Les sceptiques grecs / par Victor Brochard,... Source gallica.bnf.fr / Biblioth

Les sceptiques grecs / par Victor Brochard,... Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Brochard, Victor (1848-1907). Les sceptiques grecs / par Victor Brochard,.... 1887. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. 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ES 4-et4 t nii'itiuK t. VKBTI' UK LA BKCtSIOVIMtKvIDKMlKl.l.K III' I .J UKCKII itltlv (X,K{i tl'l'HOUVAVT L'AVIS m KOHITÉ 1JHS llH'IlKSstM.SS Glt.lTl'ITBI>. I LKS SCEPTIQUES (iRECS, p.v» tt VICTOR BROGH&R», . lufiiiK ut CeurJinniiiM sm'litM À l'&mu \oimttt sepÉmeuHK. «mm<jK(mtt<)~):: CAR 1;CAUI!~Ut: MRS setBtCEt MtHUt.tiS KT t'Ot.tTtCMKS. (tmjicvicTnRcoiistN.. PARIS. IMPRJMEaiE iUTUhVALE. \l llCCI l, H. Cet ouvrage a été présenté sons l'orme d« mémoire à l'Académie des sciences morales et politiques, qui lui a décerné en t88ft le prix Victor Cousin. Depuis cette époque, il a été, dans la partie historique, considérable- ment remanié et augmenté. On s'est efforcé ia tenir compte, dans la plus large mesure, des observations et des critiques exprimées par M. Ravaisson dans le beau rapport qu'il a adressé à l'Académie (Séantes et travaux de }' Académiedex sciences morales et politiques, i885; repro- duit à la suite du Rapport sur la Philosophie eit France au xix* sièete, Paris, Hachette, »885). – Les conclusions, notablement remaniées dans la forme, sont demeurées à peu pr«\s les mAmos, Sel*'mbl'l~ t K~7' LES SCEPTIQUES GRECS. INTRODUCTION. a LES ANTÉCÉDENTS &L'-8CKPTHil8MB. CHAPITRE-PREMIER. M WHL080PU1B AXT«SQ(lStA.TlQifK. S'il falbiil en croire certains sceptiques, on ne saurait re- monter trop liaul pour retrouver les origines du scepticisme; elles se confondraient avec celles mènes de la pensée humaine* Quelques sceptiques, dit Diogène Laè"rce; considèrent Ho- mère comme le précurseur de leur secte, parce que, plus que personne, il exprime sur les marnes sujets des idées différentes, sans jamais rien définir ni affirmer expressément.)) H suffisait «iissi qu'on trouvât chez, les sept sages des maximes telles que celles-ci Rien </< trop; ou l'romem, omxe tle rnine, pour qu'on tes rangent parmi les ancêtres du scepticisme. Mais il est ù poine besoin de remarquer que de telles assertions, inspirées, par te désir, si fréquent chez les Grecs, de justifier tout ce qu'on avance par une citation d'Homère, reposent sur une équivoque. La mobilité d'esprit et l'inconsistance des pensées sont autre chose (jue le doute; la prudence et la réserve dans les choses d'ordre pratique, la crainte des engagements téméraires, telle que l'expérience de la vie suffit à l'inspirer, ne sont pas encore le doute théorique, toi que la réflexion seule peut le faire naître. "l IX, 71. 1 2 »STHttlH5GÏWN.-JtI|ï.Ù»|TBH l. .waac:~cca~u: a. Enfin le doute lui-même n'est pas la scepticisme. C'est ttu · doute seulement qu'on pourrait dire qu'il est à pu près contem- porain de la pensée humaine; car, pour un esprit qui réfléchit fa découverte de la première erreur suffit « inspirer une certaine défiance do soi: et combien île u>ui|is n-i-il Mu à dos esprits un peu attentifs pour s'apercevoir cpj'ilg s'élaient plus d'une fois trompés ? g L'usage de la langue autorise peut-être à employer le mot scepticisme pour désigner l'état d'un esprit non seulement qui doute, mais qui doute de propos délibéré, pour «les raisons générales seieutifiqitc'utent déterminées. Encore n'est-ce pas ta sa signification véritable et définitive: par, à ce compte, quel philosophe ne serait un sceptique? La philosophie, en tant qu'elle se distingue du sens commun et s'élève an-dessus de lui, conteste toujours quelques-unes de ses manières de voir, récuse quelques-unes do ses raisons de croire; en un sens, it y a du scepticisme