QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6903 JE
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6903 JEUDI 23 AVRIL 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 4 avocats du barreau d’Oran en grève de la faim illimitée P .4 ILS MENACENT DE SAISIR TRANSPARENCY INTERNATIONAL SUR CETTE AFFAIRE Doriane Beach Club : entre beauté et bureaucratie VILLAGE TOURISTIQUE D'AÏN TÉMOUCHENT Par : M. LARADJ P .12 La garantie d’un service personnaliséP .6 ESPACE CONSEILS OXXO BAIES DE BÉJAÏA LE DÉCRET SERA PUBLIÉ AU "JOURNAL OFFICIEL" LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Crédit à la consommation : ce qu'il faut savoirP .3 Publicité Un nouveau décret à la rescousse pour augmenter les bas salaires P .2 LE GOUVERNEMENT TENTE DE TROUVER LA PARADE POUR LES FONCTIONNAIRES L’éternel dilemme des clubs algériensP .23 LES MATCHES DE POULE DES COUPES AFRICAINES DÉBUTERONT LE 27 JUIN AF Les Algériens menacés par les cybercriminels P .4 TERRORISME, PÉDOPHILIE, CHANTAGE, ARNAQUES ET ATTEINTES AUX DONNÉES Azouaou Mehmel : “C’est à l’État d’en décider” P .7 MOBILIS SERAIT SUR LE POINT DE SE SÉPARER DE LA MAISON MÈRE ALGÉRIE TÉLÉCOM R E P O R T A G E Laradj/Liberté Archives/Liberté FORMA MA MA MA A MA MA A MA A MA A MATION 37 RUE L éP .6 Jeudi 23 avril 2015 2 LIBERTE L’actualité en question LE GOUVERNEMENT TENTE DE TROUVER LA PARADE POUR LES FONCTIONNAIRES Un nouveau décret à la rescousse pour augmenter les bas salaires Les augmentations prennent effet à partir du mois de janvier 2015 et les nouveaux salaires sont prévus pour le mois de juin 2015 avec effet rétroactif. A lors que le 87 bis tel que défini dans sa nouvelle interpréta- tion ne fait augmen- ter que maigrement les ca- tégories de 1 à 3 dans le secteur de la Fonction publique, soit respective- ment 2 650 DA, 1 445 DA et 220 DA, comme nous l’avions annoncé dans nos précédentes éditions, le gouverne- ment, désemparé, aurait eu recours à un décret de 2008 pour tenter de va- loriser davantage les salaires des autres catégories, notamment celles situées entre la 4 et la 10. C’est ce que nous avons appris de sources syndicales du Snapap. Ainsi, pour tenir ses enga- gements envers les travailleurs, notam- ment ceux de la Fonction publique, les autorités auraient été contraintes de se rabattre sur le décret 08-70 du 26 fé- vrier 2008 portant institution d’une in- demnité forfaitaire compensatrice (IFC) au profit de certains fonction- naires et agents publics relevant des institutions et administrations pu- bliques pour doper les salaires des fonctionnaires des basses catégories, affirme Hamoudi, membre du conseil national du Snapap et membre de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA). Il en veut pour preuve un avant-projet en cours d’élaboration modifiant le décret 08-70, qui souligne que cet- te indemnité fixée déjà entre 3 200 DA et 2 000 DA pour les catégories de 1 à 10 sera augmentée à l’état brut respec- tivement de 3 300 DA et 1 000 DA. Ainsi, les catégories de 4 à 10, qui ne sont nullement concernées par le 87 bis, nouvelle version, contrairement à ce qui a été annoncé, seront “rattra- pées” par le nouveau décret en cours d’élaboration qui sera, selon nos sources, publié au mois de mai pro- chain. Selon l’avant-projet de ce décret, l’indemnité forfaitaire des catégories de 1 à 6 et 7 à 8, ainsi que de 9 à 10, fixée respectivement à 3 200 DA, 2 500 DA et 1 500 DA, sera portée, pour les mêmes catégories, entre 6 500 DA et 3 000 DA, soit une augmentation al- lant de 3 300 DA à 1 000 DA. En fait, seuls les fonctionnaires classés dans la catégorie de 1 à 3, qui bénéficient du 87 bis, verront leur salaire augmenté, respectivement de 5 950 DA, 4 445 DA et 2 920 DA, grâce à la rescousse du dé- cret 08-70. Mais les catégories de 4 et 10 (soit près de 1,1 million de fonction- naires) qui ne sont pas concernées par le 87 bis, seront, avec l’appui du même décret, augmentées entre 2 400 DA et 1 000 DA (brut). Selon M. Hamoudi, les pouvoirs pu- blics ne se sont pas rendu compte que le 87 bis n’apporte pas grand-chose aux fonctionnaires. “Et ils n’ont trouvé que cette astuce pour tenir leurs pro- messes, seulement, voilà, ces augmen- tations sont insignifiantes.” M. Ha- moudi regrette le tapage fait par cer- tains syndicats autour de ces “augmen- tations” sans faire de recherches et sans étudier le dossier comme il se doit. “Nous avons été les premiers à dénon- cer ce simulacre et à avoir dit que le 87 bis ne concerne que les fonctionnaires des catégories