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Ébauche pour commentaires. Avril 2001. Politique macroéconomique et réduction d

Ébauche pour commentaires. Avril 2001. Politique macroéconomique et réduction de la pauvreté B. Ames, W. Brown, S. Devarajan, et A. Izquierdo Contenu 1. Introduction 2. Les liens entre la politique macroéconomique et la réduction de la pauvreté 2.1 Questions de croissance 2.2 La stabilité macroéconomique est nécessaire à la croissance 2.3 L'instabilité macroéconomique nuit aux pauvres 2.4 Composition et distribution de la matière de croissance également 2.5 Implications pour la politique macroéconomique 3. Stabilité macroéconomique et croissance économique 3.1 Sources d'instabilité 3.2 Stabilisation 3.3 Éléments de la stabilité macroéconomique 4. Politiques macroéconomiques axées sur la croissance et pauvreté 4.1 Financement des stratégies de réduction de la pauvreté 4.2 Politique fiscale 4.3 Politiques monétaire et de change 4.4 Politiques visant à protéger les pauvres contre les chocs Références Boîtes Tableaux Veuillez noter Ce chapitre a été élaboré pour aider à guider le développement ou le renforcement des stratégies de réduction de la pauvreté. Il ne se veut pas prescriptif et ne fournit pas de "réponses". Plus généralement, ce chapitre ne contient pas de "solution miracle" qui permettrait de résoudre toutes les questions difficiles auxquelles les pays seront confrontés lors de l'élaboration d'une stratégie de réduction de la pauvreté. Il n'est destiné qu'à être suggestif et à être utilisé de manière sélective en tant que ressource informative. Il ne reflète pas les politiques ou les approches officielles de la Banque mondiale ou du Fonds monétaire international (FMI). Il s'agit d'un document évolutif qui sera révisé à la lumière des commentaires et des 1 Abonnez-vous à DeepL Pro pour modifier ce document. Visitez www.DeepL.com/Pro pour en savoir plus. Ébauche pour commentaires. Avril 2001. réactions reçus, ainsi que de l'expérience des pays dans le développement et le renforcement des stratégies de réduction de la pauvreté. 1. Introduction La pauvreté est un problème multidimensionnel qui va au-delà de l'économie pour inclure, entre autres, des questions sociales, politiques et culturelles (voir le chapitre 3 "Données et mesure de la pauvreté" et l'encadré 1). Par conséquent, les solutions à la pauvreté ne peuvent pas être fondées exclusivement sur des politiques économiques, mais nécessitent un ensemble complet de mesures bien coordonnées. C'est d'ailleurs le fondement de la logique qui sous-tend les stratégies globales de réduction de la pauvreté. 1Alors pourquoi le Sourcebook for Poverty Reduction Strategies contient-il un chapitre sur les questions macroéconomiques ? Parce que la croissance économique est le facteur le plus important qui influence la pauvreté, et que la stabilité macroéconomique est essentielle pour obtenir des taux de croissance élevés et durables. 2Par conséquent, la stabilité macroéconomique devrait être un élément clé de toute stratégie de réduction de la pauvreté. Encadré 1. Définition et mesure de la pauvreté Le Rapport sur le développement dans le monde 2000 de la Banque mondiale définit la pauvreté comme une privation inacceptable du bien-être humain qui peut comprendre à la fois une privation physiologique et sociale. La privation physiologique implique la non- satisfaction des besoins matériels ou biologiques de base, notamment une alimentation, une santé, une éducation et un logement inadéquats. Une personne peut être considérée comme pauvre si elle n'est pas en mesure de se procurer les biens et services nécessaires à la satisfaction de ces besoins matériels fondamentaux. Le concept de privation physiologique est donc étroitement lié aux faibles niveaux de revenu monétaire et de consommation, mais peut aller au-delà. La privation sociale élargit le concept de privation pour inclure le risque, la vulnérabilité, le manque d'autonomie, l'impuissance et le manque de respect de soi. Étant donné que les définitions nationales de la privation vont souvent au- delà de la privation physiologique et donnent parfois plus de poids à la privation sociale, les populations locales (y compris les communautés pauvres) devraient être impliquées dans le dialogue qui mène à la définition la plus appropriée de la pauvreté dans un pays. Toutefois, la stabilité macroéconomique ne garantit pas à elle seule des taux de croissance économique élevés. Dans la plupart des cas, des taux de croissance élevés et durables dépendent également de mesures structurelles clés, telles que la réforme de la réglementation, la privatisation, la réforme de la fonction publique, l'amélioration de la gouvernance, la libéralisation du commerce et la réforme du secteur bancaire, dont beaucoup sont discutées en détail dans d'autres chapitres du Sourcebook for Poverty Reduction Strategies. En outre, la croissance seule n'est pas suffisante pour réduire la pauvreté. Une croissance associée à des changements progressifs de la