. Nous parlons de référant. Le signe c’est la matérialité de ce qu’on a en esprit. On manipule la forme pour pouvoir communiquer. On essaie de se rapprocher de ce qu’on pense. Le problème c’est qu’on ne peut pas communiquer le référent. (ce que nous avons en tête). 3.2 Comment faire pour faire passer une information plus efficacement ? Il y a la technique. Mais il y a aussi la mise en scène. « Sémiotique et techniques sont inséparable pour faire de la mise en scène afin de donner du sens ». Dans la mise en scène : définir le contexte ou cadrer, mais aussi CHOISIR. Il y a des discours où on ne retient rien car celui qui parle met mal en scène (le référent n’est pas un référence dans ce cas. La linguistique (une branche de la sémiotique) 1 Langue, discours, texte, système, réalisation, objet La langue est un système ouvert. Un système c’est l’ensemble d’objet ou d’élément relié entre eux par des attributs. Habituellement un système est virtuel. C’est un système dès qu’il y a des éléments qui travaillent ensemble pour que le système fonctionne. Le discours c’est la langue mise en action : orale ou écrit (réalisation) Objet : on peut le mettre sur un support oral ou écrit. Ce qui compose la linguistique : les mots (alphabets, phrases, etc), la phonétique, le lexique, la syntaxe. 4 Les caractéristiques d’un texte Il est définit selon 4 caractéristiques. - Le texte est un message autonome : C’est-à-dire, un tout isolable au contenu homogène. La longueur du texte varie d’un mot. Exemple : Stop ! à l’infini. C’est un objet cernable par un individu. - C’est message orienté : l’analyse c’est d’en repérer le fonctionnement, le fil directeur, le principe qui gouverne sa cohérence car un texte a une Autonomie de sens. Le texte dans son développement vise un certain sens. Le sémioticien tente de reconstruire le système particulier du texte qui lui est soumis. Un texte est donc toujours particulier, singulier, spécifique, un(1), unique. - Un message clôt : un texte a un début et une fin. Il a une structure fermée, ses parties constitutives ne sont pas là par hasard (aléatoire). Alors que le discours est une structure ouverte et aléatoire. Tous dans le texte concoure à un projet. Alors un mauvais texte n’a ni queue ni tête et donc n’a pas de sens, incohérent, confus. - C’est un objet localisable : un texte a une matérialité. Ce ne sont que des supports mais ils font partie indissolublement du texte comme le signifiant et le signifié. Le texte pèse un certain poids, occupe une certaine surface, il se transporte, se multiplie, se détruit, et se vend. 4.1 La grille de Luis HJELMSLEV Pour lui le texte est le produit de la mobilisation de code multiple. La grille de HJELMSLEV nous permet de reconnaitre la matérialité du texte. Substance Forme Expression Iconique, linguistique Cadre + contenu + légendes Contenu Histoire Mise en ordre des éléments C’est une grille pour reconnaitre un texte 5 La culture C’est un concept important dans la reconnaissance d’un texte 5.1 Code du découpage Le découpage est une manipulation de l’espace qui dépasse ce que l’œil peut faire : l’œil ne peut pas faire de gros plan. La caméra qui est le substitue accomplit ce travail. Toutefois il suit des règles qui vont être instauré en code. Le code conserve ici uniquement le découpage i.e le signifiant et donc le signifié est à construire. (hypothèse : axiome, postulat, assertion… tout cela ce sont des codes qui s’interprètent. 5.2 L’espace L’espace dans les moments sociaux sont divisés en lieux : la rue, sur la véranda, sur un balcon, etc… : exemple le pape donnant la bénédiction universel sur un balcon ou Roméo et Juliette, ses personnages veulent être vu 5.3 Codes vestimentaires Les vêtements peuvent informer sur un statut social 5.4 Code des attributs Ce sont les objets qui renvoient, renseignent, sur autre chose que lui-même 5.5 Code des angles de prise de vue De face, en plongé,etc. dans les films on rajoute les mouvement de la caméra : le panoramique et le « travelling » 5.6 Code des vignettes Il y en a 6 et nous savons où commencer la lecture et où la terminer. 5.7 Code des bulles ou phylactère Les bulles : là où on met le matériel linguistique, le verbal oral écrit + les exclamations et certains tracés graphiques ou iconiques. Les bulles nous informent sur la source de la parole, la forme des échanges. Quelques fois, les émotions, les bulles nous renseignent sur l’intensité de la voix 5.8 Code linguistique Très souvent, l’image est polysémique voire ambigu. Pour préciser le sens de la lecture on a recourt au linguistique. Ceci dit, on peut jouer avec le matériaux linguistique : les figures de style par exemple (métaphore, calembours, parallélisme, etc.) Conclusion de l’analyse du texte : tout ce qui est montré dans le texte nous permet de construire une cohérence autour du sens que peut nous offrir ce texte. Maintenant, si nous connaissant l’encrage socio culturel (socio économico culturel), le moment où l’histoire et le fait se passe et le contexte spatial où se passe l’histoire de l’histoire cela aide à confirmer le sens du texte. Théorie de GREIMAS Il a parlé du carré sémiotique. 1 Le carré sémiotique Il concerne le niveau profond ou le niveau conceptuel de la sémiotique. Dans toute histoire qu’on raconte, il y a une histoire, il y a aussi une morale : concept du bien VS mal. Une chose existe parce que son contraire existe et ce contraire est un cas de contradictoire (le contradictoire comporte plusieurs cas parmi lesquels on en sélectionne un, et le résultat de cette sélection c’est le contraire du terme). 6 Niveau de la manifestation du texte On parle de structure de base. 6.1 Le schéma des actants Il est composé de trois axes : - Axe du uploads/S4/ semiotique.pdf

  • 35
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Apv 12, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1013MB