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« LA TRIBUNE S’ENGAGE AVEC ECOFOLIO POUR LE RECYCLAGE DES PAPIERS. AVEC VOTRE GESTE DE TRI, VOTRE JOURNAL A PLUSIEURS VIES. » Abonnez-vous à La Tribune au 0800 13 23 33 ou via internet en vous rendant sur www.latribune.fr Andorre : 1,60€. Antilles, Réunion, Guyane: 2€. Belgique : 1,50€. Espagne: 1,60€. G-B: 1,30£. Italie: 2€. Luxembourg : 1,50€. Maroc: 15 Dh. Portugal: 2€. Suisse: 3FS. Tunisie: 2.200TND. Zone CFA: 1400. I S S N 0 9 8 9 - 1 9 2 2 FRANCE MÉTROPOLITAINE - 1,50 € CAC40 Ò +0,92% 3.978,00pts đ FTSE100 Ò +1,07% 5.923,49pts đ DAX30 Ò +0,65% 7.303,53pts đ EURO Ò +0,19% 1,4265$ đ PétroleWTI Ò +3,01% 100,54$ Menace d’une pénurie de composants électroniques. PAGE 7 ÉCONOMIE  SOCIAL. L’OCDE presse la France de trouver les moyens d’assurer le financement futur de la dépen- dance. PAGE 4 GRANDE-BRETAGNE. Le vice-Pre- mier ministre libéral, Nick Clegg, bloque la réforme du système de santé proposée par le Premier ministre, David Cameron. PAGE 6 BUSINESS  APPLE. La firme à la pomme prête à travailler avec les opérateurs sur une minicarte SIM. PAGE 8 ÉDITION. Le Parlement a adopté le prix unique du livre numérique. PAGE 8 AIR FRANCE-KLM. Après deux années de pertes, le groupe renoue avec les profits. Les défis à relever sont nombreux pour rester parmi les leaders. PAGE 9 LVMH. Les travaux du projet La Samaritaine devraient débuter en 2012. PAGE 10 AUTOMOBILE. Les constructeurs étrangers investissent massive- ment en Amérique du Nord. PAGE 10 PAYS ÉMERGENTS. Les chantiers d’Astana, la capitale du Kazakhs- tan, attirent les géants mondiaux du BTP et des transports. PAGE 11 FINANCE  L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DU CRÉDIT AGRICOLE favorable à un projet de groupe. PAGE 16 LES CLIENTS DES BANQUES de plus en plus volages. PAGE 16 LA BANQUE D’ANGLETERRE ne parvient pas à franchir le pas d’une hausse des taux en dépit d’une inflation tenace. La livre en fait les frais. PAGE 17 L’ARGENT FRAIS coûte de plus en plus cher au Portugal malgré le plan d’aide international. PAGE 17 LES VALEURS MATIÈRES PREMIÈ- RES disposent toujours d’un fort potentiel de hausse. PAGE 18 VOS FINANCES. Les solutions pour faire gérer son contrat d’assuran- ce-vie par un professionnel. PAGE 21 Les États-Unis veulent nommer Lipsky par intérim au FMI D ominique Strauss-Kahn n’a pas encore démis- sionné de son poste de directeur exécutif du FMI et l’on ne connaît pas ses intentions. Une position pour le moins intenable qui a poussé le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, à plaider pour la nomination du numéro deux du FMI, l’Américain John Lipsky, comme intérim. Cette solution permettrait de préparer une succession convoitée pour laquelle Européens et pays émergents s’affrontent déjà. PAGE 15, ANALYSE ET ÉDITORIAL PAGE 31 MIEUX DANS MON JOB. Hommes-Femmes, mode d’emploi, par Sophie Péters. PAGE 28 PERSPECTIVES. Les dividendes enrichissent-ils les action- naires? par Florin Aftalion. PAGE 29 ANALYSE. Derrière l’affaire DSK, le procès de la France, par Valérie Segond. PAGE 31 É ditoriaux&opinions INDICATEURS DU MERCREDI 18 MAI 2011 CAC 40 Ò +0 9 0 92% 2% 3 978 00pts đ FTSE 100 Me composant co REA BLOOMBERG www.latribune.fr Les Français en ordre de bataille pour l’éolien offshore EDF a la voie libre pour des centrales nucléaires en Grande-Bretagne Un deuxième consortium français se crée dans l’éolien offshore. Alliés à Vinci, GDF Suez et Areva seront opposés à EDF et son partenaire Alstom, sur un marché estimé à 10 milliards d’euros. PAGE 14 Le régulateur nucléaire britannique a donné son feu vert à la construction de nouvelles centrales. Une aubaine pour EDF qui veut en construire quatre autres. Néanmoins, la première centrale, prévue en 2018, devrait avoir du retard. PAGE 10 BLOOMBERG BLOOMBERG JEUDI 19 MAI 2011 - N° 4727 ANNONCES LÉGALES - Page 18 Attractivité fiscale : la France à la traîne  EXCLUSIF. La France coiffée du bonnet d’âne de l’attractivité fiscale selon les chefs d’entreprise européens. La Pologne mène le classement devant l’Allemagne.  La réforme de la taxe professionnelle ne permet pas à la France de compenser un handicap dû au poids des charges sociales.  