Université Mohammed Premier Ecole Nationale de Commerce et de Gestion - Oujda S

Université Mohammed Premier Ecole Nationale de Commerce et de Gestion - Oujda Sous l’Encadrement de : Monsieur Mohammed Benseddik Méthodologie de recherche Projet de matière : L’intervention étatique pour soutenir le secteur bancaire suite à la crise sanitaire Covid-19 Réalisé par : Mezayane Manal 2412 Snoussi Lamia 2500 Rafie Fatima-ezzahra 2865 Année universitaire : 2019-2020 Après la libéralisation financière en 1993, l’intervention étatique sur le secteur financier marocain est devenue plus restreinte. Le rôle des autorités monétaires se limite dans la réglementation et le contrôle du respect de ces lois. Dans le secteur bancaire, la baisse de l’intervention étatique est principalement représentée par le passage d’une politique monétaire directe qui permet à la banque centrale d’agir directement pour définir la quantité de crédit à octroyer et le taux d’intérêt, à une politique indirecte où la banque centrale ne peut qu’influencer indirectement la création monétaire. Parmi les principaux apports de la réforme de la loi bancaire de 1993 et celles qui l’ont suivi, on cite le renforcement de l’indépendance des banques par une unification du cadre juridique, ce qui a permet aux banques de s’engager dans différents métiers et différentes activités. Cet engagement contient des risques, la banque centrale a instauré en parallèle un cadre réglementaire pour prévenir des différents risques à savoir la criminalité financière et les risques systémiques et aussi pour renforcer la stabilité financière. L’intérêt managérial : En 2020, ce système que le Maroc essaie de reconstituer depuis la libéralisation financière en apprenant des crises financières et monétaires, va être chamboulé suite à la crise sanitaire de Covid-19. Selon le rapport de la CDG capital gestion publié en avril 2020, et qui traite l’impact macro-économique et l’impact sur le marché action de cette crise, « Le secteur bancaire devrait subir l’impact direct d’arrêt d’activité pendant la période de confinement mais aussi l’impact indirect de la dégradation de la qualité de paiement des clients sous l’effet de la crise sanitaire ». Cette crise va impacter la masse bénéficiaire, la qualité des actifs bancaires et le cout du risque consolidé. La relance nécessitera des fonds importants et des mesures stratégiques efficaces pour amortir les effets engendrés par la crise. L’intérêt théorique : Plusieurs théoriciens ont marqué une période d’intense sur l’intervention Etatique pour gérer des crises. Pour eux, la multiplication des aléas et des risques (sanitaires, naturelle, technologiques …) nécessite une intervention des pouvoirs et une adaptation à l’imprévu, on cite : L’école Keynésienne : John Maynard Keynes (1883-1946) est un défenseur de l’Etat- providence, il considère que l’Etat doit intervenir en période de crise, elle devient garant de l’intérêt général et se donne pour objectif de mettre la population à l’abri du besoin et du risque. Selon lui, l’économie ne peut plus fonctionner sur la base de mécanismes automatique, elle doit être soutenue par l’Etat, par le biais de politiques monétaires et budgétaires. Une intervention discrétionnaire de l’Etat est donc nécessaire pour maintenir l’économie au voisinage de l’équilibre de plein-emploi. Le Système Beveridge : William Beveridge (1879-1963) : est l’inventeur de la sécurité sociale et le concepteur de l’Etat providence. L’Objectifs de l'État-providence beveridgiens est de répondre gratuitement aux risques de la vie. Les principes suivants définissent le système beveridgien : - l'universalité de la protection sociale par la couverture de toute la population et de tous les risques sociaux - l'uniformité des prestations en espèces, fondées plus sur les besoins que sur les revenus - le financement par l'impôt - l'unicité, avec la gestion étatique de l'ensemble de la protection sociale. L’école réformiste : JOHN STUART MILL (1806-1873) : pense que les fonctions de l’Etat doivent dépasser le strict cadre de l’Etat-Gendarme : production de biens qui sont d’un intérêt majeur pour la société, instruction (tout en laissant un secteur scolaire privé), protection des individus. MERCANTILISME : Pour eux, c’est à l’Etat de mettre en œuvre la politique commerciale et de développer l’industrie nationale. Elle va donc aider à l’exportation de produit nationaux, développer les transports, surtout maritime et encourager à la colonisation. La problématique : Si la gravité de la crise dépend dans un premier lieu de sa longueur, la reprise après dépendra des actions prises pendant et après la crise et un soutien important pour la totalité du secteur. Et seul l’Etat est capable de remplir cette mission. Donc est-ce que le Maroc est capable de faire face à cette crise ? Est-ce que les autorités monétaires ont une vision claire pour soutenir les banques dans le cas d’une crise qui n’est pas issue des défaillances du système financier mais plutôt une conséquence d’une pandémie ? Et si l’Etat intervient, va-t-il intervenir d’une façon efficace et efficiente ? La justification du choix de sujet : Les banques au Maroc sont des banques universelles, c’est-à-dire elles sont des intermédiaires de financement et aussi elles assurent l’accompagnement des agents excédentaires et déficitaires dans les opérations effectuées sur le marché des capitaux. Donc la banque est au cœur du financement de l’économie nationale soit directement ou indirectement. Cette importance qui justifie l’attention particulière que nous accordons à l’intervention étatique pour soutenir les banques pour sortir de la crise notamment qu’on est en plein crise et donc l’évaluation des dégâts s’avère difficile voire même impossible. uploads/Finance/ projet-de-matie-re-mr-4-theorie.pdf

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  • Publié le Nov 02, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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