de 1 à 2 et, à un degré moindre, la catégorie 3.” Par ailleurs, et selon l’avant-projet, ces augmenta- tions prennent effet à partir du mois de janvier 2015 et les nouveaux salaires sont prévus pour le mois de juin 2015 avec effet rétroactif. Plus de 1,4 million de travailleurs sont concernés par la va- lorisation de l’indemnité forfaitaire compensatrice, mais seulement 300 000 d’entre eux seront touchés réellement par le 87 bis, et dont les aug- mentations totales varient entre 5 950 et 2 920 DA brut. Les autres, soit les 90% des fonctionnaires, verront leurs salaires revalorisés seulement entre 2 400 DA et 1 000 DA brut, précise notre interlocuteur. Au niveau des entreprises écono- miques, le secteur public n’est nulle- ment concerné par cette “redéfini- tion”, nous affirment des responsables syndicaux de l’UGTA. C’est surtout le secteur privé qui est appelé à revoir la grille des salaires de ses travailleurs. Mais selon lui, rares sont les entreprises privées qui ont entamé un travail dans ce sens. En l’absence de conventions collectives, les travailleurs exerçant dans ce secteur auront du mal à faire respecter cette nouvelle disposition par leurs employeurs. M. T. Publicité 0523 Yahia/Liberté Un nouveau décret est en cours d’élaboration pour revaloriser les catégories de 4 à 10. A ttendues depuis dé- cembre dernier, date de la signature de la loi de finances 2015 par le président de la République, les conditions et les modalités d’octroi du crédit à la consommation sont désor- mais définies. Producteurs, vendeurs et banques, mais surtout consomma- teurs étaient à la fois curieux et impa- tients de connaître les dispositions por- tant application de l’article 88 de la LF 2015 qui consacre la reprise de ce prêt. Le décret exécutif, qui régit l’attribu- tion de cet emprunt accordé par les banques, entrera en vigueur dès sa pu- blication au Journal officiel. Néanmoins, le ministre du Commer- ce, Amara Benyounès, prévoit son lancement dès la fin juin prochain. Le champ d'application du texte, l'éligi- bilité des entreprises et des produits, l'offre et le contrat de crédit, le rem- boursement anticipé et les cas de dé- faillance de l'emprunteur sont autant de chapitres résumés par les 21 articles qui composent ce décret. Les particu- liers bénéficiaires sont ainsi identifiés. “Toute personne physique qui, pour l’acquisition d’un bien ou d’un service, agit dans un but privé en dehors de ses activités commerciales, professionnelles ou artisanales”, explique le texte, ouvre droit à un paiement échelonné, diffé- ré ou fractionné. Le statut des entre- prises éligibles, l’un des points qui ont suscité la curiosité des personnes concernées par cette opération, est éga- lement déterminé dans l’article 4. Ce sont les sociétés qui exercent une activité de production ou de service sur le territoire national et produisent ou assemblent des biens destinés à la vente aux particuliers et vendent avec factures. L’objectif recherché est d’encourager la production nationale et de réduire les importations qui ont atteint la ba- gatelle de 60 milliards de dollars en 2014. Si le type d’entreprises bénéfi- ciaires éligibles est précisé dans le texte, le taux d’intégration de la pro- duction nationale dans les produits concernés n’y est, en revanche, pas mentionné. Pourtant, cet élément a été considéré comme facteur détermi- nant dans l’octroi de ce genre de cré- dits. Mieux, le groupe de travail char- gé d’étudier la reprise de ce prêt avait pensé déjà à un taux égal ou supérieur à 40%. Puis, par la suite, l’on a opté pour la dé- finition d'un taux d'intégration pour chaque produit national éligible au lieu d'un taux unique. Le décret, dont l'APS a obtenu une copie, stipule que le montant mensuel global de rem- boursement du crédit, contracté par l'emprunteur, ne doit pas dépasser 30% des revenus mensuels nets régu- lièrement perçus. À travers une telle disposition, les initiateurs de ce produit bancaire veu- lent éviter le surendettement aux mé- nages que le texte explique comme une situation d'accumulation de dettes, mettant le consommateur de bonne foi dans l'impossibilité manifeste de les rembourser ou de faire face à toutes les échéances de paiement. D’où le rôle plus que primordial de la Centrale des risques. La Banque d’Algérie (BA) use de ses prérogatives pour veiller uploads/Finance/ 6-6903-b32bfc0f-pdf 1 .pdf
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- Publié le Jan 06, 2023
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