01. Bien utiliser les sources d’information 24hdansuneredaction.com/tv/1-bien-u

01. Bien utiliser les sources d’information 24hdansuneredaction.com/tv/1-bien-utiliser-les-sources-dinformation/ L’accès aux sources Avoir un vrai carnet d’adresses : La qualité du carnet d’adresses et l’étendue des contacts personnels du journaliste vont servir son efficacité et sa crédibilité. Alimenter un fichier de personnes-ressources : Ce fichier, partagé avec l’ensemble de la rédaction, permet de choisir l’interlocuteur le plus fiable ou le plus original, l’expert pertinent pour chaque reportage. Régulièrement tenu à jour, il permet de vérifier que la rédaction ne sollicite pas toujours les mêmes interlocuteurs. Entretenir des contacts réguliers avec les sources institutionnelles : Les institutions, les organisations politiques, les associations sportives ou autres, communiquent en permanence. Sans relayer ces sources institutionnelles, le journaliste doit trouver des informateurs et lire les communiqués officiels pour connaître les décisions stratégiques et s’informer à la source. Appeler les permanences des pompiers, de la police, des gendarmes : Pour le journaliste, c’est un moyen efficace au quotidien pour être informé rapidement des événements, des faits divers et manifestations… Repérer toutes les sources d’informations publiées dans la presse : Ces sources donnent des pistes de traitement mais ne doivent pas être systématiquement exploitées. 1/2 Rester en alerte grâce aux dépêches des agences de presse : C’est un des outils de base pour rester informé sur les événements locaux, nationaux ou internationaux, et rechercher leur déclinaison possible en fonction de la rédaction à laquelle on appartient. Faire une veille ciblée à travers les sites sur Internet et les réseaux sociaux pour trouver de nouvelles sources d’information. La relation aux sources : de la moins fiable à la plus fiable. Le journaliste n’est pas à l’initiative de l’information. Il a été sollicité pour couvrir un événement ou diffuser une information : il est passif. Le journaliste sollicite les informations dont il a besoin. Il a l’initiative de l’information : il est actif. Le journaliste dispose d’une unique source d’information. Risque important de faire un traitement promotionnel ou un publi- reportage. Risque de se faire piéger et de faire de la promotion sans s’en apercevoir. Le journaliste a recoupé plusieurs sources d’information. Risque limité de tomber dans le reportage promotionnel mais rester vigilant. Plus grande valeur ajoutée par le journaliste. Une information doit être recoupée au moins deux fois pour être considérée comme fiable. 2/2 02. Les rendez-vous de la rédaction 24hdansuneredaction.com/tv/2-les-rendez-vous-de-la-redaction/ Les rendez-vous de la rédaction : prévoir, produire, s’évaluer. La conférence prévisionnelle : Elle a lieu une fois par semaine, pour planifier les reportages et anticiper sur les événements récurrents ou prévisibles. Elle réunit les cadres éditoriaux, les journalistes rédacteurs et les journalistes caméramen, les assistants et les documentalistes. Toutes les sollicitations extérieures sont passées en revue, rejetées ou retenues. Les sujets sélectionnés sont consignés dans l’agenda de la rédaction. La conférence de rédaction : Elle a lieu 8h ou 6 h avant le JT, pour construire le journal du jour. Elle se tient avec l’ensemble des journalistes de la rédaction et selon la dimension de la télévision, les responsables et les équipes techniques. Elle débute par la revue de presse du jour, la consultation de l’agenda prévisionnel puis chacun exprime son point de vue, ses propositions. Le rédacteur en chef choisit les sujets à traiter et précise les angles des reportages à réaliser. Au fil du tour de table s’élabore le pré-conducteur du Journal Télévisé (JT). La réunion dure entre 20 minutes et 45 minutes. La conférence préparatoire : Elle se tient 4 ou 2 heures avant le JT. Le rédacteur en chef, son adjoint ou le chef d’édition, les scripts, le présentateur, fixent la hiérarchie définitive du conducteur du JT. Ce conducteur définitif sert de guide à l’ensemble des équipes de production (caméraman de plateau, régisseur vidéo, mixeur son, truquiste, présentateur…). La conférence critique a lieu juste après le JT. A chaud, il s’agit de pointer les points forts et les points faibles avec l’ensemble des 1/2 journalistes et des techniciens impliqués dans la diffusion, de passer en revue les problèmes techniques rencontrés, les ratés, ou les succès journalistiques. Des informations qui seront partagées le lendemain en début de conférence de rédaction. Un visionnage critique peut être organisé pour revisionner tout ou partie du journal et améliorer la fabrication des JT suivants (voir fiche 22). Une méthode pour anticiper sur les événements prévisibles. Pour que la production d’informations ne dépende pas uniquement des sollicitations, il faut anticiper sur les événements. En fin de conférence de rédaction, le rédacteur en chef, ou l’un des ses adjoints, consulte le calendrier pour voir à J +15 ou J+30 les événements prévisibles. Il désigne une équipe pour réfléchir au traitement de ce sujet. Pour cette équipe, il ne s’agit pas d’avoir 15 jours pour réaliser le reportage mais d’y réfléchir à l’avance, de faire preuve le jour J d’originalité dans le choix des sources et de créativité dans la réalisation. 