distribution aura un impact plus important sur la pauvreté qu'une croissance qui laisse la distribution inchangée. Par conséquent, les politiques qui améliorent la répartition des revenus et des actifs au sein d'une société, telles que la réforme du régime foncier, les dépenses publiques favorables aux pauvres et les mesures visant à accroître l'accès des pauvres aux marchés financiers, constitueront également des éléments essentiels de la stratégie de réduction de la pauvreté d'un pays. 3 2 Ébauche pour commentaires. Avril 2001. Pour préserver la stabilité macroéconomique, le budget du gouvernement, y compris les stratégies de réduction de la pauvreté du pays, doit être financé de manière durable et non inflationniste. La formulation et l'intégration de la politique macroéconomique et de la stratégie de réduction de la pauvreté d'un pays est un processus itératif. Les stratégies de réduction de la pauvreté doivent d'abord être articulées (c'est-à-dire que les objectifs et les politiques doivent être spécifiés), puis chiffrées, et enfin financées dans le cadre du budget global de manière non inflationniste. Le montant du financement, dont une grande partie sera accordée à des conditions concessionnelles, n'est cependant pas nécessairement fixé au cours de ce processus : si des stratégies crédibles de réduction de la pauvreté ne peuvent être financées par les ressources disponibles, les services de la Banque mondiale 3 Ébauche pour commentaires. Avril 2001. et du FMI doivent aider activement les pays dans leurs efforts pour obtenir un soutien financier supplémentaire de la part de la communauté des donateurs. Néanmoins, dans les situations où des déficits de financement subsistent, un pays devra revoir les objectifs intermédiaires de sa stratégie et réexaminer ses priorités. Sauf dans les cas où les déséquilibres macroéconomiques sont graves, il y aura généralement une certaine marge de manœuvre dans la fixation des objectifs macroéconomiques à court terme. Toutefois, l'objectif de stabilité macroéconomique ne doit pas être compromis. Ce chapitre est organisé comme suit. S'appuyant sur la littérature récente, la section 2 expose les principaux faits empiriques concernant la croissance, ainsi que les implications de ces faits pour la politique macroéconomique. La section 3 examine comment les politiques macroéconomiques peuvent varier selon qu'un pays est en état d'instabilité, de stabilisation ou de stabilité. La section 4 fournit une description du processus itératif d'intégration de la stratégie de réduction de la pauvreté d'un pays et de son cadre macroéconomique et budgétaire. Elle aborde également les politiques fiscales, monétaires et de taux de change qui soutiendraient les objectifs de croissance durable, d'inflation faible et stable et, par conséquent, de réduction de la pauvreté. Enfin, la section aborde les politiques visant à protéger les pauvres contre l'impact des chocs économiques. 2. Les liens entre la politique macroéconomique et la réduction de la pauvreté 2.1 Questions relatives à la croissance La croissance économique est le facteur le plus important qui influence la pauvreté.4 De nombreuses études statistiques ont mis en évidence une forte association entre le revenu national par habitant et les indicateurs nationaux de pauvreté, en utilisant des mesures de la pauvreté liées ou non aux revenus. Une étude récente portant sur 80 pays et couvrant quatre décennies a révélé qu'en moyenne, le revenu du cinquième inférieur de la population a augmenté d'un pour un avec la croissance globale de l'économie telle que définie par le PIB par habitant (Dollar et Kraay, 2000). En outre, l'étude a révélé que l'effet de la croissance sur le revenu des pauvres n'était en moyenne pas différent dans les pays pauvres que dans les pays riches, que la relation entre pauvreté et croissance n'avait pas changé ces dernières années et que la croissance induite par les politiques était aussi bonne pour les pauvres que pour l'ensemble de la population. Une autre étude portant sur 143 épisodes de croissance a également constaté que l'"effet de croissance" dominait, l'"effet de distribution" n'étant important que dans une minorité de cas (White et Anderson, à paraître). Ces études établissent toutefois une association, mais pas une causalité. En effet, l 4 On peut citer comme exemples la relation entre les taux de mortalité infantile et le revenu par habitant, le rapport entre l'alphabétisation des femmes et des hommes et le revenu par habitant, et la consommation moyenne et l'incidence de la pauvreté monétaire. Dans ces trois cas, les indicateurs nationaux de pauvreté se sont améliorés à mesure que le revenu par habitant augmentait. Voir la discussion dans le Rapport sur le développement dans le monde, 2000, de la Banque mondiale. 4 Ébauche pour commentaires. Avril 2001. 5 La causalité pourrait bien aller dans l'autre sens. Dans ce cas, la réduction de la pauvreté pourrait en fait être nécessaire pour uploads/Finance/ 08-macroeconomic-policy-and-poverty-reduction-fr.pdf