Affrontements entre vendeurs à la sauvette et policiers P .4 NUIT DE VIOLENCE À

Affrontements entre vendeurs à la sauvette et policiers P .4 NUIT DE VIOLENCE À ANNABA Des opposants à Paris tirent la sonnette d’alarme P .2 SITUATION POLITIQUE EN ALGÉRIE QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37 , RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 7269 LUNDI 27 JUIN 2016 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER AFFAIRE KBC La défense réclame la liberté provisoire Vers un remodelage à la hussarde de l’échiquier politique P .2 EXAMEN DU PROJET DE LOI ORGANIQUE PORTANT RÉGIME ÉLECTORAL Le Serbe Milovan Rajevac nouveau sélectionneur national IL SERA LE 12 JUILLET PROCHAIN À ALGER AMINE MAZOUZI, P-DG DE SONATRACH “L’endettement extérieur, une option à partir de 2018”P .3 Publicité AF AF Hommage populaire à Matoub Lounès P .6 18e ANNIVERSAIRE DE SON ASSASSINAT P .2 PÉTITION D’“EL KHABAR” Cri des hommes libres pour défendre l’Algérie des libertés P .9 Supplément Sport ÉLIMINATOIRES DU MONDIAL 2018 Courbis, Belloumi et Antar Yahia scannent les chances des Verts P .11 à 16 Lundi 27 juin 2016 2 LIBERTE L’actualité en question D ans une déclaration distri- buée à la presse, le FFS qua- lifie le débat autour du pro- jet de loi électorale “de fuite en avant autoritaire dans l’aggravation de la crise nationale”. Le FFS revient sur la détérioration du climat politique et la morale publique qui sont, cla- me-t-il, “directement liés au mépris des lois et institutions de la Répu- blique et par les représentants du pou- voir eux-mêmes”. C’est dans ce cadre “de crise que le pouvoir veut, aujour- d’hui encore, donner un tour de vis autoritaire en recyclant ses vieilles re- cettes et ses clientèles coutumières de la fraude et des coups de force contre une véritable représentation sociale et politique des Algériens”, ajoute le FFS. Ce parti est le seul à avoir décidé son retrait du débat et du vote. Les autres formations politiques avec lesquelles il a organisé jeudi dernier une halte de protestation contre la programmation accélérée de plu- sieurs projets de loi ont tous décidé de rejoindre la plénière d’hier, pour dénoncer “le caractère dangereux du projet de loi électorale sur le mul- tipartisme et la démocratie”. Il s’agit du Parti des travailleurs (PT), du Front pour la justice et le développe- ment (FJD), du Mouvement pour la société et la paix (MSP), du parti El- Karama, d’Ennahda et d’El-Islah. Ces formations politiques estiment que le projet de loi électorale est une extermination programmée de cer- tains partis qui ont dénoncé les vel- léités de fraude et ont refusé de par- ticiper aux dernières législatives. Les députés de l’Alliance verte qua- lifient l’article 94 dudit projet de loi d’anticonstitutionnel parce qu’il “ex- clut du prochain scrutin les partis po- litiques n’ayant pas obtenu 4% des suffrages lors des précédentes élections législatives”. Cet article stipule également que dans le cas où un parti participerait pour la première fois au scrutin ou lorsqu’une liste est présentée à titre d’une liste indépendante, elle doit être appuyée par au moins 250 si- gnatures d’électeurs de la circons- cription électorale concernée par chaque siège à pourvoir. D’autres ar- ticles dans ce projet de loi sont contestés. À l’instar de ce lui qui stipule que le poste du président d’APC revient au parti qui a obtenu le plus de sièges ou encore celui interdisant aux fonc- tionnaires de la commune de se présenter au scrutin. Selon le dépu- té d’Ennahda et membre de la com- mission juridique et des libertés, Youcef Khababa, les nouvelles me- sures introduites dans le projet de loi électorale constituent “une tentative de vengeance vis-à-vis des partis qui ont rejoint le CNTD”. Il qualifie de non convaincante la ré- ponse donnée par le représentant du ministère de l’Intérieur aux membres de la commission juridique. “Il nous a dit que c’était pour nettoyer la scène politique des partis non repré- sentatifs.” Dans leurs interventions, les députés du FLN adoptent le même argument consistant à dire qu’on ne doit plus accorder des aides financières à des formations politiques sans ancrage dans la socié- té. Certains d’entre eux modèrent un peu le ton en demandant de revoir à la hausse à 7 ou 8% le nombre des suffrages exprimés lors des der- nières législatives comme condition de parrainage d’un candidat. En coulisses, les députés du FLN pro- mettent que le projet de loi électora- le va être voté tel qu’il a été entéri- né par le Conseil des ministres le 31 mai dernier. Information corrobo- rée par Youcef Khababa, le député d’Ennahda qui nous a confié que la