UNIVERSITE HASSAN II CASABLANCA Faculté des Sciences Juridiques Economiques et
UNIVERSITE HASSAN II CASABLANCA Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales MASTER FINANCE 2014 /2015 Sujet : La théorie de structure du capital. Réalisé par : Encadré par : AYOUB EL IDRISSI Hajar BENKIRANE TAOUDI Abla MR.QUAMAR Tarik EL ABBASSI Hanaa Structure du capitale Page 1 Sommaire Introduction générale ………………………………………………………………………………………………………………………………..............3 Première partie : les différents modes de financement :…………………………………………………………………………………........4 Section 1 : le financement du cycle d’investissement..........................................................................................…...4 A) Le financement des investissements par ressources internes : L’autofinancement………………………………………....4 B) Le financement des investissements par ressources externes ......……………………………………………………………………5 1- Augmentation du capital......................................................................................................................…...6 2- Emprunt bancaire………………………………………………………………………………………………………………………………….8 3- Emprunt obligataire……………………………………………………………………………………………………………………………...8 4- Crédit-bail……………………………………………………………………………………………………………………………………………10 Section 2 : le financement du cycle d’exploitation………………………………………………………………………………………………...10 1- Crédit fournisseur………………………………………………………………………………………………………………………………11 2- Escompte d’un effet de commerce……………………………………………………………………………………………………11 3- Découvert bancaire……………………………………………………………………………………………………………………………11 Deuxième partie : la structure du capital dans un monde parfait :……………………………………………………………………….11 Section 1 : la structure financière selon les classiques……………………………………………………………………………………………12 1- Effet de levier………………………………………………………………………………………………………………………………………13 2- Le coût du capital………………………………………………………………………………………………………………………………..14 3- Critiques…………………………………………………………………………………………………………………………………………..…15 Section 2 : la structure financière selon les néo-classiques…………………………………………………………………………….………16 1- Le principe de neutralité……………………………………………………………………………………………………………….…….16 2- Propositions de Modigliani et Miller(1958)…………………………………………………………………………………………17 3- Critiques……………………………………………………………………………………………………………………………………………..17 Troisième partie : la structure du capital dans un monde imparfait………………………………………………………………………17 Section 1 : Remises en cause de MM (1958)………………………………………………………………………………………………………….18 1- Impact de la fiscalité……………………………………………………………………………………………………………………………18 2- Coût de faillite…………………………………………………………………………………………………………………………………….21 3- Coût d’agence…………………………………………………………………………………………………………………………………….22 4- Asymétrie d’informations……………………………………………………………………………………………………………………23 Section 2 : Emergence de nouvelles théories………………………………………………………………………………………………………24 1- La théorie de compromis……………………………………………………………………………………………………………………………24 2- La théorie de financement hiérarchique…………………………………………………………………………………………………….26 3- La théorie de Market Timing………………………………………………………………………………………………………………………28 Conclusion générale…………………………………………………………………………………………………………………………………………29 Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………………………………………………30 Structure du capitale Page 2 Introduction générale : L’entreprise est une entité économique qui, lors de sa création et au cours de son développement, engage des dépenses avant de percevoir des recettes : réalisation des investissements matériels (terrains, installations, constructions…), achats de matières et fournitures… Ce n’est qu’ultérieurement, à l’issue de la production et de la commercialisation, que des recettes seront encaissées après la réalisation des ventes. Il y a donc un décalage dans le temps entre les paiements et les encaissements qui pousse l’entreprise à se procurer, parmi les diverses modalités de financement, les ressources lui permettant de faire face à ses investissements et à son exploitation afin de poursuivre son activité et de garantir sa survie. Ainsi, pour structurer son capital et face à cette multitude de modes de financement présentant chacun tant d’avantages que des inconvénients, l’entreprise se trouve obliger à faire un choix qui ne remettra pas en cause son équilibre afin de préserver sa valeur sur le marché et c’est ce qui constitue le problème central de la théorie financière. Ceci-dit, depuis plusieurs décennies, l'étude de la structure du capital a constitué le thème principal de la finance de l'entreprise. Des études empiriques et théoriques ont été largement développées à ce sujet. Plusieurs auteurs ont gardé trace dans le monde de la finance à travers leurs approches sur la structure du capital. Certains ont fondé leur raisonnement dans le cadre d’un marché parfait, d’autres, au contraire ont présenté des apports à ce thème plus réalistes en démontrant les imperfections qui régissent le marché. On peut dire que tous les débats ont porté essentiellement sur la question suivante : Existe-t-il un lien entre la structure financière et le coût du capital ? Si oui qu’elle est la structure optimale (notamment la combinaison des capitaux propres et des dettes) qui permet de maximiser la valeur de l’entreprise ? Structure du capitale Page 3 Partie 1 : Les différents modes de financement. Il s’agit d’évoquer : Les moyens de financement du cycle d’investissement. Les moyens de financement du cycle d’exploitation. Le coût des différents moyens. Les avantages et les inconvénients de ces moyens. Section 1 : Le financement du cycle d’investissement : Le cycle d’investissement démarre dès la constitution de l’entreprise et s’amplifie avec sa croissance. Il porte sur l’acquisition des immobilisations nécessaires à l’activité de l’entreprise et s’inscrit dans le cadre d’une longue période faisant alors