2/2 03. Produire de l’information 24hdansuneredaction.com/tv/3-produire-de-linformation/ Côté journaliste, produire de l’information, consiste d’abord à suivre l’actualité. Le journaliste arrive toujours en conférence de rédaction avec des « propositions» de sujets d’actualité. La discussion avec toute la rédaction permet de déterminer l’angle d’attaque qui convient le mieux pour traiter un sujet et trouver sa place dans le journal télévisé. Trouver un traitement différent* pour chaque sujet, faire preuve de créativité, constitue la valeur ajoutée apportée par le journaliste et par l’ensemble de l’équipe qui prépare le journal télévisé. (*différent des autres medias, des autres télévisions, des années précédentes …). La conférence de rédaction est l’heure des choix. Pour chacun des sujets retenus pour le journal télévisé, le rédacteur en chef peut demander au journaliste de : Partir en tournage sur le terrain avec une équipe de reportage Réaliser un encadré ou un récit à partir d’images d’agence, d’images d’archives ou d’images de synthèse Le rédacteur en chef peut aussi décider de laisser le présentateur ou la présentatrice du journal traiter le sujet au cours d’une séquence en plateau (avec ou sans images d’accompagnement, avec un invité ou un chroniqueur). Lorsque toutes ces décisions sont prises, chacun des journalistes de la rédaction doit respecter les contraintes de traitement, de dispositif et de durée pour garantir la qualité du journal télévisé. Le reportage = un sujet + un propos Le « 11 septembre 2001 » est un événement. Pour couvrir le 10 anniversaire de cet événement, les journalistes délimitent des sujets précis, (le sujet = ce qui est connu le ème 1/2 point de départ du reportage). Chacun de ces sujets peut être abordé sous de nombreux angles à partir desquels le journaliste va produire un propos (propos= ce qui est inconnu, l’information, la valeur ajoutée) : Le « 11 septembre 2001 » : rappel des faits, minute par minute, heure par heure … Le « 11 septembre 2001 » : témoignages des rescapés français (ou américains ou…) dix ans après. Le « 11 septembre 2001 » : récit d’un pompier qui raconte le jour le plus long de sa carrière. Le journaliste ne doit pas chercher à tout dire : pour un même sujet, un seul propos suffit. Le traitement audiovisuel d’un sujet est réussi lorsque les informations sont bien réparties entre les images et les sons, ce qui implique une bonne coordination entre le caméraman, le rédacteur et le monteur, et plus largement entre tous les membres de la rédaction tout au long de la journée. Côté téléspectateur, l’information passe si le sujet (le point de départ du reportage) a su éveiller son intérêt, si le traitement journalistique a retenu son attention et si le propos tenu lui apporte des informations inédites. 2/2 04. Choisir un traitement qui valorise le sujet 24hdansuneredaction.com/tv/4-choisir-un-traitement-qui-valorise-le-sujet/ Spécificité ou originalité du sujet : GENRES : Guidé par les faits ou l’événement, le reportage répond à la question QUOI ? Captation sportive Plateau de situation Compte rendu Le reportage est orienté par la question OU ? (Où est-ce que ça se passe ?) Etat des lieux Visite guidée Découverte Le reportage répond à la question QUAND ? (Quand est-ce que ça se passe ?) Chronologie, une histoire par date, par étape, par épisode … Film des événements Feuilleton : événement à épisodes multiples, à rebondissements Rétrospective de la semaine, de l’année, d’une époque Rappel des faits (passé), agenda ou programme (avenir) 1/3 Le reportage répond à la question POURQUOI ? Enquête (x interviews s’enchaînent) Reportage + explications données soit en plateau de situation soit par un chroniqueur en plateau Le reportage est déterminé par la question COMMENT ? Témoignage L’événement est raconté de l’intérieur par une personne qu’il a vécu Récit L’évènement est rapporté par le journaliste ou par un expert Vulgarisation Un expert ou le journaliste décode une information ou un évènement Le reportage répond à la question QUI et dédié à une personne. Nécrologie Portrait Faire part Présentation C’est le téléspectateur QUI devient le personnage central : le reportage lui est directement adressé. Info service Décodage, éclairage, point sur … Explications : « un mur d’eau qui ravage tout sur son passage. Voici ce qu’est un « tsunami » (comme pour la vulgarisation, les explications uploads/Finance/ 24h-dans-une-re-daction.pdf

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  • Publié le Fev 03, 2021
  • Catégorie Business / Finance
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