commission des affaires juridiques et des libertés n’a accepté aucun amen- dement à ce texte de loi. NISSA HAMADI EXAMEN DU PROJET DE LOI ORGANIQUE PORTANT RÉGIME ÉLECTORAL Vers un remodelage à la hussarde de l’échiquier politique L es avocats du directeur général de la chaîne de télévision KBC, éga- lement directeur de Ness-Prod, et ses deux codétenus dans ce qu’il convient d’appeler l’affaire KBC ont relevé appel, hier matin, de l’ordonnance portant détention provisoire de leurs clients. L’appel a été introduit auprès du juge d’instruction qui l’a transmis, a-t-on appris auprès de Me Fetta Sadat, au procureur près le tribunal de Sidi-M’hamed. Le dossier qui a été transmis au parquet général devra at- terrir, en définitive, à la chambre d’accusation qui devra examiner l’appel lors de son audien- ce de mercredi, sinon dimanche prochain. Par ailleurs, les avocats des trois prévenus n’ont pas eu accès au dossier, hier, au motif que l’instruc- tion n’était pas encore achevée. En effet, d’autres témoins ont été entendus. Il s’agit de la comptable de la télévision KBC, d’un repré- sentant du Centre national du registre du com- merce (CNRC) et d’un représentant du minis- tère de la Communication. Les avocats, qui es- pèrent avoir accès au dossier dès aujourd’hui, ont rendu visite, hier, à leurs mandants à la pri- son d’El-Harrach. Les prévenus, qui ont eu droit aux visites de leur famille, gardent le mo- ral, a témoigné Me Fetta Sadat. Le directeur gé- néral de KBC a eu la visite de son père, le co- médien dramaturge Slimane Benaïssa. Ce qui l’a réconforté dans cette épreuve difficile. Côté réaction, il a été enregistré celle de l’as- sociation Avife/réseau Wassila qui, dans une déclaration publique, a dénoncé la détention dont font l’objet les trois prévenus dans l’affai- re KBC (…) Par ailleurs, “la mise en détention provisoire, la veille de l’Aïd, du directeur de la chaîne KBC, du directeur de production au sein de cette même chaîne et d’une fonctionnaire du ministère de la Culture montre qu’on observe un détournement de la loi”, a réagi l’association, dont le bureau s’est réuni samedi, ajoutant qu’“en effet, celle-ci prévoit de façon nette et ca- tégorique que la liberté provisoire est la règle de la détention provisoire”. Remarque fort perti- nente de l’association qui conclut que “de ce fait, la société vit actuellement une menace ré- currente”, ceci après avoir fait également re- marquer que “les textes de loi votés sont bafoués avec les décisions de justice qui sont en flagran- te violation avec leur contenu” et que “du fait de l’instrumentalisation de la justice, les Algé- riennes et les Algériens sont placés dans la plus grande fragilité juridique et politique”. Rappe- lons que dans l’affaire KBC, trois prévenus, en l’occurrence le directeur général de la chaîne, le producteur de l’émission “Nass Stah” et une directrice centrale au ministère de la Culture, sont en détention provisoire depuis vendredi dernier. Ils sont accusés de “fausses déclara- tions” et d’“abus de fonction”. Ils ont été pla- cés sous mandat de dépôt, après un interroga- toire et une garde à vue de 36 heures chez les gendarmes, à Bab Djadid. Cité également dans l’affaire, le président du conseil d’admi- nistration du groupe El Khabar et la comptable de KBC ont été entendus comme témoins. S. A. I. AFFAIRE KBC La défense réclame la liberté provisoire Un représentant du CNRC et un autre du ministère de la Communication ont été entendus, hier, par le juge instructeur. NOMINATION Mustapha Guitouni à la tête du groupe Sonelgaz n Mustapha Guitouni a été nommé P-DG du groupe Sonelgaz, en remplacement de Noureddine Bouterfa, devenu ministre de l'Énergie suite au dernier remaniement ministériel partiel, a indiqué, hier, un communiqué de Sonelgaz. M. Guitouni est ingénieur d’État de formation. Il a occupé différents postes de responsabilité essentiellement dans le métier de distribution de l’électricité et du gaz. En 2004, il a été nommé à la tête de la Société de distribution de l’électricité et du gaz d’Alger (SDA) qu’il quittera fin 2008 suite à sa nomination en qualité de cadre dirigeant au sein de la société holding Sonelgaz. APS U n florilège de métaphores originales et cinglantes a été utilisé samedi dernier à Pa- ris par des opposants algériens pour décrire la situation désastreuse du pays sur le plan poli- tique et éco- nomique et alerter sur un probable chaos. Le chef du par- ti Jil Jadid, Soufiane uploads/Finance/ 6-7269-bf551f65-pdf 1 .pdf

  • 19
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Aoû 30, 2022
  • Catégorie Business / Finance
  • Langue French
  • Taille du fichier 3.7387MB