appel à des ressources stables, soit internes (fonds propres) soit externes. A) Le financement des investissements par ressources internes : 1- L’autofinancement : L’autofinancement constitue la principale source de financement interne d’une entreprise, générée par son activité et par sa propre épargne. Lorsqu’à la fin d’un exercice, les produits encaissés excédant les charges décaissées, il reste à l’entreprise un surplus monétaire : la capacité d’autofinancement (CAF). CAF= BENEFICE NET (BN) + DOTATION AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS(DAP) La CAF peut, pour une partie payer les dividendes aux associés et, pour le reste, à assurer l’autofinancement de l’entreprise. AFT= CAF - DISTRIBUTION DES DIVIDENDES L’autofinancement apparaît comme la forme préférée de financement des entreprises dans la mesure où il représente les avantages suivants : Evite de dépendre de quelqu’un (indépendance financière). Evite d’avoir à rembourser et de payer un intérêt. Evite de faire appel à de nouveaux actionnaires (dilution du capital). Evite de payer des dividendes à ces nouveaux actionnaires. Toutefois, une politique de l’autofinancement comprend aussi des inconvénients à savoir : Structure du capitale Page 4 Il est souvent insuffisant pour financer l’ensemble des investissements. Il contribue à diminuer les revenus versés aux associés (découragement). On peut alors penser que l’autofinancement est une ressource gratuite pour l’entreprise puisqu’elle n’a pas d’intérêts à verser. Il en est rien, un coût implicite ou d’opportunité caractérise l’autofinancement car les fonds consacrés au financement des investissements pourraient être placés sur le marché financier et rapporter des intérêts importants. Ce coût résulte en partie de l’exigence de rémunération des actionnaires et pour l’autre du coût moyen pondéré des ressources. -Coût moyen pondéré des capitaux propres et des dettes : Quand l'entreprise n'est financée que par fond-propre ; il n'y a pas d'endettement. Le coût de cette ressource est donc la rémunération qu'attendent les actionnaires compte tenu du risque encouru. L'exigence de rentabilité exprimée par les actionnaires est valablement approchée par la relation du MEDAF : rFP= rf + β( rm- rf) Dans le cas où l'entreprise est financée par des dettes ; l'autofinancement servira surtout à rembourser les dettes financière déjà contractées. Le coût de l'autofinancement sera le coût des nouvelles dettes qui servent à financier de nouveaux investissements. -Le coût d'opportunité : Le coût de l'autofinancement en le considérant comme un coût d'opportunité résulte de la moyenne pondéré du coût des bénéfices mis en réserves et du coût des dotations aux amortissements. -Le coût du bénéfice mis en réserve correspondrait au taux de rendement requis par les actionnaires pour investir dans l’entreprise. Coût est approché de diverses manières soit par les ratios. Dividendes / cours ; bénéfice net / cours ou la relation de MEDAF. -Le coût des dotations aux amortissements pourrait être approché par une moyenne pondérée des coûts des capitaux propres et des emprunts et des emprunts (antérieurs) dans la mesure où les immobilisations (sources des dotations aux amortissements) ont été antérieurement financées par des capitaux permanents. Nous pouvons le calculer sur la base de la relation sui suit : Posons : a1= bénéfice non investis / Autofinancement a2= Dotations aux amortissements / AFT Et a1+a2=1 Si capitaux permanent (KP) = fonds propres (FP) + dettes de financement ( DF) Et b1= FP/KP b2= DF/KP Et b1+b2=1 Alors le coût de l’autofinancement = a1rFP+ a2 (b1.r FP+b2. I DF) Structure du capitale Page 5 Sachant que r FP= taux de rendement requis par actions = Coût des capitaux propres i DF = Coût des capitaux empruntés pour le financement des actifs immobilisés. B) Le financement des investissements par ressources externes Pour faire face à l’insuffisance des fonds propres, l’entreprise recourt à des ressources étrangères pour se financer. Il s’agit notamment du : 1- Financement par augmentation du capital : L’augmentation du capital est une vente, sur le marché boursier, d’actions nouvellement émises aux investisseurs en contrepartie de leurs apports, à la société émettrice. Ces apports prennent plusieurs formes à savoir : l’augmentation de capital en numéraire, en nature, par incorporation des réserves ou par conversion des dettes. Seules les deux premières formules traduisent des apports effectifs en capitaux pour l’entreprise. Le passage au marché boursier permet à la firme de diversifier ses modes de financement. Il lui permet également de jouir d'une plus grande notoriété en raison de sa présence dans les différentes revues financières. Un autre avantage des émissions d'actions qui ne manque pas d'importance consiste dans le fait que les actionnaires majoritaires sont présents dans toutes les décisions stratégiques de l'entreprise et exercent un mécanisme de surveillance sur les éventuels dépassements des dirigeants. Toutefois, l’ouverture du capital se traduit, pour les anciens actionnaires, par un partage de pouvoir et de bénéfice par action avec les nouveaux souscripteurs. L’apport en capital a un coût qui représente pour l’entreprise un moyen de déterminer le coût de son financement et pour les actionnaires un coût d’opportunité qui représente la rémunération qui leur est servie. Le coût des apports en capital est estimé par différentes approches théoriques dont : le modèle actuariel de Gordon Shapiro et le Modèle d’Evaluation Des Actifs Financiers. (MEDAF) Le modèle actuariel de Gordon Shapiro : Dans ce modèle, la valeur uploads/Finance/ 5519-a-4-ecd-0-ba-6.pdf
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- Publié le Dec 08, 2021
- Catégorie Business / Finance
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