Catégorie générale Buen vivir Sous-catégorie Reference Bibliographique Carme, E
Catégorie générale Buen vivir Sous-catégorie Reference Bibliographique Carme, Emile. Le Buen Vivir : qu’est-ce donc ? revue Ballast. 8 juillet 2016. https://www.revue-ballast.fr/le-buen-vivir/ Numération : #2 Contenu : 1. L’auteur et son contexte : 2. Resumé du texte Il explique quelques idées du bien vivre depuis 5 axes : Repenser la nature ; Repenser le développement ; Repenser l’État ; Repenser les acteurs de la lutte ; Repenser l’échelle 3. Idées principales « Sur une « approche holistique » (plus simplement : une approche globale). Il totalise plusieurs champs de pensée et d’action afin de proposer un projet complet de transformation — cette complétude n’induit toutefois pas l’achèvement : le Buen Vivir est un chemin à emprunter, à prolonger et à poursuivre » Repenser la nature « Le Buen Vivir aspire à mettre à mal l’imaginaire occidental en ce qu’il commande à l’homme de régner sur « son » environnement. À briser le fameux appel cartésien, énoncé dans le Discours de la méthode, de la maîtrise et possession complète de la nature » « Le Buen Vivir refuse l’accumulation perpétuelle, le « toujours plus », le « encore mieux » ; en un mot, l’hybris, la démesure. Il promeut le sens de la limite contre le « Tout et n’importe quoi est permis de l’hédonisme libéral2 », dirait l’anarchiste Denis Baba » Repenser le développement Le buen vivir conteste cette vision linéaire e positiviste du monde, comme de l’histoire (donc le discours pays développés et pays non développés). Le développement comme une vision globale et unificatrice : « Fondée sur la « reproduction des modes de vie des pays centraux ». Une vision héritière de l’ère impériale et coloniale, où le Centre (le Vieux et le Nouveau monde) s’institue en phare et mètre- étalon, reléguant à l’état d’arriération les espaces du globe qui ne suivent pas sa voie ou n’ont pas encore « atteint » son « niveau » économique, scientifique, industriel et culturel. Il y a donc « retard ». Le Buen Vivir conteste cette vision linéaire et positiviste du monde comme de l’Histoire ; il casse Mots clés Rompre avec le désir de possession de la nature Contre vision linéaire et positiviste du développement la flèche du Progrès « Une chose bonne doit, par principe, l’être pour tous. On juge de la pertinence d’un acte ou d’une idée à son extension, à sa projection-universalisation » : Le mode de vie du Centre ne peut être appliqué sous tous les méridiens, sauf à torpiller la planète. Repenser l’État Appel a : Ouvrir l’état nation, contre l’état monoculturel qui marginalise les peuples autochtones : pour un état plurinational et interculturel : cherchant une histoire commune, mais un commun en partage. Repenser les acteurs de la lutte Le Buen Vivir élargit la lutte contre le capitalisme et le libéralisme à de plus amples secteurs que la seule classe ouvrière (fort peu présente dans les zones rurales qui virent naître cette notion. Contre l’antropocentrisme socialiste. Enonçant une écologie politique. Repenser l’échelle Se réapproprier le temps et l’espace, brisés par la mondialisation libre-échangiste et sa high- frequency trading « Le Buen Vivir se lève contre la fragmentation des sociétés en monades, c’est-à-dire en individus éclatés et épars, évoluant selon leur seul bon vouloir au gré du « paradigme du moi-sans-nous » (Marcos Arruda) « Refaire du lien, donc, raisonner et se mettre en mouvement à partir de la base, récuser le « de haut en bas » et retrouver (ou conserver) un certain sens communautaire » Modèle d’autogestionnaire : ou le buen vivir part du local pour se raccorder au monde global. Il prône l’auto-centrage (priorités aux marchés intérieurs) Se réapproprier le temps et l’espace brisés par la mondialisation « Maintien du marché (avec l’État comme cadre régulateur), référence à Keynes, refus de l’étatisation intégrale et acception de la finance à condition qu’elle reste à sa place de soutien de l’appareil productif » Le socialisme gourmand : un Bien-vivre à la française ? Paul Ariès : Bien vivir à la française liée à l’eco-socialisme : «Un devenir possible de l’humanité », non point un gadget mais un « cadeau conceptuel » de l’Amérique andine, offert au monde. Socialisme gourmand : « —, légitimer les cultures locales, refuser la primauté de la « classe moyenne »), moral (louer — en dépit des lazzis — l’entraide et la solidarité, proposer une morale sans cléricalisme, celle des passions joyeuses et du vivant), pratique (réhabiliter le municipalisme contre le centralisme jacobin, relocaliser, appuyer le mouvement coopératif) » Contre la vision de progrès occidentale Contre l’état monoculturel Contre l’individualisme Refaire du lien Du local au global Maintien du marché et du monde financier s’il reste à sa place Socialisme gourmand Commentaires : Fait par : Daniela Plata Bibliographie : -E. Gudynas et A. Acosta, « El buen vivir o la disolución de la idea del progreso », in M. Rojas (dir.), La medición del progreso y el bienestar: Propuestas desde América Latina, Foro Consultivo Científico y Tecnológico de México, Mexico, 2011, p. 103. Toutes les citations en anglais ou en espagnol ont été traduites par les auteurs. - Huanacuni Mamani, Buen Vivir / Vivir Bien. Filosofía, políticas, estrategias y experiencias regionales andinas, Coordinadora Andina de Organizaciones Indígenas, Lima, 2010, p. 7. uploads/Finance/ 2-carme-emile-le-buen-vivir-qu-x27-est-ce-donc.pdf
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- Publié le Dec 08, 2021
- Catégorie Business / Finance
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