en toute philosophie. Le vrai scupttquo n'est pas celui qui doute de propos délibéré et qui réfléchit sur son doute; ce «'est pas même celui qui ne croit à rien et. ailirme que rien n'est vrai, autre signification du mot qui a donné lieu a bien des équivoques: c'est celui qui de propos délibéré et pour des raisons générales doute de tout. excepté des phéno- mènes, et s'en tient au doute. Mais de ces trois formes de scepticisme, on admettra sans peine que la première précède naturellement les deux autres et y conduit. Cette sorte de scepticisme, fort improprement nommée, qui consiste à douter sciemment de plusieurs choses, est l'antécédent naturel de ce scepticisme qui niejoute_vérjtg. Va le scepticisme qui nie toute vérité, en vertu de la disposition de l'esprit humain à «lier toujours d'un extrême à l'autre, comme uu pendule qui ne trouve pas «lu premier coup son pont d'équilibre, précède aussi ce scepticisme qui ne sait pas si quelque ehosp est vrai et n'affirme rien au delà des apparences. Les deux premières formes du scepticisme peuvftrifrfonc^tre n>n.sidér«'i>sconnue tes germes du véritable sreptieisnie. Dans m VMhùmmw AHt&mmiTiQmi 3 .r_ 1 l'iualoire, elles appamtsseitt lon^eirtps «™mqù&le 8eeptiei8me suit définitivement constitué. Qtrelle que fut la naïve- confiance que la pensée humaine avait en elle-même, il était impossible que dès ses premiers pas elle n'aperçût pas quelques-uns de& obstacles auxquels elle ho heurtait, et n'apprît pas de bonne heure à se défier d'elle-même. Aussi voyons-nous des traces de scepticisme dès les premiers temps de ta philosophie; il y ena chez les philosophes antésocratiques, surtout chez les sophistes, même clu-z les socratiques. I. Peutdtre, si nous possédions sur les première philosophes de la Grèce des renseignements plus complets, trouverions-nous chez eux des réflexions sur les limites et les dillicultés de la science. analogues à celles que nous rencontrons chez leurs successeurs, et qui s'offrettt si naturellement à t'esprit de tous «ux (lui poursuivent la vérité, Toutefois, tandis que tes éléafes, Heraclite, Empédocle, Démocrito et Anaxugore sont expres- •sèment désignés par plusieurs sceptiques comme les précurseurs de leur doctrine, nous ne voyons rien de pareil à propos des anciens ioniens H des pythagoriciens. A cette époque, comme lanionlré Ed. Zofl,.P W, r«sprît humain s'applique directement à J'étud^dujéel sans sou^jc^nnerj^cj^^ujbjwtive qui par- ticipe i la formation de $e$1307 le et et l'objet ne font f rfu'un; 1.' Il' ne doute un moment 1. qu'un l'inteingence ne doute pas un moment do sa puissance <"t de sa véracité. H en est déjà tout autrem«nl h |'épo«fu« des éléates il semble mène qu'on voie apparaîtra an scepticisme oxprcssénwnt formulé chez le fondateur de cette école. Xénophane de Colo- phon. « II n'y a jamais eu dit-il «, il n'y aura jamais un homme "> L, fhilomplmda Grta, lra.1.E. Boiiirom, 1.1, ,34. Miillacl», Frapn. phil.grœt., 1. 1, p. io3, fr. 1/, K«J ri p& oi» otÇh oins Mp yévn' oiié tk (oU, dièe, ifiÇi «.«Si» te x*i Saa» Uya tsepl <t<t't<w · àyèp xai ta fuOiait ti!Zoi iers!.e<tpé»oV emèv, airùt S^,( oix olie Sitôt l' ni vâm ténxiit. r. 4 mf ROMkmim CIIAMTflK t. «|Hi eounnisse iww eerfitude tout et quejtrdiMlte dieux et de l'univers. Quanti miHue if rencontrerait' la vérînï siir ces sujets, il ne serait pas sâr de fa posséder l'opinion règne en toutes choses.» Ailleurs*1* il semble se contenter de la vraisemblance, \us-i, eho* les uneieu», éhiit-il parfois regardé comme un sceptique. Suivant Sotion aj, il aurait le premier déclaré que uploads/S4/les-sceptiques-grecs-brochard.pdf

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  • Publié le Nov 18, 2021
  • Catégorie Law / Droit
  • Langue French
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