QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7103 MA
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7103 MARDI 15 DÉCEMBRE 2015 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER “Ali Baba” bientôt sur les planches P .12 THÉÂTRE RÉGIONAL KATEB-YACINE DE TIZI OUZOU Billel Zehani Archives/Liberté 55 harragas, dont 3 mineurs, interceptés en 24h P .24 ANNABA Accord pour la révision de la politique de voisinage P .2 ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE Le parti de Sarkozy au bord de la crise P .11 GUERRE DÉCLARÉE À L’INTÉRIEUR DU PARTI LES RÉPUBLICAINS APRÈS LES RÉGIONALES LES TECHNICIENS SE PRONONCENT SUR LA PRÉPARATION DES ÉQUIPES Une trêve hivernale est-elle nécessaire ? P .19 Dr HAMZA HAMOUCHÈNE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION ENVIRONNEMENTALE EJNA, À “LIBERTÉ” “L’accord de Paris est une mascarade” P .9 Privatisations : le gouvernement veut rassurer LE MINISTRE DES FINANCES AFFIRME QUE LES SECTEURS STRATÉGIQUES NE SONT PAS CONCERNÉS Révision de la Constitution : la dernière ligne droite P .2 OBJET D’UN CONSEIL RESTREINT PRÉSIDÉ PAR BOUTEFLIKA HIER “Où sont passés les milliards distribués aux wilayas ?” P .7 LE PÔLE DES FORCES DU CHANGEMENT DÉNONCE Publicité D O S S I E R Louiza Ammi/Liberté Le secrétaire général de l’UGTA hier à la zone industrielle de Rouiba “Ni la SNVI ni aucune grande entreprise publique ne seront privatisées” D. R. AF P .3 Mardi 15 décembre 2015 2 LIBERTE L’actualité en question OBJET D’UN CONSEIL RESTREINT PRÉSIDÉ PAR BOUTEFLIKA HIER Révision de la Constitution : la dernière ligne droite D’autres rencontres seront consacrées à la finalisation de l’avant-projet de révision de la Constitution, a annoncé la présidence de la République. L a révision de la Constitution, la seule grande réforme politique dans le long chapelet des pro- messes d’avril 2011 que le chef de l’État a tardé à concrétiser, semble être un chantier véritablement en voie de parachèvement. L’avant-projet de ré- vision de la loi fondamentale, dont les grandes lignes ont été officiellement dévoilées à l’occa- sion du 61e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, a fait l’objet, hier, d’un conseil restreint présidé par le pré- sident de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le conseil en question a réuni, a indiqué un communiqué de la présidence de la Répu- blique, répercuté par l’APS, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d’État, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre d’État, conseiller spécial auprès du président de la République, Tayeb Belaïz, le vice-ministre de la Défense na- tionale, chef d’état-major de l’Armée nationa- le populaire, Ahmed Gaïd Salah, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, et Boualem Bessaieh, conseiller auprès du prési- dent de la République. La même source a an- noncé la tenue “d’autres rencontres qui seront consacrées à la finalisation de cet avant-projet sous la direction du chef de l’État”. À la veille du 1er Novembre dernier, dans son message écrit à la nation, le président de la République avait, rappelons-le, consacré un long cha- pitre à la révision de la Constitution, un pro- jet qui commençait à prendre les allures de l’Ar- lésienne tant il tardait à voir le jour alors qu’il ne manquait pas de faire répétitivement l’ob- jet d’annonces par des sources et canaux divers. Le chef de l’État avait alors, pour la première fois, livré des indications officielles sur la te- neur de la révision qu’il projetait, tout en in- diquant que le projet sera “bientôt rendu pu- blic”. Le président Bouteflika avait indiqué no- tamment que les amendements, qui seraient apportés à la loi fondamentale, concerneront la consolidation de l’unité nationale autour de notre histoire, de notre identité et de nos va- leurs spirituelles et civilisationnelles, l’appro- fondissement de la séparation et de la complé- mentarité des pouvoirs, avec la dotation de l’opposition parlementaire de moyens d’assu- mer un rôle plus actif, y compris la saisine du Conseil constitutionnel, ainsi que la mise en place d’un mécanisme indépendant de sur- veillance des élections. “J’espère que cette révi- sion constitutionnelle contribuera à l’affirma- tion d’une démocratie plus apaisée dans tous les domaines, ainsi qu’à davantage d’épanouisse- ment des énergies des acteurs politiques, écono- miques et sociaux du pays, au service des inté- rêts de notre peuple, le peuple qui est la source exclusive de la démocratie et de la légitimité, le peuple qui est le seul arbitre souverain de l’al- ternance au pouvoir”, avait encore souligné Bouteflika dans son message. Un message di- versement apprécié par la classe politique. L’op- position, qui a boudé les deux rounds de