Les patrons européens accueillent favorablement l’idée d’une assiette commune consolidée de l’impôt sur les sociétés. REA Timothy Geithner, secrétaire au Trésor des États-Unis. PAGES 2-3, ET ÉDITORIAL PAGE 31 Les subventions d’Airbus confortées par l’OMC. PAGE 32 L'ÉVÉNEMENT JEUDI 19 MAI 2011 - LA TRIBUNE PAGE 2 PAR ANNE EVENO L es années se suivent et se ressemblent. Le millésime 2011 de l’enquête européenne sur la fiscalité des entreprises réalisée par Ipsos pour la Chambre de commerce et d’industrie de Pa- ris (CCIP) et pour l’Observatoire européen de la fiscalité des entre- prises (OEFE) montre que, malgré l’intensifi- cation de la compétition fiscale en Europe et les réformes réalisées par l’exécutif, la France de- meure en queue de clas- sement. Cette étude, qui en est à sa 6e édition, mesure l’évolution de la perception par les chefs d’entreprise de la pres- sion fiscale. Réalisée auprès de 700 chefs d’entreprise de dix pays d’Europe, cette en- quête d’opinion dont « La Tri- bune » publie les résultats en ex- clusivité, montre que la Pologne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas sont toujours les plus compéti- tifs aux yeux des entrepreneurs européens, alors que la Belgique, l’Italie et la France ferment la marche (voir graphique). La crise n’a donc pas changé la donne sauf, peut-être, pour l’Es- pagne qui rétrograde en raison de ses difficultés économiques. Mais globalement, on note, qu’à l’exception de pays très endettés comme la Grèce pas exemple, les États n’ont pas voulu risquer de casser les mouvements de reprise en relevant les prélèvements obli- gatoires (PO). Au contraire, dans toute l’Europe, la tendance à la baisse des impôts et taxes pesant sur les entreprises reste d’actualité. Et c’est bien ce qui fait la disgrâce de la France… En effet, si l’on regarde dans le détail cette enquê- te, on s’aperçoit qu’à la fin 2010, 48 % des chefs d’en- treprise interrogés consi- déraient que le niveau de PO est « très élevé » en France, ils étaient 59 % fin 2009. Près de six sur dix ! Mais cette amélioration de 11 points de la perception du ni- veau des prélèvements en France ne rejaillit pas sur son classement car les autres États sont aussi en- gagés dans une course à la baisse des impôts. « L’écart ne se comble que très lentement », souligne Mirko Hayat, secrétaire général de l’OEFE. Pourtant, l’exécutif en supprimant la taxe profession- nelle et en aménageant le crédit d’impôt recherche (CIR) a allégé la pression fiscale pesant sur les entreprises. « Ces réformes sont significatives mais portent sur des montants marginaux par rapport à la masse des prélève- ments obligatoires, lesquels pâ- tissent de l’inertie des charges sociales », analyse Mirko Hayat en précisant que « sur 888 mil- liards de PO en France, la moitié est composée de charges socia- les. Si vous prenez le Danemark, où le poids des prélèvements est supérieur à la France, tout est fi- nancé par l’impôt sur le revenu et la TVA… ». Or cette question des charges sociales est loin d’être anecdoti- que pour les chefs d’entreprise. C’est le premier aspect que re- gardent les patrons français au moment de s’implanter à l’étran- ger et c’est le troisième pour l’ensemble des chefs d’entreprise européens. Outre la photographie de la perception de la fiscalité par les chefs d’entreprise, cette étude montre également l’appétit des patrons pour le projet d’assiette commune consolidée de l’impôt sur les sociétés. Le dossier avan- ce… au pas lent de l’Europe. Attractivité fiscale : malgré les en queue de peloton D ixième sur… dix! La France est considérée par 700 chefs d’entreprise européens comme le pays le moins attractif fiscalement, sur un échantillon de dix États européens. Les réformes de la taxe pro- fessionnelle et du crédit d’impôt recherche ne compensent pas le poids des charges sociales… bien intentionnée. Ce n’est pas un cheval de Troie pour une harmonisation fiscale » des taux, explique à « La Tribune » le patron des patrons irlandais, Danny McCoy. Mais, pour l’Ir- lande, comme pour l’Allemagne, la consolidation est une totale utopie. Le caractère optionnel de la base commune, une nouveauté introduites par la Commission, est particulièrement critiqué. Il aurait dû rassurer les entrepri- ses, libres de choisir le régime le plus avantageux. Erreur, estime le patron irlandais, à l’instar de plusieurs gouvernements euro- péens. « Cela va augmenter les coûts de conformité et l’incerti- tude juridique », considère-t-il. Pour l’instant, le texte suit son chemin dans les groupes d’ex- perts. Nul ne sait quand, ni s’il refera surface. Algirdas Semeta s’est déjà dit prêt, en cas d’enli- sement, à resserrer la négocia- tion sur quelques pays volontai- res. Comme toujours en matière fiscale, l’unanimité est la règle. FLORENCE AUTRET, À BRUXELLES l’échelle européenne. Oui, pour s’entendre sur les critères et les modalités de déductibilité des charges et donc abou- tir à une définition et à un calcul commun de la uploads/Finance/ 4727-du-jeudi-19-mai-2011.pdf

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  • Publié le Mai 26, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
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