consultation autour de la révision de la Consti- tution, s’était déclarée sceptique quant à la na- ture véritable de la révision promise. Elle s’est gardée, en tout cas, d’interpréter l’annon- ce de mécanisme de surveillance des élections comme une prise en charge de l’une de ses re- vendications phares, à savoir la mise en place d’une instance indépendante de surveillance des élections. Évidemment, les partis proches du pouvoir y ont applaudi, ne pouvant s’illus- trer que dans l’adhésion au projet tel que va- lidé par Bouteflika. Ces derniers, contrairement d’ailleurs à l’opposition, n’ont pas de préféren- ce quant aux modalités de cette révision constitutionnelle, conférence parlementaire ou voie référendaire. L’opposition serait plutôt fa- vorable au référendum. SOFIANE AÏT IFLIS P lus de dix ans après sa signature en 2002, l’ac- cord d’association entre l’Algérie et l’Union européen- ne, qui fait l’objet de critiques acerbes de la part de l’opposi- tion, a toujours du plomb dans l’aile. Un fait qui, désor- mais, préoccupe même le gou- vernement algérien qui a fini par se rendre à l’évidence et réclamer du partenaire euro- péen la révision de la politique européenne de voisinage, lan- cée une année après la signa- ture de l’accord (2003). “Après avoir adopté une neutralité positive au moment du lance- ment de la politique européen- ne de voisinage en 2003, pré- férant donner la priorité à l’accord d’association qu’elle venait de conclure en 2002, l’Algérie, dont la promotion des liens de bon voisinage consti- tue un axe fondamental de sa politique étrangère, s’est asso- ciée au premier processus de révision de politique effectué en 2009 et également au deuxiè- me engagé en 2015, sanction- né par la publication par l’UE d’une communication le 18 novembre dernier”, a rap- pelé, hier, à Alger, le directeur de la Coopération avec l’UE et les institutions européennes au ministère des Affaires étrangères, Ali Mokrani, à l’occasion d’une conférence de presse, conjointement ani- mée avec le chef de la déléga- tion européenne à Alger, Ma- rek Skolil. M. Mokrani, qui a souligné que l’Algérie était le premier pays à réagir par rap- port à cette politique, estime qu’il “ne peut y avoir de poli- tique de voisinage sans un ac- cord commun entre les pays des deux rives”. Le représentant du MAE in- siste sur une politique de voi- sinage “constructive et béné- fique” aussi bien pour la rive sud que nord de la Méditerra- née. Une revendication à la- quelle le chef de la délégation européenne s’est, pour sa part, montré sensible pour annon- cer à cette occasion que l’UE serait également animée d’une bonne volonté pour une “ré- vision positive” de la politique de voisinage. Intitulée “Vers une nouvelle politique européenne de voisi- nage et la place de l’Algérie”, la rencontre d’hier a été l’occa- sion pour le représentant de l’UE de révéler que des “chan- gements sont déjà en cours et d’autres sont programmés pour l’avenir”. La partie européen- ne insiste, à ce titre, sur la né- cessité de définir les priorités de coopération dans les sec- teurs tous azimuts, et ce, à même de ne plus tomber dans les erreurs du passé. “La gou- vernance et la participation des citoyens”, la “diversification de l’économie algérienne et la création de l’emploi”, mais aussi et surtout la “stabilité sé- curitaire” de l’Algérie et de ses voisins sont les axes priori- taires qui préoccupent l’UE, dont le programme à court terme allant jusqu’à 2017 a été déjà prédéfini. M. Skolil assure qu’un “consensus a été trouvé avec le gouvernement algérien sur toutes ces questions straté- giques”. Néanmoins, le repré- sentant du département de Ramtane Lamamra a, de son côté, décliné une sorte de pla- teforme de revendications plus large. Selon lui, le contex- te actuel complique la situa- tion aussi bien au niveau ré- gional que mondial, exige des deux parties une coopération “plus profonde”, laquelle de- vrait inclure à la fois les pro- blèmes sécuritaires, le terroris- me et la criminalité transna- tionale, le développement éco- nomique, ainsi que la dimen- sion humaine, culturelle et cultuelle entre les pays des deux rives. Selon le représentant du MAE, le gouvernement algé- rien sollicite aussi l’aide de l’Union européenne pour “di- versifier l’économie nationale”. FARID ABDELADIM ALGÉRIE-UNION EUROPÉENNE Accord pour la révision de la politique de voisinage Réunion hier d’un conseil restreint présidé par le chef de l’État, M. Abdelaziz Bouteflika. APS Publicité h F.2034 I ntervenant hier au Conseil de la uploads/Finance/ 6-7103-7fdacb47-pdf.pdf
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- Publié le Sep 09, 2022
- Catégorie Business / Finance
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